Les prévisions de recettes du budget général de l’État pour l’exercice 2026 s’élèvent à 6 188,8 milliards de francs CFA, contre 5 014,3 milliards en 2025, soit une hausse de 1 174,5 milliards, a annoncé jeudi le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, devant les députés de la Commission des finances et du contrôle budgétaire.
Accompagné de son collègue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, le ministre a exposé les grandes orientations budgétaires du gouvernement pour 2026, indique une note publiée sur la page Facebook de l’Assemblée nationale.
Les dépenses totales prévues dans la loi de finances initiale sont arrêtées à 7 433,9 milliards de FCFA, soit une progression de 12,4 %, orientée en priorité vers les secteurs sociaux et productifs, a précisé Cheikh Diba.
Le ministre a également indiqué que le déficit budgétaire, estimé à 7,8 % en 2025, devrait être ramené à 5,37 % en 2026, avant d’atteindre l’objectif de 3 % en 2027, conformément aux critères de convergence de l’UEMOA.
Selon lui, ces chiffres traduisent un rétablissement progressif de la discipline budgétaire, le renforcement de la crédibilité économique du pays et le renouvellement de la confiance des partenaires techniques et financiers.
Cette séance marque le début du marathon budgétaire, au cours duquel les députés vont examiner les grandes priorités économiques, sociales et financières du gouvernement pour l’année 2026.
À la suite des ministres en charge de l’Économie et des Finances, le ministre des Forces armées a défendu le projet de budget de son département devant les commissions concernées. Son budget a été adopté à la majorité des parlementaires.

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