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De l’eau et du porc dans le poulet surgelé au Sénégal

Mardi 10 Décembre 2013

Une histoire à faire dresser les cheveux sur la tête : du poulet qui contient plus de 40 % d’eau pour augmenter son volume. Du poulet traité aux protéines d’autres animaux comme ceux qui sont strictement interdits dans les religions juive et musulmane. Ce poulet inonde le marché au Sénégal et dans d’autres pays en Afrique. Des entreprises en Allemagne et en Hollande font des manipulations génétiques pour que ces protéines ne soient pas détectables par les inspections sanitaires.
Le poulet représente aujourd’hui une industrie de milliards de dollars. Et les Africains en sont friands. On en veut toujours plus et pour moins cher. Il y a beaucoup d’argent et d’intérêts en jeu et surtout de lourds secrets à protéger.

Une presse européenne a eu l’aide d’un homme qui travaille dans l’industrie du poulet depuis de nombreuses années. Cet informateur anonyme indique : « C’est un milieu dur et il se passe des choses dont le public n’a aucune idée. Il y a des choses graves qui s’y passent et le monde entier doit être au courant. »

Cette même presse a fait analyser des filets de poulet congelé. Des échantillons ont été envoyés à un laboratoire public à Manchester et à la société ‘IdentiGEN’, un laboratoire de Dublin parmi les plus avancés au monde en matière de détection des espèces d’ADN.

L’enquête liste des sociétés du secteur alimentaire du Royaume-Uni et d’Irlande qui exportent du poulet surgelé au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Gabon. Certaines vendaient du poulet qui contenait plus d’eau que ce qu’elles prétendaient. Certaines avaient utilisé des additifs d’origine animale. Les tests de détection d’ADN de bœuf réalisés sur leur poulet s’étaient révélés positifs mais il y a aussi une autre chose.

De l’eau, du boeuf…et quoi d’autre?

Les inspecteurs au Royaume-Uni et en Irlande ont déjà trouvé de l’ADN de bœuf et de porc dans le poulet qui est exporté au Sénégal et dans d’autres pays en Afrique. L’ADN provenait des additifs – des protéines – qu’ils ajoutent au poulet pour retenir l’eau.

Les analystes du laboratoire de Manchester ont trouvé des taux élevés d’hydroxyproline, un marqueur du collagène. Le collagène est fait de protéines animales. Ce collagène provient du porc.

Le laboratoire IdentiGEN a analysé 12 filets de poulet congelé et a trouvé de l’ADN de bœuf dans la moitié des échantillons. Et de l’ADN de porc dans le poulet halal (viande tuée selon le rite musulman).

Des manipulations génétiques

Avec tout le poulet congelé qui inonde le Sénégal et l’Afrique, il est étrange que les autorités sanitaires ne trouvent pas plus de protéines de boeuf ou de porc dans cette viande. L’enquête mène jusqu’à une entreprise hollandaise qui fabrique des additifs alimentaires. L’on comprend alors pourquoi on rajoute des protéines de bœuf et de porc au poulet : parce ce qu’elles coûtent moins cher que les protéines de poulet.

Conclusion : nous avons tous mangé du porc au Sénégal.

Et Joyeux Noël avec vos poulets au…PORC.

Doudou Andy NGOM & Titi Romero.xibaaru.com


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