Connectez-vous
NDARINFO.COM
NDARINFO.COM NDARINFO.COM
NDARINFO.COM
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte

DIOUGOP : relogement définitif des sinistrés dans deux ans

Jeudi 26 Septembre 2019

Ces familles n’habiteront pas ad vitam æternam dans ces unités mobiles dont la durée de vie est estimée à trois ans tout au plus. Ces habitations sont temporaires. Elles y résideront le temps que les logements sociaux soient construits à proximité.

 « Ils nous ont promis que d’ici deux à trois ans, plus personne ne vivra sous les tentes et que nous aurons des maisons, de vraies maisons. Nous avons confiance parce que jusque-là, toutes les promesses ont été tenues », indique Mamadou Thiam.

En effet, sur le site de Djougop, le projet prévoit la construction de maisons en dur avec toutes les commodités nécessaires, pour permettre à ces familles de bénéficier d’un cadre de vie propice, viable, sécurisé, moderne et agréable. Insa Fall assure que les sinistrés seront tous relogés de façon définitive dès que les travaux d’aménagement et de construction des logements sociaux, seront terminés.

Au total, précise-t-il, 500 villas en dur seront construites et leur seront attribuées. Et l’environnementaliste de préciser que l’appel d’offres sera lancé prochainement pour sélectionner l’entreprise qui va démarrer les travaux pour le relogement définitif, l’aménagement de routes, l’électrification, etc.

« Ce site est susceptible d’accueillir au moins 10.000 personnes », souligne-t-il. Mais, précise-t-il, le relogement définitif ne prendra pas seulement en compte les sinistrés se trouvant actuellement sur le site. Le projet prévoit de reloger à Djougop tous les habitants dont les maisons se trouvent sur la bande de sécurité de 20 mètres de large longeant le littoral de la Langue de Barbarie.

Pour accompagner les sinistrés qui ont presque tout perdu, le projet prévoit également des activités génératrices de revenus (Agr) et autres projets d’investissements communautaires.

« Ces populations vivaient essentiellement de la pêche. On les a amenées sur la terre ferme, très loin de leur activité. C’est pourquoi le projet a prévu de les encadrer et d’initier des Agr », indique Insa Fall. Ces projets, dit-il, seront identifiés de concert avec les populations.

LE SOLEIL
 


Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Merci d'éviter les injures, les insultes et les attaques personnelles. Soyons courtois et respectueux et posons un dialogue positif, franc et fructueux. Les commentaires injurieux seront automatiquement bloqués. Merci d'éviter les trafics d'identité. Les messages des faiseurs de fraude sont immédiatement supprimés.