Au cours de cette année "exceptionnellement" chargée en conflits (Syrie, Ukraine, Gaza, Nigeria, etc.), "des millions de civils" ont été tués et "15 millions" de personnes ont été déplacées, portant à plus de 50 millions le nombre de réfugiés. Du jamais vu depuis la Seconde guerre mondiale", a pointé Salil Shetty, secrétaire général de l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International. Le rapport de l'organisation s’appui sur ses 7 millions d’adhérents répartis dans 160 pays.
35 pays sont en guerre civile contre des groupes armés comme l’État islamique (EI) ou Boko Haram. L’ONG a dénombré cette année 18 cas de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Amesty International milité d’ailleurs pour que les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU renoncent à faire usage de leur droit de veto pour bloquer l'action du Conseil de sécurité en cas de génocide, de crimes de guerre ou de crime contre l'humanité.
"Le Conseil de sécurité des Nations unies, un organisme qui a été créé pour protéger les civils et assurer la paix et la sécurité, a lamentablement échoué", a accusé Salil Shetty. "Les cinq membres permanents (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie, NDLR), ont, à notre avis, constamment abusé du pouvoir et des privilèges du droit de veto pour promouvoir leurs propres intérêts politiques ou géopolitiques au détriment de la protection des civils".
35 pays sont en guerre civile contre des groupes armés comme l’État islamique (EI) ou Boko Haram. L’ONG a dénombré cette année 18 cas de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Amesty International milité d’ailleurs pour que les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU renoncent à faire usage de leur droit de veto pour bloquer l'action du Conseil de sécurité en cas de génocide, de crimes de guerre ou de crime contre l'humanité.
"Le Conseil de sécurité des Nations unies, un organisme qui a été créé pour protéger les civils et assurer la paix et la sécurité, a lamentablement échoué", a accusé Salil Shetty. "Les cinq membres permanents (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie, NDLR), ont, à notre avis, constamment abusé du pouvoir et des privilèges du droit de veto pour promouvoir leurs propres intérêts politiques ou géopolitiques au détriment de la protection des civils".