"C'est le Compostelle des aviateurs", a résumé Thierry Sentous, membre du comité d'organisation, lors d'un point presse jeudi à Toulouse. "Il y a des pèlerinages à pied, à vélo. En avion, il y a celui-là pour perpétuer les valeurs de l'Aéropostale".
Jusqu'au 6 octobre, les 18 avions, soit une cinquantaine de personnes au total, vont rejoindre Saint-Louis, sur l'embouchure du fleuve Sénégal, en longeant les côtes africaines, respectant ainsi les étapes historiques à l'instar des pionniers de l'aviation comme Mermoz et Saint-Exupéry.
Le retour se fait à Toulouse.
Un des moments forts du rallye est l'atterrissage en plein Sahara sur le poste historique du Cap Juby (aujourd'hui Tarfaya, Maroc). Antoine de Saint-Exupéry fut chef d'aérodrome sur cette escale de ravitaillement en 1927-28.
La première ligne ouverte, Toulouse-Barcelone, a été inaugurée fin 1918 par Pierre-Georges Latécoère, un entrepreneur né à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées qui, après avoir fabriqué des avions de guerre, s'est lancé dans l'aviation civile, en particulier le transport du courrier postal.
Cette ligne sera progressivement étendue vers le Maroc, le Sénégal et l'Amérique du Sud, écrivant une des plus belles pages de l'aviation civile.
Lors du rallye, les pilotes volent "à vue, comme à l'époque", à une vitesse de 200 km/heure sur des monomoteurs équipés de moteurs avec une technologie moderne, a souligné le président de la compétition Jean-Jacques Galy.
A l'époque de l'Aéropostale, la première panne survenait après seulement 50 heures de vol. "Mais ce n'est pas une course de vitesse. Il y a des épreuves d'orientation, de consommation d'essence. Pour gagner, il faut être persévérant et constituer une bonne équipe", a-t-il conclu.
http://www.rallyetoulousesaintlouis.com
Jusqu'au 6 octobre, les 18 avions, soit une cinquantaine de personnes au total, vont rejoindre Saint-Louis, sur l'embouchure du fleuve Sénégal, en longeant les côtes africaines, respectant ainsi les étapes historiques à l'instar des pionniers de l'aviation comme Mermoz et Saint-Exupéry.
Le retour se fait à Toulouse.
Un des moments forts du rallye est l'atterrissage en plein Sahara sur le poste historique du Cap Juby (aujourd'hui Tarfaya, Maroc). Antoine de Saint-Exupéry fut chef d'aérodrome sur cette escale de ravitaillement en 1927-28.
La première ligne ouverte, Toulouse-Barcelone, a été inaugurée fin 1918 par Pierre-Georges Latécoère, un entrepreneur né à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées qui, après avoir fabriqué des avions de guerre, s'est lancé dans l'aviation civile, en particulier le transport du courrier postal.
Cette ligne sera progressivement étendue vers le Maroc, le Sénégal et l'Amérique du Sud, écrivant une des plus belles pages de l'aviation civile.
Lors du rallye, les pilotes volent "à vue, comme à l'époque", à une vitesse de 200 km/heure sur des monomoteurs équipés de moteurs avec une technologie moderne, a souligné le président de la compétition Jean-Jacques Galy.
A l'époque de l'Aéropostale, la première panne survenait après seulement 50 heures de vol. "Mais ce n'est pas une course de vitesse. Il y a des épreuves d'orientation, de consommation d'essence. Pour gagner, il faut être persévérant et constituer une bonne équipe", a-t-il conclu.
http://www.rallyetoulousesaintlouis.com