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Affaire Khalifa Sall : La police et le parquet s’accusent de…

Mardi 17 Juillet 2018

Affaire Khalifa Sall : La police et le parquet s’accusent de…
La décision de la Cour de Justice de la Cedeao secoue la justice. La police et le parquet s’accusent mutuellement d’avoir violé les droits du prévenu dans la procédure. Dans son verdict, la Cour de justice de la Cedeao épingle l’Etat pour violation des droits de l’accusé, notamment pour non assistance de l’avocat dès les premières heures de la garde à vue. La police accuse Serigne Bassirou Gueye, qui botte en touche. Les officiers de police chargés à l’époque d’interroger Khalifa Sall ont fait toutes les notifications d’usage au maire de Dakar.

Dont celle relative à la présence d’un avocat comme le permet le Code de procédure pénale sénégalais et les textes de la Cedeao, selon les révélations faites à la Rfm. C’est pour cela, renseigne la source, qu’un avocat comme Me El Hadji Diouf a pu accéder aux locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) dès les premières heures de l’interpellation de Khalifa Sall. Et, a pu parler à son client. Mais la présence de l’avocat aurait été brutalement écourtée par un coup de fil du Procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye.

Du côté de la Dic, rapporte la Rfm, s’il y a « vice de forme », c’est bien la faute du Procureur. Accusation battue en brèche par le Parquet. Un interlocuteur proche du dossier dans le bureau du Procureur, contacté par la source, note que « jamais Serigne Bassirou Gueye n’a appelé au téléphone les policiers enquêteurs pour empêcher la présence d’un avocat pendant l’interrogatoire du maire de Dakar ».

Le même interlocuteur ajoute d’ailleurs que « la présence des avocats n’était pas obligatoire parce qu’on était à la phase interpellation et non dans le cadre d’une arrestation et d’une garde-à-vue ». A 24 heures de la tenue du procès en Appel de l’affaire de la Caisse d’avance de la Mairie de Dakar, le Parquet semble écarter toute idée de « reprise de toute la procédure » de cette affaire Khalifa Sall.

Dans le bureau du Procureur, on estime que la Cour de justice de la Cedeao a déjà réparé tous les préjudices qu’elle soulève dans son arrêt en demandant à l’Etat sénégalais de payer 35 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts à Khalifa Sall, indique la Rfm. La Cour d’appel de Dakar doit statuer, mercredi, sur la libération de Khalifa Sall.

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1.Posté par diatta le 17/07/2018 15:45 | Alerter
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quel honte petit à petit on vous apprendra ce que c'est la et la démocratie je croix que les deux parties ignorent la loi en ce qui concerne une poursuite judiciaire
je lance un appel aux hommes de tenues que macky ne fait que vous vendre à travers son esprit de vengeance le sénégal est pour nous vous y compris et il ne mérite pas des hommes que notre sous prétexte président .si vraiment on disait la vérité depuis le début aujourd'hui on ne serait pas démenti par tout dans en general et l'afrique en particulier.tout ce ridicule est du à macky ce pays de cheikh amadou ,de senghor et de abdoulaye wade mérite autre chose que ça

2.Posté par Xunxunöor le 17/07/2018 16:34 | Alerter
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Un vrai charabia, du sieur Diatta...Nous nous attendons à des réactions objectives sur l'article, et non à des attaques sans tête ni queue...

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