Les recettes du secteur extractif sénégalais en 2024 s'élèvent à 455,99 milliards de francs CFA, contre 380 milliards en 2023, a annoncé mardi à Dakar le président du Comité national de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), Thialy Faye.
"En 2024, la contribution totale du secteur extractif a atteint 455,99 milliards de francs CFA, doublant en moins de cinq ans", a-t-il déclaré en présentant le rapport 2024 de l'ITIE aux journalistes.
Les hydrocarbures ont insufflé une dynamique économique "nouvelle" en renforçant la place du secteur extractif dans l'économie sénégalaise. "Le sous-secteur des hydrocarbures, porté par les premiers flux de production, a engendré une progression remarquable : 77,7 milliards de francs CFA en 2024, contre 30,65 milliards en 2023", a-t-il indiqué.
M. Faye signale que "la montée en puissance" des fournisseurs locaux est l'un des enseignements "les plus marquants" du rapport 2024. "Leur volume de transactions est estimé à plus de 1 110 milliards de francs CFA. Il dépasse pour la première fois celui des fournisseurs étrangers, qui s'élève à 1 025 milliards de francs CFA", a-t-il relevé.
Cette évolution "rassurante" confirme la "pertinence" et l'"impact" de la politique menée par le Sénégal en matière de contenu local, estime le président du Comité national de ITIE.
Thialy Faye fait toutefois remarquer que les défis restent "nombreux", notamment l'absence d'alimentation du fonds de réhabilitation minière en 2023 et 2024. "Dans un contexte où les exigences environnementales et sociales se renforcent, l'opérationnalisation de ce fonds est un impératif", a-t-il dit.
"Dans un monde où l'appropriation souveraine des ressources naturelles devient un enjeu central, il nous faut oser emprunter un chemin nouveau, celui qui rompt avec une exploitation basée sur l'exportation brute des matières premières", a plaidé M. Faye, recommandant de "promouvoir la transformation locale, la création de richesses et la valorisation nationale" des ressources.
Ibrahima Guèye, le directeur de cabinet du Premier ministre, a rappelé que les pouvoirs publics sénégalais avaient pris l'"engagement" de poursuivre les efforts en vue d'une gestion "exemplaire" des ressources du pays. "La transparence, à elle seule, ne saurait suffire pour nous garantir une exploitation minière durable et prospère, mais elle est un important levier pour bâtir une politique extractive fondée sur l'équité, la durabilité et la viabilité", a-t-il analysé.
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"En 2024, la contribution totale du secteur extractif a atteint 455,99 milliards de francs CFA, doublant en moins de cinq ans", a-t-il déclaré en présentant le rapport 2024 de l'ITIE aux journalistes.
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M. Faye signale que "la montée en puissance" des fournisseurs locaux est l'un des enseignements "les plus marquants" du rapport 2024. "Leur volume de transactions est estimé à plus de 1 110 milliards de francs CFA. Il dépasse pour la première fois celui des fournisseurs étrangers, qui s'élève à 1 025 milliards de francs CFA", a-t-il relevé.
Cette évolution "rassurante" confirme la "pertinence" et l'"impact" de la politique menée par le Sénégal en matière de contenu local, estime le président du Comité national de ITIE.
Thialy Faye fait toutefois remarquer que les défis restent "nombreux", notamment l'absence d'alimentation du fonds de réhabilitation minière en 2023 et 2024. "Dans un contexte où les exigences environnementales et sociales se renforcent, l'opérationnalisation de ce fonds est un impératif", a-t-il dit.
"Dans un monde où l'appropriation souveraine des ressources naturelles devient un enjeu central, il nous faut oser emprunter un chemin nouveau, celui qui rompt avec une exploitation basée sur l'exportation brute des matières premières", a plaidé M. Faye, recommandant de "promouvoir la transformation locale, la création de richesses et la valorisation nationale" des ressources.
Ibrahima Guèye, le directeur de cabinet du Premier ministre, a rappelé que les pouvoirs publics sénégalais avaient pris l'"engagement" de poursuivre les efforts en vue d'une gestion "exemplaire" des ressources du pays. "La transparence, à elle seule, ne saurait suffire pour nous garantir une exploitation minière durable et prospère, mais elle est un important levier pour bâtir une politique extractive fondée sur l'équité, la durabilité et la viabilité", a-t-il analysé.
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