L’interprofession de la filière oignon du Sénégal a décidé de suspendre à partir de lundi, et pour une semaine, l’approvisionnement du marché national afin de permettre aux commerçants d’épuiser leurs stocks, a appris l’APS de son président, Mamadou Bâ.
‘’Nous avons décidé d’arrêter la distribution d’oignon à l’intérieur du pays à partir de dimanche minuit. Mais nous allons continuer à approvisionner la sous-région’’, a-t-il notamment déclaré à l’issue d’une rencontre des acteurs de la filière, à Potou, une localité du département de Louga (nord).
Il a assuré que plus aucun camion ne sortira pendant une semaine des centres de stockage du pays, dans la mesure où le marché est suffisamment approvisionné.
’’Des dizaines de camions sont actuellement dans l’impossibilité de décharger en raison d’un manque d’espaces de stockage. Cette situation est l’origine de la chute du prix du produit qui est passé de 200 à 125 francs le kilo’’, a-t-il déploré.
‘’Nous avions déjà pris cette décision, il y a quelques temps. Cela nous avait permis de vendre l’oignon sur le marché. Le marché est de nouveau saturé et il nous faut arrêter l’approvisionnement à nouveau’’, a insisté Bâ.
Outre cette suspension, un mémorandum sera rédigé et adressé au gouverneur de la région de Louga, en plus d’une tournée nationale de sensibilisation des acteurs.
Le président de l’interprofession oignon a ainsi informé qu’une rencontre sera organisée avec le ministère du Commerce et l’Agence de régulation des marchés pour l’application de ces mesures prises.
‘’Nous comptons aussi discuter avec les acteurs de l’agrobusiness, car nous voulons qu’ils gèlent la commercialisation de leurs oignons le temps de nous permettre d’écouler notre production ‘’, a-t-il ajouté.
‘’Chaque année, nous rencontrons ce genre de difficultés, mais la situation a empiré cette fois-ci à cause d’une concurrence déloyale des acteurs de l’agrobusiness’’, a de son côté regretté le président du collège des producteurs d’oignon du Sénégal, Boubacar Sall.
‘’L’autre problème est que nous n’avons pas reçu d’appui des autorités étatiques, surtout dans ce contexte de pandémie où nous avons perdu 35% de notre production’’, a-t-il soutenu non sans demander à la tutelle de les aider à acquérir des magasins de stockage adaptés à la chaleur des différentes zones de productions.
APS
‘’Nous avons décidé d’arrêter la distribution d’oignon à l’intérieur du pays à partir de dimanche minuit. Mais nous allons continuer à approvisionner la sous-région’’, a-t-il notamment déclaré à l’issue d’une rencontre des acteurs de la filière, à Potou, une localité du département de Louga (nord).
Il a assuré que plus aucun camion ne sortira pendant une semaine des centres de stockage du pays, dans la mesure où le marché est suffisamment approvisionné.
’’Des dizaines de camions sont actuellement dans l’impossibilité de décharger en raison d’un manque d’espaces de stockage. Cette situation est l’origine de la chute du prix du produit qui est passé de 200 à 125 francs le kilo’’, a-t-il déploré.
‘’Nous avions déjà pris cette décision, il y a quelques temps. Cela nous avait permis de vendre l’oignon sur le marché. Le marché est de nouveau saturé et il nous faut arrêter l’approvisionnement à nouveau’’, a insisté Bâ.
Outre cette suspension, un mémorandum sera rédigé et adressé au gouverneur de la région de Louga, en plus d’une tournée nationale de sensibilisation des acteurs.
Le président de l’interprofession oignon a ainsi informé qu’une rencontre sera organisée avec le ministère du Commerce et l’Agence de régulation des marchés pour l’application de ces mesures prises.
‘’Nous comptons aussi discuter avec les acteurs de l’agrobusiness, car nous voulons qu’ils gèlent la commercialisation de leurs oignons le temps de nous permettre d’écouler notre production ‘’, a-t-il ajouté.
‘’Chaque année, nous rencontrons ce genre de difficultés, mais la situation a empiré cette fois-ci à cause d’une concurrence déloyale des acteurs de l’agrobusiness’’, a de son côté regretté le président du collège des producteurs d’oignon du Sénégal, Boubacar Sall.
‘’L’autre problème est que nous n’avons pas reçu d’appui des autorités étatiques, surtout dans ce contexte de pandémie où nous avons perdu 35% de notre production’’, a-t-il soutenu non sans demander à la tutelle de les aider à acquérir des magasins de stockage adaptés à la chaleur des différentes zones de productions.
APS