L’atelier de validation du rapport diagnostic de l’étude des trois Plans communaux d’urbanisme intercommunal (PCUI) de l’agglomération de Saint-Louis a été tenu hier mardi en présence de membres des services techniques déconcentrés, d’élus des communes de Saint-Louis, Ndiebène Gandiol et Gandon et de partenaires au développement.
La rencontre « marque une étape décisive dans l’élaboration du futur Plan intercommunal d’urbanisme » , a déclaré Amadou Diouldé Diallo, expert urbain du Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP).
« La phase de diagnostic est essentielle. Si on passe à côté de ce diagnostic, on passera forcément à côté des solutions. Ce rapport reflète la réalité du terrain en tenant compte des contraintes, atouts et opportunités du territoire », a-t-il indiqué en marge des travaux.
Il a insisté sur le caractère participatif et inclusif du processus, soulignant la prise en compte des observations des services techniques et des acteurs locaux.
« La prochaine étape sera l’élaboration d’une stratégie ville durable pour l’agglomération », a précisé l’expert.
Selon lui, ce document constituera un outil de planification opérationnel facilitant l’accès au financement.
« Lorsqu’un maire se présentera devant un partenaire technique ou financier, muni d’un tel document approuvé par décret, les négociations seront beaucoup plus faciles », a-t-il expliqué.
Le plan intercommunal d’urbanisme identifiera des projets d’investissement prioritaires pour chaque commune, hiérarchisés par les populations et acteurs du territoire.
« Ces projets, soutenus par une volonté politique et validés par décret, rassureront les bailleurs et renforceront la crédibilité des communes dans la mobilisation de financements », a conclu M. Diallo.