Maïmouna Dièye, ministre de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités, a précisé samedi que les fonds récemment remis aux victimes des violences politiques survenues au Sénégal entre 2021 et 2024 ne constituent pas une indemnisation juridique, mais un appui social destiné à atténuer les préjudices graves subis, notamment pertes humaines, handicaps et traumatismes physiques ou psychologiques.
Dans un entretien accordé à nos confrères du Soleil, Mme Dièye a qualifié ce dossier d’« extrême sensibilité », suscitant de fortes attentes au sein de l’opinion, tout en soulignant qu’il émane d’une volonté affichée du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de faire preuve d’équité et de solidarité envers les citoyens victimes.
« Il ne s’agit pas d’indemnisation au sens juridique du terme, comme certains ont pu l’interpréter pour des raisons politiques, mais bien d’une assistance sociale destinée à des Sénégalais ayant subi des préjudices graves », a déclaré la ministre.
Mme Dièye a rappelé que la mission de son ministère couvre la politique sociale de l’État, notamment la protection des femmes, de l’enfance, des personnes vulnérables et des personnes handicapées, ainsi que l’équité sociale et territoriale.
Elle a évoqué des actions concrètes pour la mise en œuvre de la loi d’orientation sociale, promettant des changements majeurs dans l’action sociale, y compris la tenue d’assises nationales sur la situation des enfants dans la rue.
La ministre a également souligné l’importance des programmes de couverture sanitaire universelle et d’appui aux personnes souffrant de maladies coûteuses, notamment grâce à l’élargissement des adhésions à des structures de prise en charge comme la Sen‑CSU (Couverture sanitaire universelle).
MS



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