Dans un entretien avec Jeune Afrique, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exprimé sans ambages sa position sur le traitement de l’opposant Ousmane Sonko et d’autres figures de l’opposition. « Vraiment, je n’ai aucun regret : tout ce qui a été fait l’a été selon les normes démocratiques les plus élevées. Force doit rester à la loi », a-t-il déclaré, soulignant son engagement envers la démocratie et l’état de droit.
Face aux critiques, le Président Sall a évoqué un incident spécifique où, selon lui, « De soi-disant militants de son parti ont tué des femmes innocentes en lançant des cocktails Molotov contre un bus de transport public dont ils avaient bloqué la porte. » Il a remis en question la légitimité des manifestations pour la libération de ceux qu’il considère comme coupables d’atrocités.
En réponse aux allégations de répression politique, notamment en ce qui concerne les condamnations de Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko, Macky Sall a défendu l’indépendance de la justice sénégalaise. Il a interrogé la notion selon laquelle les hommes politiques seraient au-dessus des lois, citant des exemples de comportements menaçants de la part de l’opposition.
« Si le Sénégal était une dictature, comme certains veulent le faire croire, pensez-vous sincèrement qu’il aurait pu passer une seule journée à m’insulter en boucle ? », a-t-il questionné, rejetant les accusations de gouvernance autoritaire.
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