Le gouvernement brésilien a refusé la nomination de Gali Dagan, ancien ambassadeur d’Israël en Colombie, au poste d’ambassadeur à Brasília. L’information, révélée lundi par la presse locale, illustre une nouvelle étape dans la montée des tensions diplomatiques entre le Brésil et Israël.
Cette décision s’inscrit dans une ligne politique clairement assumée par le président Luiz Inácio Lula da Silva, qui affirme son soutien au peuple palestinien face à ce qu’il qualifie de persécution menée par Israël.
Le refus de cette accréditation vient renforcer une série d’actes symboliques récents : le retrait du Brésil de l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA), jugée trop alignée sur la diplomatie israélienne, et l’adhésion à la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice (CIJ) accusant Israël de « génocide » à Gaza.
Pour Brasília, cette prise de position traduisent une volonté affichée en faveur de la cause palestinienne.