Fin 2015, avec le scandale de corruption qui mine l’IAAF (la fédération internationale d’athlétisme), Serigne Bassirou Guèye brise le silence pour apporter la réplique à Oumar Sarr du parti démocratique sénégalais (PDS) et ses partisans cela suite à l’arrestation du parlementaire pour délit de « faux et usage de faux » et « diffusion de fausses nouvelles ». Son placement sous mandat de dépôt est considéré comme purement politique. Une fois de plus, l’enfant de Thilmakha (une localité de la région de Thiès), doit faire face aux critiques. L’ancien conseiller technique numéro 1 de l’ex premier ministre Aminata Touré, est cette fois-ci, accusé d’être à la solde du pouvoir.
Lundi 18 juillet 2016, l’opinion publique apprend avec soulagement, qu’il s’est autosaisi pour faire la lumière sur cette affaire de 74 milliards de francs CFA soulevée par l’ancien ministre Samuel Sarr et impliquant et un ex premier ministre en l’occurrence, Idrissa Seck président du parti Rewmi et président du conseil départemental de Thiès. Mais aussi, d’autres personnalités sénégalaises. Le lendemain mardi, surprise, le procureur renonce ou du moins suspend les auditions annoncées dans le cadre de l’enquête. Cette volte-face sème le doute surtout après la petite phrase lâchée par Macky Sall à Pikine, dans la banlieue de Dakar, répondant à une question d’une journaliste à ce sujet. Pour certains acteurs de la vie politique ou publique nationale, « cette suspension donne une mauvaise image de la justice sénégalaise ». Pour d’autres, l’arrêt des auditions montre que « l’initiative ne revenait pas au maître des poursuites ».
Le cinquantenaire diplômé du centre de formation judiciaire du Sénégal, a failli subir le même sort qu’Alioune Ndao, l’ex procureur spécial près la cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). En décembre 2014, il échappe de peu à un limogeage selon nos confrères du quotidien « L’AS ». Serigne Bassirou Guèye aurait dû céder son fauteuil lors du conseil supérieur de la magistrature qui allait suivre mais il n’y a pas eu de consensus autour de celui qui était pressenti pour le remplacer. Nous sommes en 2016 et il est toujours là en attendant bien sûr, la suite des évènements.
Ana Rocha Archipo.com
Lundi 18 juillet 2016, l’opinion publique apprend avec soulagement, qu’il s’est autosaisi pour faire la lumière sur cette affaire de 74 milliards de francs CFA soulevée par l’ancien ministre Samuel Sarr et impliquant et un ex premier ministre en l’occurrence, Idrissa Seck président du parti Rewmi et président du conseil départemental de Thiès. Mais aussi, d’autres personnalités sénégalaises. Le lendemain mardi, surprise, le procureur renonce ou du moins suspend les auditions annoncées dans le cadre de l’enquête. Cette volte-face sème le doute surtout après la petite phrase lâchée par Macky Sall à Pikine, dans la banlieue de Dakar, répondant à une question d’une journaliste à ce sujet. Pour certains acteurs de la vie politique ou publique nationale, « cette suspension donne une mauvaise image de la justice sénégalaise ». Pour d’autres, l’arrêt des auditions montre que « l’initiative ne revenait pas au maître des poursuites ».
Le cinquantenaire diplômé du centre de formation judiciaire du Sénégal, a failli subir le même sort qu’Alioune Ndao, l’ex procureur spécial près la cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). En décembre 2014, il échappe de peu à un limogeage selon nos confrères du quotidien « L’AS ». Serigne Bassirou Guèye aurait dû céder son fauteuil lors du conseil supérieur de la magistrature qui allait suivre mais il n’y a pas eu de consensus autour de celui qui était pressenti pour le remplacer. Nous sommes en 2016 et il est toujours là en attendant bien sûr, la suite des évènements.
Ana Rocha Archipo.com