Le Royaume d’Arabie Saoudite a accordé, comme en 2023, un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, pour le Hajj 2024, dont 11 mille seront convoyés par les voyagistes privés qui sont au nombre de 278, a annoncé, mardi, le Délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Aboubacar Sarr.
S’exprimant lors d’un point de presse consacré aux préparatifs du Hadjj 2024, M. Sarr a indiqué que la délégation générale en tant qu’organisme public, va se charger de ‘’faire voyager le reste, c’est-à-dire 1 860 pèlerins’’.
‘’Les autorités du royaume d’Arabie Saoudite ont théoriquement ouvert la plateforme du pèlerinage pour la période allant du 16 septembre 2023 jusqu’au 24 mars 2024’’, renseigne le délégué général.
Il a précisé que la période pour les préinscriptions est prévue du 13 décembre au 10 janvier.
Aboubacar Sarr a notamment insisté sur la nécessité pour les futurs pèlerins de démarrer « à temps » les procédures, compte tenu des élections en février, mais aussi des dispositions prises par le royaume saoudien, faisant que « ceux qui paient en premier auront les places de leur choix, notamment pour les hébergements à l’étape de Mouna », où les pèlerins rencontrent chaque année d’énormes difficultés.
Pour le pèlerinage qui doit se tenir entre le 15 et le 16 juin 2024, en fonction du calendrier lunaire, Aboubacar Sarr a relevé comme innovation majeure, le fait que la compagnie Air Sénégal va transporter 50% des pèlerins, le reste devant revenir d’office à la compagnie saoudienne, Flynas.
Selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, ‘’le problème majeur que rencontrent les pèlerins sénégalais se trouve à l’étape de Mouna pour l’hébergement ainsi que la restauration’’.
Pour minimiser ces difficultés, a-t-il poursuivi, ‘’le royaume d’Arabie saoudite a entamé des constructions en hauteur sur le site de Mouna’’, qui abritait des tentes.
Aboubacar Sarr a aussi ajouté que la restauration qui était très souvent confiée à des Pakistanais, Bangladais ou autres ne maitrisant pas les besoins des Sénégalais, sera cette fois-ci confiée à ‘’des restaurateurs sénégalais qui vont signer des contrats de partenariats avec la délégation générale’’.
Entre autres innovations, il a annoncé que pour éviter des encombrements, les visites médicales qui se faisaient sur un seul site, seront décentralisés sur trois à quatre points dans la région de Dakar.
Pour des questions de sécurité, M. Sarr a signalé que les versements seront effectués au niveau de la Banque islamique, afin d’éviter ‘‘aux pèlerins de garder par devers eux d’importantes sommes d’argent’’.
Le package qui était de 4 millions de FCFA l’année dernière pour le public, n’est pas encore stabilisé, a souligné le délégué général au pèlerinage à la Mecque, notant que pour cette année il peut augmenter comme il peut diminuer, en fonction du taux du riyal, la devise saoudienne.
Prenant la parole au nom des voyagistes privés, le colonel Moustapha Diongue s’est félicité de la démarche de la délégation générale pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam.
‘’Les voyagistes privés ne sont pas des concurrents’’, a-t-il martelé.
APS
S’exprimant lors d’un point de presse consacré aux préparatifs du Hadjj 2024, M. Sarr a indiqué que la délégation générale en tant qu’organisme public, va se charger de ‘’faire voyager le reste, c’est-à-dire 1 860 pèlerins’’.
‘’Les autorités du royaume d’Arabie Saoudite ont théoriquement ouvert la plateforme du pèlerinage pour la période allant du 16 septembre 2023 jusqu’au 24 mars 2024’’, renseigne le délégué général.
Il a précisé que la période pour les préinscriptions est prévue du 13 décembre au 10 janvier.
Aboubacar Sarr a notamment insisté sur la nécessité pour les futurs pèlerins de démarrer « à temps » les procédures, compte tenu des élections en février, mais aussi des dispositions prises par le royaume saoudien, faisant que « ceux qui paient en premier auront les places de leur choix, notamment pour les hébergements à l’étape de Mouna », où les pèlerins rencontrent chaque année d’énormes difficultés.
Pour le pèlerinage qui doit se tenir entre le 15 et le 16 juin 2024, en fonction du calendrier lunaire, Aboubacar Sarr a relevé comme innovation majeure, le fait que la compagnie Air Sénégal va transporter 50% des pèlerins, le reste devant revenir d’office à la compagnie saoudienne, Flynas.
Selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, ‘’le problème majeur que rencontrent les pèlerins sénégalais se trouve à l’étape de Mouna pour l’hébergement ainsi que la restauration’’.
Pour minimiser ces difficultés, a-t-il poursuivi, ‘’le royaume d’Arabie saoudite a entamé des constructions en hauteur sur le site de Mouna’’, qui abritait des tentes.
Aboubacar Sarr a aussi ajouté que la restauration qui était très souvent confiée à des Pakistanais, Bangladais ou autres ne maitrisant pas les besoins des Sénégalais, sera cette fois-ci confiée à ‘’des restaurateurs sénégalais qui vont signer des contrats de partenariats avec la délégation générale’’.
Entre autres innovations, il a annoncé que pour éviter des encombrements, les visites médicales qui se faisaient sur un seul site, seront décentralisés sur trois à quatre points dans la région de Dakar.
Pour des questions de sécurité, M. Sarr a signalé que les versements seront effectués au niveau de la Banque islamique, afin d’éviter ‘‘aux pèlerins de garder par devers eux d’importantes sommes d’argent’’.
Le package qui était de 4 millions de FCFA l’année dernière pour le public, n’est pas encore stabilisé, a souligné le délégué général au pèlerinage à la Mecque, notant que pour cette année il peut augmenter comme il peut diminuer, en fonction du taux du riyal, la devise saoudienne.
Prenant la parole au nom des voyagistes privés, le colonel Moustapha Diongue s’est félicité de la démarche de la délégation générale pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam.
‘’Les voyagistes privés ne sont pas des concurrents’’, a-t-il martelé.
APS