Les émigrés Sénégalais soutiennent l’économie de notre pays, à l’image des autres ressortissants des autres pays envers leurs familles. En 2014, ils ont envoyé environ 842 milliards FCFA au Sénégal.
C’est ce que nous a appris hier, lundi 6 juillet, à Dakar, Moustapha Kébé, chargé de projet Jr Migration à l’Institut Panos, à l’occasion de l’atelier de formation à l’animation de débats radio et télévision sur le thème «Enjeux d’un débat sur les migrations» au Sénégal.
Les émigrés Sénégalais gardent des rapports soutenus avec leurs zones de départ. «Partir ne signifie pas rompre avec le terroir d’origine, voire le pays». Ceci est fondamental, nous déclare le chercheur Papa Demba Fall de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il s’exprimait hier, lundi 6 juillet, à l’occasion de l’atelier de formation à l’animation de débats radio et télévision sur le thème «Enjeux d’un débat sur les migrations» au Sénégal. «Au Sénégal, l’une des particularités c’est ce lien étroit qui est maintenu avec la communauté d’origine par le biais de transferts financiers, mais aussi matériels qui impactent l’espace et marquent le paysage», signale le chercheur qui poursuit que «les volumes d’argent transférés sont extrêmement importants parce que les gens gardent des liens avec leur famille».
Selon lui, la migration est omniprésente dans les villes sénégalaises. Il est d’ailleurs perceptible, dit-il, par la présence des nombreux points de transferts d’argent à travers le pays. Pour preuve, «c’est pourquoi on dit que dans certaines régions du Sénégal, n’eût été la migration, la situation aurait été désastreuse», poursuit Papa Demba Fall.
Pour étayer les propos du chercheur, Moustapha Kébé, chargé de projet Jr Migration à l’Institut Panos, a signalé que «les émigrés Sénégalais ont envoyé l’année dernière environ 842 milliards FCFA, ce qui constitue un soutien important à l’économie nationale». A part les soutiens pour la dépense de la famille, l’investissement communautaire occupe une place importante dans les actions des migrants vers le pays d’origine.
Dans une autre mesure, outre les dépenses quotidiennes, les fonds transférés servent souvent à bâtir des écoles, des maternités, à se procurer des ambulances, etc.
En revanche, Moustapha Kébé a également signalé que près de 100 milliards FCFA vont chaque année le chemin inverse. Cet argent est envoyé du Sénégal vers l’extérieur en soutien aux émigrés qui sont en difficulté.
Au plan global, selon la Banque Mondiale, 436 milliards de dollars Us sont transférés en Afrique de l’Ouest en 2014, soit 7,8% de plus qu’en 2013. Et les projections avancent le chiffre de 516 milliards dollars pour 2016.
Chérif FAYE
C’est ce que nous a appris hier, lundi 6 juillet, à Dakar, Moustapha Kébé, chargé de projet Jr Migration à l’Institut Panos, à l’occasion de l’atelier de formation à l’animation de débats radio et télévision sur le thème «Enjeux d’un débat sur les migrations» au Sénégal.
Les émigrés Sénégalais gardent des rapports soutenus avec leurs zones de départ. «Partir ne signifie pas rompre avec le terroir d’origine, voire le pays». Ceci est fondamental, nous déclare le chercheur Papa Demba Fall de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il s’exprimait hier, lundi 6 juillet, à l’occasion de l’atelier de formation à l’animation de débats radio et télévision sur le thème «Enjeux d’un débat sur les migrations» au Sénégal. «Au Sénégal, l’une des particularités c’est ce lien étroit qui est maintenu avec la communauté d’origine par le biais de transferts financiers, mais aussi matériels qui impactent l’espace et marquent le paysage», signale le chercheur qui poursuit que «les volumes d’argent transférés sont extrêmement importants parce que les gens gardent des liens avec leur famille».
Selon lui, la migration est omniprésente dans les villes sénégalaises. Il est d’ailleurs perceptible, dit-il, par la présence des nombreux points de transferts d’argent à travers le pays. Pour preuve, «c’est pourquoi on dit que dans certaines régions du Sénégal, n’eût été la migration, la situation aurait été désastreuse», poursuit Papa Demba Fall.
Pour étayer les propos du chercheur, Moustapha Kébé, chargé de projet Jr Migration à l’Institut Panos, a signalé que «les émigrés Sénégalais ont envoyé l’année dernière environ 842 milliards FCFA, ce qui constitue un soutien important à l’économie nationale». A part les soutiens pour la dépense de la famille, l’investissement communautaire occupe une place importante dans les actions des migrants vers le pays d’origine.
Dans une autre mesure, outre les dépenses quotidiennes, les fonds transférés servent souvent à bâtir des écoles, des maternités, à se procurer des ambulances, etc.
En revanche, Moustapha Kébé a également signalé que près de 100 milliards FCFA vont chaque année le chemin inverse. Cet argent est envoyé du Sénégal vers l’extérieur en soutien aux émigrés qui sont en difficulté.
Au plan global, selon la Banque Mondiale, 436 milliards de dollars Us sont transférés en Afrique de l’Ouest en 2014, soit 7,8% de plus qu’en 2013. Et les projections avancent le chiffre de 516 milliards dollars pour 2016.
Chérif FAYE