Organisée à l'initiative du pasteur Al Sharpton, figure des droits civiques aux Etats-Unis, cette manifestation qui appelait à la "Justice pour tous" ("Justice for all") rassemblait notamment les membres des familles de Michael Brown, Eric Garner et Tamir Rice, des Afro-Américains tués par des policiers blancs ces derniers mois.
Ces morts ont réveillé le spectre du racisme aux Etats-Unis et de nombreuses manifestations de protestation ont déjà eu lieu ces dernières semaines à travers le pays.
Celle de samedi promettait cependant d'être particulièrement suivie et plusieurs milliers de personnes, en majorité noires, étaient rassemblées dans le calme en fin de matinée sur la Freedom Plaza ("Place de la liberté"), dans le centre de la capitale américaine.
Le cortège, encadré par d'importantes forces de police, devait se diriger vers le Capitole, siège du Congrès, à partir de midi (17H00 GMT).
Les manifestants, souvent jeunes, déterminés, combatifs et parfois venus de très loin, scandaient "No justice, no peace" ("Pas de justice, pas de paix").
Des intervenants se succédaient sur un podium pour s'adresser à la foule: "Nous demandons au Congrès d'adopter une loi contre le profilage racial. Nous devons faire cesser cela dès maintenant. Nous sommes là aujourd'hui, nous serons là demain, nous resterons jusqu'à ce que le travail soit fait", a notamment lancé Laura Murphy, de l'Association de défense des libertés individuelles ACLU.
"Arrêtez les policiers tueurs"
Des dizaines de personnes venues de Ferguson, la ville du Missouri où a été tué Michael Brown en août, étaient aussi présentes: "C'est beau, nous sommes une famille. Nous sommes unis, nous tomberons unis", a dit une jeune fille alors que la foule levait le poing.
La femme d'Eric Garner, mort étouffé en juillet lors d'une interpellation musclée à New York, s'est également exprimée: "Je ne suis pas seulement là pour marcher pour Eric Garner, mais aussi pour toutes vos filles, vos fils, vos neveux et nièces, vos parents", a-t-elle dit.
Les banderoles des manifestants disaient: "Nous marchons pour mettre fin au profilage racial", "Le racisme est la maladie. La révolution est la solution", "Arrêtez les policiers tueurs", "Ne tirez pas, je suis blanc", ou encore "Les vies des noirs comptent".
"Dans ce pays vous êtes jugés selon votre apparence première mais nous ne sommes pas des pillards, des jihadistes ou des extrémistes, nous sommes des gens normaux", a témoigné un manifestant originaire de Somalie, Amer Abubakar, 32 ans, qui tenait un panneau disant: "Suis-je le prochain?" à être victime de violences policières.
De nombreuses pancartes disaient aussi "I can't breath" ("Je ne peux pas respirer"), reprenant les derniers mots d'Eric Garner, mort à 43 ans à Staten Island, un quartier de New York, en juillet après avoir été étouffé par des policiers qui tentaient de l'arrêter.
Des membres de la famille de Trayvon Martin, jeune homme noir de 17 ans abattu en février 2012 en Floride par un vigile alors qu'il se promenait sans armes dans un quartier résidentiel, participaient aussi à la manifestation à Washington.
Michael Brown, 18 ans, a été tué lors d'une altercation avec un policier début août à Ferguson (Missouri). Tamir Rice, 12 ans, a lui été abattu par un policier à Cleveland (Ohio) alors qu'il jouait avec un pistolet factice fin novembre. Akai Gurley, 28 ans, a été tué par un policier blanc, également fin novembre, à Brooklyn, après un coup de feu accidentel.
Deux grands jurys ont décidé de ne pas poursuivre les policiers impliqués dans les morts de Michael Brown et d'Eric Garner, ce qui a conduit à de nombreuses manifestations pour demander justice dans plusieurs grandes villes américaines ces derniers jours.
7sur7.be
Ces morts ont réveillé le spectre du racisme aux Etats-Unis et de nombreuses manifestations de protestation ont déjà eu lieu ces dernières semaines à travers le pays.
Celle de samedi promettait cependant d'être particulièrement suivie et plusieurs milliers de personnes, en majorité noires, étaient rassemblées dans le calme en fin de matinée sur la Freedom Plaza ("Place de la liberté"), dans le centre de la capitale américaine.
Le cortège, encadré par d'importantes forces de police, devait se diriger vers le Capitole, siège du Congrès, à partir de midi (17H00 GMT).
Les manifestants, souvent jeunes, déterminés, combatifs et parfois venus de très loin, scandaient "No justice, no peace" ("Pas de justice, pas de paix").
Des intervenants se succédaient sur un podium pour s'adresser à la foule: "Nous demandons au Congrès d'adopter une loi contre le profilage racial. Nous devons faire cesser cela dès maintenant. Nous sommes là aujourd'hui, nous serons là demain, nous resterons jusqu'à ce que le travail soit fait", a notamment lancé Laura Murphy, de l'Association de défense des libertés individuelles ACLU.
"Arrêtez les policiers tueurs"
Des dizaines de personnes venues de Ferguson, la ville du Missouri où a été tué Michael Brown en août, étaient aussi présentes: "C'est beau, nous sommes une famille. Nous sommes unis, nous tomberons unis", a dit une jeune fille alors que la foule levait le poing.
La femme d'Eric Garner, mort étouffé en juillet lors d'une interpellation musclée à New York, s'est également exprimée: "Je ne suis pas seulement là pour marcher pour Eric Garner, mais aussi pour toutes vos filles, vos fils, vos neveux et nièces, vos parents", a-t-elle dit.
Les banderoles des manifestants disaient: "Nous marchons pour mettre fin au profilage racial", "Le racisme est la maladie. La révolution est la solution", "Arrêtez les policiers tueurs", "Ne tirez pas, je suis blanc", ou encore "Les vies des noirs comptent".
"Dans ce pays vous êtes jugés selon votre apparence première mais nous ne sommes pas des pillards, des jihadistes ou des extrémistes, nous sommes des gens normaux", a témoigné un manifestant originaire de Somalie, Amer Abubakar, 32 ans, qui tenait un panneau disant: "Suis-je le prochain?" à être victime de violences policières.
De nombreuses pancartes disaient aussi "I can't breath" ("Je ne peux pas respirer"), reprenant les derniers mots d'Eric Garner, mort à 43 ans à Staten Island, un quartier de New York, en juillet après avoir été étouffé par des policiers qui tentaient de l'arrêter.
Des membres de la famille de Trayvon Martin, jeune homme noir de 17 ans abattu en février 2012 en Floride par un vigile alors qu'il se promenait sans armes dans un quartier résidentiel, participaient aussi à la manifestation à Washington.
Michael Brown, 18 ans, a été tué lors d'une altercation avec un policier début août à Ferguson (Missouri). Tamir Rice, 12 ans, a lui été abattu par un policier à Cleveland (Ohio) alors qu'il jouait avec un pistolet factice fin novembre. Akai Gurley, 28 ans, a été tué par un policier blanc, également fin novembre, à Brooklyn, après un coup de feu accidentel.
Deux grands jurys ont décidé de ne pas poursuivre les policiers impliqués dans les morts de Michael Brown et d'Eric Garner, ce qui a conduit à de nombreuses manifestations pour demander justice dans plusieurs grandes villes américaines ces derniers jours.
7sur7.be