Un atelier de sensibilisation des prestataires de soins sur les violences gynécologiques et obstétricales (VGO) se tient du 10 au 15 novembre à Saint-Louis, sous l’initiative conjointe de la Direction régionale de la santé et du Ministère de la Famille, avec l’appui d’ONU Femmes.
Maïmouna Senghor, représentante de la direction régionale de la santé, a rappelé que les VGO sont une réalité bien présente, mais encore trop souvent taboue dans les structures de santé.
L’atelier vise à renforcer les capacités des prestataires de soins, déjà formés auparavant, à travers des rappels sur les droits des patients, mais aussi sur les devoirs de la communauté dans l’environnement hospitalier.
Elle a souligné l’importance d’une approche globale. « Il faut un tout pour faire un monde. Sensibiliser les prestataires et impliquer la communauté, c’est ensemble que nous pourrons lutter efficacement contre ce fléau », a-t-elle dit.
Adja Ndatté Ka, cheffe de service au Ministère de la Famille, a, de son côté, insisté sur les conséquences sociales des violences dans les structures sanitaires.
« Beaucoup de femmes refusent d’aller à l’hôpital à cause du langage dégradant ou des pratiques abusives dont elles sont victimes. Il est temps d’en parler et de trouver des solutions concrètes », a-t-elle renseigné.
Le programme de l’atelier a d’abord ciblé les acteurs communautaires et élus locaux, les deux premiers jours, avant de se concentrer sur les prestataires de santé pour les trois journées suivantes.
Le but est de promouvoir une approche éthique, humaniste et respectueuse dans la prestation des soins gynécologiques et obstétricaux au sein des établissements du département de Saint-Louis.

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