Le Sénégal reste samedi sous tension au lendemain d'affrontements qui ont fait six nouveaux morts, portant à 15 le nombre de décès depuis jeudi et la condamnation à deux ans de prison ferme de l'opposant Ousmane Sonko.
"On a enregistré dans la journée du 2 juin six décès, dont quatre dans la région de Dakar et deux dans la région de Ziguinchor", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministre de l'Intérieur.
Des heurts ont opposé vendredi soir de petits groupes de jeunes manifestants très mobiles aux forces de l'ordre à Dakar, dans la banlieue de la capitale et dans le sud du pays. Aucun incident n'avait été signalé par le ministère de l'Intérieur samedi en début d'après-midi.
De nombreux biens publics et privés ont été saccagés, notamment des banques et des magasins Auchan dans la banlieue de Dakar. Des pneus brulés et cailloux jonchaient la chaussée de plusieurs rues samedi matin.
Plusieurs réseaux sociaux, comme Facebook, WhatsApp ou Twitter, sont coupés, une mesure du gouvernement pour faire cesser selon lui "la diffusion de messages haineux et subversifs".
L'armée s'est déployée, comme la veille, autour de points stratégiques. Policiers et gendarmes sont également présents en grand nombre dans la capitale.
"On a enregistré dans la journée du 2 juin six décès, dont quatre dans la région de Dakar et deux dans la région de Ziguinchor", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministre de l'Intérieur.
Des heurts ont opposé vendredi soir de petits groupes de jeunes manifestants très mobiles aux forces de l'ordre à Dakar, dans la banlieue de la capitale et dans le sud du pays. Aucun incident n'avait été signalé par le ministère de l'Intérieur samedi en début d'après-midi.
De nombreux biens publics et privés ont été saccagés, notamment des banques et des magasins Auchan dans la banlieue de Dakar. Des pneus brulés et cailloux jonchaient la chaussée de plusieurs rues samedi matin.
Plusieurs réseaux sociaux, comme Facebook, WhatsApp ou Twitter, sont coupés, une mesure du gouvernement pour faire cesser selon lui "la diffusion de messages haineux et subversifs".
L'armée s'est déployée, comme la veille, autour de points stratégiques. Policiers et gendarmes sont également présents en grand nombre dans la capitale.