Le secrétaire général de l’ADM, Mamadou Wade a précisé qu’il sera question, dans une autre phase du projet, de valoriser les eaux de pluies qui demeurent une ressource vitale.
"Pour le moment, dans la hiérarchie des priorités, il s’agit de faire en sorte que les populations ne soient plus confrontées à des problèmes inondations", a insisté M. Wade, rappelant que le PROGEP, d’un coût de 57 milliards de francs CFA, est un projet intégré qui ne vise pas seulement la réalisation d’ouvrages de drainage des eaux.
Ce projet agit également sur la nécessité de permettre aux populations d’avoir plus de résilience face aux risques liés au changement climatique dans sa globalité, même si les inondations demeurent aussi un effet du changement climatique.
"Le PROGEP a pu bénéficier d’un financement additionnel qui lui a permis d’étendre son champ d’intervention à Saint-Louis et au pôle urbain de Diamniadio. On essaie de travailler, à la fois, sur la dimension lutte contre les inondations mais aussi sur d’autres problématiques comme l’érosion côtière et l’urbanisme", a révélé Mamadou Wade.
Le secrétaire général de l’ADM a informé de l’élaboration en cours de plan d’urbanisme de détail de Pikine et de Guédiawaye et un d’urbanisme tout court de Saint-Louis et ses environs.
APS