Les députés ont renversé François Bayrou en lui refusant la confiance à une nette majorité (364 contre, 194 pour). François Bayrou, premier chef de gouvernement de la Ve République à être renversé lors d'un vote de confiance, présentera sa démission au président Emmnauel Macron mardi matin, selon l'un de ses proches.
Cette crise politique a des conséquences économiques en France. Elle a également des conséquences européennes. En Italie, on commente beaucoup cette crise de la dette française. Une question que l'on connaît bien ici et dans beaucoup de commentaires, on voit d'ailleurs un miroir renversé un peu de ce que fut l'Italie il n'y a pas si longtemps, explique notre correspondant à Rome, Eric Sénanque. Et c'est tout le paradoxe.
La France va connaître son troisième Premier ministre en moins d'un an. L'Italie, elle, avec Giorgia Meloni à sa tête, a une coalition des droites solides. Elle est en poste depuis trois ans et semble partie pour rester au pouvoir. Autrefois, la France jouissait d'une certaine immunité qui la protégeait des marchés financiers. Mais aujourd'hui, cette stabilité s'effrite avec des crises qui rappellent celles que connaît l'Italie, a résumé cet après-midi, un éditorialiste du Corriere della Serra, le premier journal italien. Selon lui, il lui faudrait un gouvernement Monti, du nom du président du Conseil, figure technoccrate qui avait pris les rênes de l'Italie fin 2011 après Silvio Berlusconi, et alors que le pays était menacé par les marchés financiers.
Quoiqu'il en soit, une crise politique en France n'est pas vue d'un très bon œil. Pour beaucoup d'Italiens, voir son voisin affaibli peut provoquer des secousses de l'autre côté des Alpes. Une appréhension résumée aujourd'hui par Antonio Tajani, le vice-président du Conseil des ministres des Affaires étrangères « L'instabilité de la France ne fait de bien à personne. Si un pays aussi important est affaibli, cela risque de poser des problèmes, a-t-il dit, souhaitant que la crise politique à Paris ne favorise ni l'extrême gauche ni l'extrême droite. »
Le président Emmanuel Macron « prend acte » de la chute de Bayrou et nommera son successeur « dans les tout prochains jours », annonce l'Élysée.
Cette crise politique a des conséquences économiques en France. Elle a également des conséquences européennes. En Italie, on commente beaucoup cette crise de la dette française. Une question que l'on connaît bien ici et dans beaucoup de commentaires, on voit d'ailleurs un miroir renversé un peu de ce que fut l'Italie il n'y a pas si longtemps, explique notre correspondant à Rome, Eric Sénanque. Et c'est tout le paradoxe.
La France va connaître son troisième Premier ministre en moins d'un an. L'Italie, elle, avec Giorgia Meloni à sa tête, a une coalition des droites solides. Elle est en poste depuis trois ans et semble partie pour rester au pouvoir. Autrefois, la France jouissait d'une certaine immunité qui la protégeait des marchés financiers. Mais aujourd'hui, cette stabilité s'effrite avec des crises qui rappellent celles que connaît l'Italie, a résumé cet après-midi, un éditorialiste du Corriere della Serra, le premier journal italien. Selon lui, il lui faudrait un gouvernement Monti, du nom du président du Conseil, figure technoccrate qui avait pris les rênes de l'Italie fin 2011 après Silvio Berlusconi, et alors que le pays était menacé par les marchés financiers.
Quoiqu'il en soit, une crise politique en France n'est pas vue d'un très bon œil. Pour beaucoup d'Italiens, voir son voisin affaibli peut provoquer des secousses de l'autre côté des Alpes. Une appréhension résumée aujourd'hui par Antonio Tajani, le vice-président du Conseil des ministres des Affaires étrangères « L'instabilité de la France ne fait de bien à personne. Si un pays aussi important est affaibli, cela risque de poser des problèmes, a-t-il dit, souhaitant que la crise politique à Paris ne favorise ni l'extrême gauche ni l'extrême droite. »
Le président Emmanuel Macron « prend acte » de la chute de Bayrou et nommera son successeur « dans les tout prochains jours », annonce l'Élysée.