Un ressortissant malien présentant des symptômes renvoyant à la fiève Ebola a été mis en quarantaine par les services de l'hôpital de Ourossogui (nord), a-t-on appris du médecin-chef de la région médicale de Matam, le docteur Doudou Sène.
Ce patient établi à Ogo, un village situé à 5 Km de Ourossogui, était revenu récemment d'un séjour dans son pays d'origine où il aurait été en contact avec des ressortissants guinéens, a indiqué le docteur Sène.
Il souffrait de céphalées accompagnées de fortes fièvres – 40 degrés -, de douleurs articulaires et était en proie à des diarrhées sanglantes, a précisé le médecin-chef de la région médicale de Matam.
Des prélèvements ont été faits sur lui et envoyés à Dakar pour des analyses dont les résultats pourraient être disponibles dans les 48 heures.
Un médecin accompagné d'agents des services d'hygiène a été déjà envoyé sur place à Ogo pour pulvériser et désinfecter la demeure du patient de 27 ans, la moto ayant servi à le transporter jusqu'à l'hôpital ainsi que son conducteur.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ainsi que par animaux infectés. Il n'existe pas encore de traitement efficace, ni de vaccin contre cette maladie.
Le responsable de la région médicale de Matam a invité les populations à redoubler de vigilance et à davantage prendre en compte le dispositif de prévention décidé par les autorités médicales. Doudou Sène leur a surtout recommandé d'arrêter de ''donner la main à tort et à travers''.
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale Awa Marie Coll Seck avait appelé vendredi à la vigilance et à sérénité pour une meilleure observation des mesures d'hygiène édictées pour faire face à la fièvre hémorragique Ebola.
Le virus Ebola avait fait son apparition en Guinée en février dernier. Cette fièvre hémorragique a depuis continué à se propager en Afrique de l'Ouest même si la maladie reste concentrée sur le territoire guinéen, en Sierra Leone et au Liberia.
Le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) fait état de 932 morts au total, dont deux à Lagos (Nigeria), la plus grande métropole d’Afrique subsaharienne.
APS
Ce patient établi à Ogo, un village situé à 5 Km de Ourossogui, était revenu récemment d'un séjour dans son pays d'origine où il aurait été en contact avec des ressortissants guinéens, a indiqué le docteur Sène.
Il souffrait de céphalées accompagnées de fortes fièvres – 40 degrés -, de douleurs articulaires et était en proie à des diarrhées sanglantes, a précisé le médecin-chef de la région médicale de Matam.
Des prélèvements ont été faits sur lui et envoyés à Dakar pour des analyses dont les résultats pourraient être disponibles dans les 48 heures.
Un médecin accompagné d'agents des services d'hygiène a été déjà envoyé sur place à Ogo pour pulvériser et désinfecter la demeure du patient de 27 ans, la moto ayant servi à le transporter jusqu'à l'hôpital ainsi que son conducteur.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ainsi que par animaux infectés. Il n'existe pas encore de traitement efficace, ni de vaccin contre cette maladie.
Le responsable de la région médicale de Matam a invité les populations à redoubler de vigilance et à davantage prendre en compte le dispositif de prévention décidé par les autorités médicales. Doudou Sène leur a surtout recommandé d'arrêter de ''donner la main à tort et à travers''.
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale Awa Marie Coll Seck avait appelé vendredi à la vigilance et à sérénité pour une meilleure observation des mesures d'hygiène édictées pour faire face à la fièvre hémorragique Ebola.
Le virus Ebola avait fait son apparition en Guinée en février dernier. Cette fièvre hémorragique a depuis continué à se propager en Afrique de l'Ouest même si la maladie reste concentrée sur le territoire guinéen, en Sierra Leone et au Liberia.
Le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) fait état de 932 morts au total, dont deux à Lagos (Nigeria), la plus grande métropole d’Afrique subsaharienne.
APS