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Moussa Ndiaye, le SG de la CCIA de Saint-Louis, exige un assainissement du système de distribution pour résoudre l’équation de la commercialisation du riz local

Jeudi 19 Avril 2012

Moussa Ndiaye, le SG de la CCIA de Saint-Louis, exige un assainissement du système de distribution pour résoudre l’équation de la commercialisation du riz local
Le secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (CCIA) de Saint-Louis, Moussa Ndiaye, suggère à l’Etat un assainissement du système de distribution, pour résoudre l’équation de la commercialisation du riz local.

‘’Il faut insister sur la chaine de distribution et assainir le système de cafouillage où on trouve tout le monde’’, a dit Moussa Ndiaye, dans un entretien accordé au Bulletin d’information économique (BIE) de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) du mois d’avril.

Moussa Ndiaye a rappelé que ‘’dans ce domaine précis, le ministère du Commerce a pris des initiatives assez intéressantes en encourageant la création d’une société de commercialisation du riz local’’.

‘’Il faudrait également, au niveau des producteurs, qu’il ait un engagement réel à travailler avec cette structure’’, a soutenu M. Ndiaye.

‘’Avec l’effet de l’offre et de la demande, souvent quand le prix est intéressant sur le marché local, certains producteurs ont tendance à vendre le produit hors territoire, à l’exporter de façon frauduleuse’’, a-t-il constaté

Pour lui, ‘’cela ne contribue pas à encourager les efforts du gouvernement, et non plus à régler le problème du consommateur qui veut un produit de qualité à un prix raisonnable’’.

Selon le secrétaire général de la CCIA de Saint-Louis, ‘’les producteurs doivent faire encore des efforts pour se conformer un peu à certaines normes et certains principes qui sont déjà définis par le gouvernement et qui sont en train d’être mis en œuvre pour améliorer la quantité et le rendement des productions rizicoles’’.

De son côté, a-t-il poursuivi, ‘’l’Etat doit encourager la mise en place de lignes de financement de la commercialisation des produits agricoles comme il y a eu des appuis au niveau de la production’’.

C’est dans ce sens également qu’il faudra ‘’contractualiser les relations entre distributeurs et producteurs’’ a-t-il fait savoir, demandant qu’à chaque fois qu’un distributeur ’’s’engage à acheter une production, que l’Etat joue le rôle d’arbitre, supervise les contrats’’.

Moussa Ndiaye a fait remarquer que ‘’si l’on parvient à régler ce problème par la contractualisation (...) c’est en ce moment seulement que le service régional du commerce aura des bases juridiques pour intervenir sur le terrain et assurer le contrôle’’.

‘’Tous les acteurs ont le devoir de faire des efforts supplémentaires pour une progression et une promotion de la filière riz. Parce que le riz est une denrée stratégique et pour cette raison, il faut des efforts pour la pérennisation de la production, l’amélioration quantitative, la promotion du produit pour le bien-être de chacun’’, soutient-il.

Avec l'APS


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