"C'est le prochain chapitre dans l'histoire d'Apple", a affirmé le directeur général du groupe, Tim Cook, en présentant l'appareil lors d'un événement très attendu organisé en Californie. Tim Cook devait en effet y prouver que la marque à la pomme n'avait pas perdu sa capacité à innover en même temps que son prédécesseur, l'emblématique patron-fondateur Steve Jobs, décédé en 2011.
Prise de pouls
En un clin d'oeil à Steve Jobs, Tim Cook a repris sa formule devenue légendaire, "encore une chose", pour introduire la montre, décrite comme "l'appareil le plus personnel que nous ayons jamais créé". Elle sera disponible début 2015 au prix de départ de 349 dollars, avec deux tailles d'écrans tactiles et toute une série de bracelets interchangeables. Elle sera aussi équipée de capteurs permettant de surveiller le pouls de celui qui la porte et ses mouvements, ce qui permettra de l'utiliser pour évaluer sa forme, a souligné le vice-président d'Apple chargé du design, Jonathan Ive.
Beaucoup prédisent à l'Apple Watch, sur laquelle des spéculations couraient depuis plus d'un an, le même potentiel révolutionnaire qu'avaient eu à leur époque l'ordinateur Mac, le smartphone iPhone ou la tablette iPad. "Le lancement de l'iWatch sera l'un des plus importants et l'un des plus à même de renforcer la marque (Apple) depuis des années", avait ainsi prédit James McQuivey, un analyste du cabinet de recherche Forrester, dans un rapport montrant lundi qu'un quart des adultes américains sont prêts à acheter un accessoire vestimentaire électronique dans l'année à venir.
Le poignet est pour 42% d'entre eux l'endroit idéal pour le porter. "S'il satisfait les attentes, ça peut être le plus grand événement de mode de la saison", écrivait aussi la semaine dernière la responsable des pages mode du New York Times, Vanessa Friedman.
Un iPhone "Plus" grand format
Les accessoires électroniques "prêt-à-porter" sont considérés par les experts du secteur technologique comme le prochain grand moteur de croissance après les smartphones et les tablettes. Certains, comme le groupe internet Google, parient sur les lunettes, mais une série d'autres groupes (Samsung, LG, Motorola, Sony...) ont tenté de couper l'herbe sous le pied d'Apple en présentant déjà leurs propres montres, pour la plus grande part dès la semaine dernière.
Cela ne devrait pas empêcher le groupe à la pomme de vendre "des millions" de son nouvel appareil, selon Forrester, et ainsi de donner le vrai coup de pouce nécessaire à l'essor de ce type de produits. Toute cette agitation ferait presque oublier l'iPhone qui, sept ans après sa sortie, reste la première source de bénéfices d'Apple. Au cours de sa présentation, dont la diffusion sur internet a connu quelques couacs, le groupe informatique a aussi dévoilé deux nouveaux modèles d'iPhone, dont un très grand modèle.
L'iPhone 6 aura un écran de 4,7 pouces de diagonale (11,9 centimètres), contre 4 pouces (10,1 centimètres) pour les versions de l'an dernier. L'iPhone 6 "Plus" montera à 5,5 pouces (14 centimètres), marquant l'entrée d'Apple sur le créneau des "phablettes", des smartphones presque aussi grands que des tablettes et de plus en plus populaires auprès des consommateurs. Il a pris du retard sur ce marché où de nombreux concurrents, surtout asiatiques, se sont déjà positionnés.
Apple Pay
Le groupe américain a aussi annoncé son entrée sur un autre marché très lucratif, celui des services de paiements avec un système de porte-monnaie électronique baptisé ApplePay. Intégré aux nouveaux iPhone, il utilise la technologie de communication de proximité NFC et intègre un dispositif assurant la sécurité des données de paiement stockées. Cette technologie existe depuis plusieurs années, mais son adoption par Apple pourrait être le coup de pouce qui lui manquait pour vraiment décoller. Ce festival d'annonces était salué à Wall Street, où l'action Apple prenait 2,40% à 100,74 dollars vers 18H40 GMT.
Prise de pouls
En un clin d'oeil à Steve Jobs, Tim Cook a repris sa formule devenue légendaire, "encore une chose", pour introduire la montre, décrite comme "l'appareil le plus personnel que nous ayons jamais créé". Elle sera disponible début 2015 au prix de départ de 349 dollars, avec deux tailles d'écrans tactiles et toute une série de bracelets interchangeables. Elle sera aussi équipée de capteurs permettant de surveiller le pouls de celui qui la porte et ses mouvements, ce qui permettra de l'utiliser pour évaluer sa forme, a souligné le vice-président d'Apple chargé du design, Jonathan Ive.
Beaucoup prédisent à l'Apple Watch, sur laquelle des spéculations couraient depuis plus d'un an, le même potentiel révolutionnaire qu'avaient eu à leur époque l'ordinateur Mac, le smartphone iPhone ou la tablette iPad. "Le lancement de l'iWatch sera l'un des plus importants et l'un des plus à même de renforcer la marque (Apple) depuis des années", avait ainsi prédit James McQuivey, un analyste du cabinet de recherche Forrester, dans un rapport montrant lundi qu'un quart des adultes américains sont prêts à acheter un accessoire vestimentaire électronique dans l'année à venir.
Le poignet est pour 42% d'entre eux l'endroit idéal pour le porter. "S'il satisfait les attentes, ça peut être le plus grand événement de mode de la saison", écrivait aussi la semaine dernière la responsable des pages mode du New York Times, Vanessa Friedman.
Un iPhone "Plus" grand format
Les accessoires électroniques "prêt-à-porter" sont considérés par les experts du secteur technologique comme le prochain grand moteur de croissance après les smartphones et les tablettes. Certains, comme le groupe internet Google, parient sur les lunettes, mais une série d'autres groupes (Samsung, LG, Motorola, Sony...) ont tenté de couper l'herbe sous le pied d'Apple en présentant déjà leurs propres montres, pour la plus grande part dès la semaine dernière.
Cela ne devrait pas empêcher le groupe à la pomme de vendre "des millions" de son nouvel appareil, selon Forrester, et ainsi de donner le vrai coup de pouce nécessaire à l'essor de ce type de produits. Toute cette agitation ferait presque oublier l'iPhone qui, sept ans après sa sortie, reste la première source de bénéfices d'Apple. Au cours de sa présentation, dont la diffusion sur internet a connu quelques couacs, le groupe informatique a aussi dévoilé deux nouveaux modèles d'iPhone, dont un très grand modèle.
L'iPhone 6 aura un écran de 4,7 pouces de diagonale (11,9 centimètres), contre 4 pouces (10,1 centimètres) pour les versions de l'an dernier. L'iPhone 6 "Plus" montera à 5,5 pouces (14 centimètres), marquant l'entrée d'Apple sur le créneau des "phablettes", des smartphones presque aussi grands que des tablettes et de plus en plus populaires auprès des consommateurs. Il a pris du retard sur ce marché où de nombreux concurrents, surtout asiatiques, se sont déjà positionnés.
Apple Pay
Le groupe américain a aussi annoncé son entrée sur un autre marché très lucratif, celui des services de paiements avec un système de porte-monnaie électronique baptisé ApplePay. Intégré aux nouveaux iPhone, il utilise la technologie de communication de proximité NFC et intègre un dispositif assurant la sécurité des données de paiement stockées. Cette technologie existe depuis plusieurs années, mais son adoption par Apple pourrait être le coup de pouce qui lui manquait pour vraiment décoller. Ce festival d'annonces était salué à Wall Street, où l'action Apple prenait 2,40% à 100,74 dollars vers 18H40 GMT.