Il est l’écho même de la société »
Son Excellence Monsieur Macky Sall a reçu, ce mardi 12 mai 2015, à la Présidence de la République, des mains de monsieur Babacar Touré, Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), le rapport annuel de l’organe de régulation.
Occasion saisie par le Président Sall, pour se concerter, avec les membres du Cnra, « sur la vie de nos médias, dans leurs fonctions informative, délibérative, sociale et éducative » et échanger en profondeur sur les mutations induites par le passage prochain de l’analogique au numérique.
Pour le Chef de l’Etat, ces fonctions multiples de l’audiovisuel doivent prendre en compte la diversité de notre société : « cette diversité nous est chère. Elle gardera toute sa vitalité lorsque qu’elle trouve dans la pluralité des offres audiovisuelles, les conditions d’expression de toute sa richesse.
Cette nécessité d’une prise en compte de la diversité par l’audiovisuel est d’autant plus justifiée que, pour le Président, « l’audiovisuel n’est pas une industrie quelconque. Parce qu’il est l’écho même de la société, il ne remplit son véritable rôle que s’il résonne haut et fort pour chaque segment de la Nation sénégalaise, toutes sensibilités socio culturelles confondues ».
Les défis du passage au numérique
« J’ai conscience que le passage de l’analogique au numérique engendre de grands défis. Plus qu’une évolution, c’est une révolution du numérique qui s’annonce, avec ce qu’elle comporte comme stratégies, adaptations et investissements nouveaux. L’Etat sera donc aux côtés des acteurs pour aider à relever ces défis », soutient le chef de l’Etat.
Pour le Président Sall, avec l’appui du CNRA, « le Sénégal peut envisager sereinement la date butoir du 17 juin 2015 qui installera l’audiovisuel sénégalais dans l’ère de la modernité technologique. »
Notre pays passera du système analogique au numérique. L’accès aux médias sera plus équitable.
Pour le Chef de l’Etat, « Ce tournant historique que représente le passage de l’analogique au numérique aura comme effet immédiat la couverture nationale à moindre frais pour toutes les chaînes de télévision. Ainsi, l’accès aux médias audiovisuels se fera dans des conditions plus équitables pour l’ensemble de la population sénégalaise.
Ainsi, tous les indicateurs vont dans le sens du respect du calendrier qui devrait rendre effectif ce passage au mois de juin 2015. Dès lors, la nouvel enjeu est maintenant celui de l’accompagnement qu’il faut « réussir ».
C’est le sens du cadre juridique en cours d’élaboration pour « répondre aux nouveaux paradigmes de notre paysage audiovisuel, à travers un modèle économique viable et adapté aux opportunités nouvelles qui s’offrent aux professionnels du secteur ; notamment les éditeurs, diffuseurs et producteurs.
Il faut que les mentalités changent
« Mais le passage à la télévision numérique ne sera pas que matériel. Il aura aussi une exigence immatérielle non moins importante, parce qu’il demandera plus de responsabilité et de professionnalisme de la part des acteurs de la communication. Pour sa part, l’Etat continuera de veiller à l’aménagement de conditions optimales pour l’épanouissement de la profession et le libre accès à l’information plurielle », rassure le Chef de l’Etat.
La République est symbole de liberté (…) est aussi synonyme de responsabilité.
« Le droit à l’information et le droit de l’information ne peuvent aller l’un sans l’autre. D’où la nécessité de veiller à l’observance des règles d’éthique et de déontologie qui encadrent et valorisent la profession, à travers un traitement équilibré et équitable de l’information et le respect de la vie privée et de l’honorabilité de chaque citoyen ».
Le Chef de l’Etat de poursuivre que « des griefs sérieux et récurrents portent sur la frénésie de l’information sensationnelle, souvent sans vérification préalable, la question de la signalétique et, plus grave encore, l’exposition du public à des contenus inappropriés, y compris dans des débats ou émissions communément appelées « talk-show ». S’y ajoute la prolifération dans des sites internet de propos dont le contenu est parfois hors la loi.
Ce qui amène le Président de la République à souligner avec beaucoup de regrets, « la publication fréquente de documents classifiés ; une pratique qui met en péril les intérêts supérieurs de la Nation, voire sa sécurité.
Ces dérives constamment décriées par le CNRA et les organes d’autorégulation, sont préjudiciables à toute la société, en plus de porter gravement atteinte à la crédibilité même de la profession.
Pour beaucoup, elles alimentent l’impression de partis pris, de règlements de comptes, de chantages ou de pressions indues», ajoute-t-il.
Assainir le secteur des médias
Le Chef de l’Etat a appelé à « une mobilisation collective pour assainir, moraliser et redynamiser le secteur des médias, dans l’intérêt bien compris de ses véritables professionnels. »
Son Excellence Monsieur Macky Sall a reçu, ce mardi 12 mai 2015, à la Présidence de la République, des mains de monsieur Babacar Touré, Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), le rapport annuel de l’organe de régulation.
Occasion saisie par le Président Sall, pour se concerter, avec les membres du Cnra, « sur la vie de nos médias, dans leurs fonctions informative, délibérative, sociale et éducative » et échanger en profondeur sur les mutations induites par le passage prochain de l’analogique au numérique.
Pour le Chef de l’Etat, ces fonctions multiples de l’audiovisuel doivent prendre en compte la diversité de notre société : « cette diversité nous est chère. Elle gardera toute sa vitalité lorsque qu’elle trouve dans la pluralité des offres audiovisuelles, les conditions d’expression de toute sa richesse.
Cette nécessité d’une prise en compte de la diversité par l’audiovisuel est d’autant plus justifiée que, pour le Président, « l’audiovisuel n’est pas une industrie quelconque. Parce qu’il est l’écho même de la société, il ne remplit son véritable rôle que s’il résonne haut et fort pour chaque segment de la Nation sénégalaise, toutes sensibilités socio culturelles confondues ».
Les défis du passage au numérique
« J’ai conscience que le passage de l’analogique au numérique engendre de grands défis. Plus qu’une évolution, c’est une révolution du numérique qui s’annonce, avec ce qu’elle comporte comme stratégies, adaptations et investissements nouveaux. L’Etat sera donc aux côtés des acteurs pour aider à relever ces défis », soutient le chef de l’Etat.
Pour le Président Sall, avec l’appui du CNRA, « le Sénégal peut envisager sereinement la date butoir du 17 juin 2015 qui installera l’audiovisuel sénégalais dans l’ère de la modernité technologique. »
Notre pays passera du système analogique au numérique. L’accès aux médias sera plus équitable.
Pour le Chef de l’Etat, « Ce tournant historique que représente le passage de l’analogique au numérique aura comme effet immédiat la couverture nationale à moindre frais pour toutes les chaînes de télévision. Ainsi, l’accès aux médias audiovisuels se fera dans des conditions plus équitables pour l’ensemble de la population sénégalaise.
Ainsi, tous les indicateurs vont dans le sens du respect du calendrier qui devrait rendre effectif ce passage au mois de juin 2015. Dès lors, la nouvel enjeu est maintenant celui de l’accompagnement qu’il faut « réussir ».
C’est le sens du cadre juridique en cours d’élaboration pour « répondre aux nouveaux paradigmes de notre paysage audiovisuel, à travers un modèle économique viable et adapté aux opportunités nouvelles qui s’offrent aux professionnels du secteur ; notamment les éditeurs, diffuseurs et producteurs.
Il faut que les mentalités changent
« Mais le passage à la télévision numérique ne sera pas que matériel. Il aura aussi une exigence immatérielle non moins importante, parce qu’il demandera plus de responsabilité et de professionnalisme de la part des acteurs de la communication. Pour sa part, l’Etat continuera de veiller à l’aménagement de conditions optimales pour l’épanouissement de la profession et le libre accès à l’information plurielle », rassure le Chef de l’Etat.
La République est symbole de liberté (…) est aussi synonyme de responsabilité.
« Le droit à l’information et le droit de l’information ne peuvent aller l’un sans l’autre. D’où la nécessité de veiller à l’observance des règles d’éthique et de déontologie qui encadrent et valorisent la profession, à travers un traitement équilibré et équitable de l’information et le respect de la vie privée et de l’honorabilité de chaque citoyen ».
Le Chef de l’Etat de poursuivre que « des griefs sérieux et récurrents portent sur la frénésie de l’information sensationnelle, souvent sans vérification préalable, la question de la signalétique et, plus grave encore, l’exposition du public à des contenus inappropriés, y compris dans des débats ou émissions communément appelées « talk-show ». S’y ajoute la prolifération dans des sites internet de propos dont le contenu est parfois hors la loi.
Ce qui amène le Président de la République à souligner avec beaucoup de regrets, « la publication fréquente de documents classifiés ; une pratique qui met en péril les intérêts supérieurs de la Nation, voire sa sécurité.
Ces dérives constamment décriées par le CNRA et les organes d’autorégulation, sont préjudiciables à toute la société, en plus de porter gravement atteinte à la crédibilité même de la profession.
Pour beaucoup, elles alimentent l’impression de partis pris, de règlements de comptes, de chantages ou de pressions indues», ajoute-t-il.
Assainir le secteur des médias
Le Chef de l’Etat a appelé à « une mobilisation collective pour assainir, moraliser et redynamiser le secteur des médias, dans l’intérêt bien compris de ses véritables professionnels. »