M. BOCOUM, tout au début de ses propos a insisté sur l’importance du patrimoine mondial qui est la locomotive du développement de tout pays qui se veut émergent. Sur ce, le conférencier a rappelé les différentes conventions qui portent sur le patrimoine culturel mondial et les enjeux majeurs qui rodent autour.
De ce fait, selon le directeur du patrimoine culturel du Sénégal, les sites dont dispose le pays et plus précisément la région de Saint-Louis, possèdent une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art et de la science.
Néanmoins, ce patrimoine qui nous intéresse est en proie à une multitude de problèmes telle une explosion urbaine et une spéculation foncière par le biais de l’équipement urbain qui mène à la destruction des sites classés patrimoine mondial par l’UNESCO.
Ainsi, pour obvier à ces problèmes, M.BOCOUM souligne des mesures draconiennes en prônant une fiscalité positive pour assurer la sauvegarde du patrimoine, la délocalisation de certains matériaux pour mieux préserver notre patrimoine.
A la question brûlante et cruciale qui taraude l’esprit de tous ses compatriotes à savoir s’ « il existe un patrimoine francophone en partage », au conférencier de répondre par l’affirmatif en faisant appel à différents facteurs tels une langue universelle, une communauté du destin et une monnaie commune en Afrique pour conforter le tissu économique. En somme, selon les mots de M. BOCOUM, la sauvegarde de l’héritage immobilier (les villes de Gorée, Saint-Louis) demeure un pilier fondamental pour le respect de la diversité culturelle. Dés lors, une mise en place d’un réseau du patrimoine francophone s’avère plus qu’urgente car la culture est la seule référence qui peut être objectivement en partage.
Eu égard à tous les avantages que présente ce creuset offert par l’organisation de ce XVe sommet, le directeur souligne que la fédération du patrimoine mondial ne peut avoir lieu que dans la prise en charge de la totalité de nos expressions culturelles, mieux il affirme avec hargne que « le développement du Sénégal ne peut se faire tout en laissant en rade les différentes cultures qui le composent ».
En guise de conclusion, le conférencier tient à expliquer le retard accusé par le pays est dû au statut de consommateurs de ses habitants et pour booster son économie, il va falloir d’emblée « tuer le consommateur » pour déboucher sur le producteur.
En marge de cette conférence saluée par la présence du recteur de l’U.G.B, M. Baydallaye KANE, un point de presse est tenu par ce dernier pour revenir sur l’importance de ce XVe Sommet susmentionné qui peut être d’un apport inestimable pour le pays selon l’intervention de M. KANE si l’on s’approprie d’abord de notre patrimoine culturel en s’ « enracinant d’abord avant de s’ouvrir aux apports des civilisations de l’Occident » finit par marteler le recteur à l’instar du Président- Poète L. S. Senghor qui affirmait qu’ « au rendez-vous du donner et du recevoir, il faut partir avec quelque chose ».
WELY MBOW
De ce fait, selon le directeur du patrimoine culturel du Sénégal, les sites dont dispose le pays et plus précisément la région de Saint-Louis, possèdent une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art et de la science.
Néanmoins, ce patrimoine qui nous intéresse est en proie à une multitude de problèmes telle une explosion urbaine et une spéculation foncière par le biais de l’équipement urbain qui mène à la destruction des sites classés patrimoine mondial par l’UNESCO.
Ainsi, pour obvier à ces problèmes, M.BOCOUM souligne des mesures draconiennes en prônant une fiscalité positive pour assurer la sauvegarde du patrimoine, la délocalisation de certains matériaux pour mieux préserver notre patrimoine.
A la question brûlante et cruciale qui taraude l’esprit de tous ses compatriotes à savoir s’ « il existe un patrimoine francophone en partage », au conférencier de répondre par l’affirmatif en faisant appel à différents facteurs tels une langue universelle, une communauté du destin et une monnaie commune en Afrique pour conforter le tissu économique. En somme, selon les mots de M. BOCOUM, la sauvegarde de l’héritage immobilier (les villes de Gorée, Saint-Louis) demeure un pilier fondamental pour le respect de la diversité culturelle. Dés lors, une mise en place d’un réseau du patrimoine francophone s’avère plus qu’urgente car la culture est la seule référence qui peut être objectivement en partage.
Eu égard à tous les avantages que présente ce creuset offert par l’organisation de ce XVe sommet, le directeur souligne que la fédération du patrimoine mondial ne peut avoir lieu que dans la prise en charge de la totalité de nos expressions culturelles, mieux il affirme avec hargne que « le développement du Sénégal ne peut se faire tout en laissant en rade les différentes cultures qui le composent ».
En guise de conclusion, le conférencier tient à expliquer le retard accusé par le pays est dû au statut de consommateurs de ses habitants et pour booster son économie, il va falloir d’emblée « tuer le consommateur » pour déboucher sur le producteur.
En marge de cette conférence saluée par la présence du recteur de l’U.G.B, M. Baydallaye KANE, un point de presse est tenu par ce dernier pour revenir sur l’importance de ce XVe Sommet susmentionné qui peut être d’un apport inestimable pour le pays selon l’intervention de M. KANE si l’on s’approprie d’abord de notre patrimoine culturel en s’ « enracinant d’abord avant de s’ouvrir aux apports des civilisations de l’Occident » finit par marteler le recteur à l’instar du Président- Poète L. S. Senghor qui affirmait qu’ « au rendez-vous du donner et du recevoir, il faut partir avec quelque chose ».
WELY MBOW