Monsieur le Président de la République,
Le Collectif des travailleurs du Conseil régional de Saint-Louis est un cadre au sein de laquelle sont réunis l’ensemble des agents du conseil régional.
Notre objectif, Excellence est d’attirer votre attention sur le sort qui sera réservé aux travailleurs des conseils régionaux du Sénégal, suite à l’adoption et la promulgation de l’acte 3 de la décentralisation. C’est un acte qui, désormais consacre au Sénégal deux ordres de collectivités locales, et en supprime l’existence des régions comme instance politique.
Cette décision qui découle de votre vision matérialisée, par ce choix politique mérite tout notre respect, même si nous n’adhérons pas totalement à cette démarche.
Cependant il se trouve que cette décision est lourde de conséquences sociales sachant qu’elle va jeter en pâture nombres de pères, mères de familles et autres responsables dans le lot des chômeurs, déjà pléthorique dans notre pays.
C’est pour cela, par ce mémorandum, nous manifestons notre indignation sur cet état de fait qui, non seulement nous a pris de court, mais nul part les travailleurs n’ont été associés à cette recomposition.
N’est-ce pas vous Monsieur le Président de la république, qui avait déclaré urbi et orbi qu’aucun ordre de collectivités locales n’allaient être supprimés ? Pourquoi ce volteface de dernière heure?
D’ailleurs l’attitude des députés de l’assemblée nationale vis-à-vis du texte de loi est une forte illustration de ce retournement de situation, qui aurait dû lui valoir un rejet systématique.
Nos députés étant ce qu’ils sont, nul ne pouvait espérer de leur part, une attitude autre, que celle-là.
En lieu et place du lancement de « l’acte III » de la Décentralisation, c’est à l’évaluation de la décentralisation de façon générale, de la réforme de 1996 en particulier qu’il fallait faire. Notre décentralisation est plus administrative que financière alors que les finances constituent un aspect essentiel voire fondamental dans sa mise en œuvre. Sans autonomie financière ou pouvoir budgétaire l’acte III de la décentralisation ne serait qu’une coquille vide.
Maintenant il nous revient à nous travailleurs des conseils régionaux, unis, de faire face à la nouvelle situation pour exiger:
- Notre redéploiement dans d’autres services en concertation avec les intéressés;
- Notre participation aux instances qui décideront de notre sort, afin de nous assurer du traitement intégral de l’ensemble des dossiers des travailleurs dans le respect de tous les avantages acquis.
- La mise en place urgente et sans délai de la fonction publique locale, avec l’extension du statut à tous les travailleurs des collectivités locales ;
- Nous sommes aujourd’hui au nombre de vingt-six (26) agents permanents et contractuels confondus .Ci-jointe la liste des agents.
- Nous restons solidaires aux camarades agents des régions du Sénégal
- Nous sommes prêts, et préparer à nous battre pour défendre la place qui est la nôtre dans l’environnement sociopolitique et économique de notre pays;
- Nous sommes engagés pour le combat que mène actuellement le comité national de crise installé par le collectif national.
Nous vous invitons Excellence à ne pas considérer ce désir de préserver nos emplois comme une déclaration de guerre, mais comme une volonté claire de prendre la place qui est la nôtre.
Quant à la suppression du Conseil régional en tant que entité politico administrative de la région, nous travailleurs du conseil régional de Saint-Louis, en tant que citoyens, fustigeons cette décision qui liquide notre cadre de travail. Et pourtant par le biais de la coopération cette institution a engrangé beaucoup de milliards pour le bien-être des populations. Nous pouvons donner en exemple le financement acquis du Lycée de Mboumba pour environ un montant de un milliard et tant d’autres projets que nous ne saurons cités dans ce document.
Pour conclure, ce présent mémorandum est adressé à son Excellence Monsieur le Président de la République gardien de la constitution par l’intermédiaire de Monsieur le Gouverneur de la région de Saint-Louis pour transmission.
Unis nous vaincrons.
Le collectif des agents du
Conseil Régional de Saint-Louis
Préambule de la présentation du mémorandum du collectif des travailleurs des conseils régionaux du Sénégal
Mesdames Mesdemoiselles Messieurs, permettez de souhaiter la bienvenue aux journalistes ici présent dans ce lieu historique de l’ex Assemblée Territoriale réhabilitée et qui abrite aujourd’hui le Conseil Régional de Saint-Louis.
Mes remerciements vont aussi à l’ensemble des collègues qui ont bien voulu me manifester leur confiance, en me choisissant comme leader de ce mouvement. Je les remercie pour leur accompagnement pour tout.
Ce point de presse est convoqué pour affirmer devant l’opinion nationale et internationale la position des travailleurs du Conseil Régional de Saint-Louis à travers la lecture de ce mémorandum adressé à son excellence Monsieur le Président de la République par les soins de Monsieur le Gouverneur de la région de Saint-Louis.
Notre objectif, Excellence est d’attirer l’attention de Monsieur le Président de la République sur le sort qui sera réservé aux travailleurs des conseils régionaux du Sénégal, suite à l’adoption et la promulgation de l’acte III de la décentralisation. C’est un acte qui, supprime l’existence des régions comme instance politique.
Cette décision politique découle de votre vision matérialisée mérite tout notre respect, même si nous n’adhérons pas totalement à cette démarche.
Cependant il se trouve que cette décision est lourde de conséquences sociales sachant qu’elle va jeter en pâture nombres de pères, mères de familles et autres responsables dans le lot des chômeurs, déjà pléthorique dans notre pays.
C’est pour cela, par ce mémorandum, nous manifestons notre indignation sur cet état de fait qui, non seulement nous a pris de court, mais nul part les travailleurs n’ont été associés à cette recomposition. Voila ainsi un pan de notre vécu va tomber par la perte de notre cadre de travail.
Nous pensons Aujourd’hui, qu’il était plus pertinent de faire l’évaluation de la décentralisation de façon générale et l’Etat devrait plutôt s’atteler à doter plus de moyens aux collectivités locales pour leur bon fonctionnement.
Le Collectif des travailleurs du Conseil régional de Saint-Louis est un cadre au sein de laquelle sont réunis l’ensemble des agents du conseil régional.
Notre objectif, Excellence est d’attirer votre attention sur le sort qui sera réservé aux travailleurs des conseils régionaux du Sénégal, suite à l’adoption et la promulgation de l’acte 3 de la décentralisation. C’est un acte qui, désormais consacre au Sénégal deux ordres de collectivités locales, et en supprime l’existence des régions comme instance politique.
Cette décision qui découle de votre vision matérialisée, par ce choix politique mérite tout notre respect, même si nous n’adhérons pas totalement à cette démarche.
Cependant il se trouve que cette décision est lourde de conséquences sociales sachant qu’elle va jeter en pâture nombres de pères, mères de familles et autres responsables dans le lot des chômeurs, déjà pléthorique dans notre pays.
C’est pour cela, par ce mémorandum, nous manifestons notre indignation sur cet état de fait qui, non seulement nous a pris de court, mais nul part les travailleurs n’ont été associés à cette recomposition.
N’est-ce pas vous Monsieur le Président de la république, qui avait déclaré urbi et orbi qu’aucun ordre de collectivités locales n’allaient être supprimés ? Pourquoi ce volteface de dernière heure?
D’ailleurs l’attitude des députés de l’assemblée nationale vis-à-vis du texte de loi est une forte illustration de ce retournement de situation, qui aurait dû lui valoir un rejet systématique.
Nos députés étant ce qu’ils sont, nul ne pouvait espérer de leur part, une attitude autre, que celle-là.
En lieu et place du lancement de « l’acte III » de la Décentralisation, c’est à l’évaluation de la décentralisation de façon générale, de la réforme de 1996 en particulier qu’il fallait faire. Notre décentralisation est plus administrative que financière alors que les finances constituent un aspect essentiel voire fondamental dans sa mise en œuvre. Sans autonomie financière ou pouvoir budgétaire l’acte III de la décentralisation ne serait qu’une coquille vide.
Maintenant il nous revient à nous travailleurs des conseils régionaux, unis, de faire face à la nouvelle situation pour exiger:
- Notre redéploiement dans d’autres services en concertation avec les intéressés;
- Notre participation aux instances qui décideront de notre sort, afin de nous assurer du traitement intégral de l’ensemble des dossiers des travailleurs dans le respect de tous les avantages acquis.
- La mise en place urgente et sans délai de la fonction publique locale, avec l’extension du statut à tous les travailleurs des collectivités locales ;
- Nous sommes aujourd’hui au nombre de vingt-six (26) agents permanents et contractuels confondus .Ci-jointe la liste des agents.
- Nous restons solidaires aux camarades agents des régions du Sénégal
- Nous sommes prêts, et préparer à nous battre pour défendre la place qui est la nôtre dans l’environnement sociopolitique et économique de notre pays;
- Nous sommes engagés pour le combat que mène actuellement le comité national de crise installé par le collectif national.
Nous vous invitons Excellence à ne pas considérer ce désir de préserver nos emplois comme une déclaration de guerre, mais comme une volonté claire de prendre la place qui est la nôtre.
Quant à la suppression du Conseil régional en tant que entité politico administrative de la région, nous travailleurs du conseil régional de Saint-Louis, en tant que citoyens, fustigeons cette décision qui liquide notre cadre de travail. Et pourtant par le biais de la coopération cette institution a engrangé beaucoup de milliards pour le bien-être des populations. Nous pouvons donner en exemple le financement acquis du Lycée de Mboumba pour environ un montant de un milliard et tant d’autres projets que nous ne saurons cités dans ce document.
Pour conclure, ce présent mémorandum est adressé à son Excellence Monsieur le Président de la République gardien de la constitution par l’intermédiaire de Monsieur le Gouverneur de la région de Saint-Louis pour transmission.
Unis nous vaincrons.
Le collectif des agents du
Conseil Régional de Saint-Louis
Préambule de la présentation du mémorandum du collectif des travailleurs des conseils régionaux du Sénégal
Mesdames Mesdemoiselles Messieurs, permettez de souhaiter la bienvenue aux journalistes ici présent dans ce lieu historique de l’ex Assemblée Territoriale réhabilitée et qui abrite aujourd’hui le Conseil Régional de Saint-Louis.
Mes remerciements vont aussi à l’ensemble des collègues qui ont bien voulu me manifester leur confiance, en me choisissant comme leader de ce mouvement. Je les remercie pour leur accompagnement pour tout.
Ce point de presse est convoqué pour affirmer devant l’opinion nationale et internationale la position des travailleurs du Conseil Régional de Saint-Louis à travers la lecture de ce mémorandum adressé à son excellence Monsieur le Président de la République par les soins de Monsieur le Gouverneur de la région de Saint-Louis.
Notre objectif, Excellence est d’attirer l’attention de Monsieur le Président de la République sur le sort qui sera réservé aux travailleurs des conseils régionaux du Sénégal, suite à l’adoption et la promulgation de l’acte III de la décentralisation. C’est un acte qui, supprime l’existence des régions comme instance politique.
Cette décision politique découle de votre vision matérialisée mérite tout notre respect, même si nous n’adhérons pas totalement à cette démarche.
Cependant il se trouve que cette décision est lourde de conséquences sociales sachant qu’elle va jeter en pâture nombres de pères, mères de familles et autres responsables dans le lot des chômeurs, déjà pléthorique dans notre pays.
C’est pour cela, par ce mémorandum, nous manifestons notre indignation sur cet état de fait qui, non seulement nous a pris de court, mais nul part les travailleurs n’ont été associés à cette recomposition. Voila ainsi un pan de notre vécu va tomber par la perte de notre cadre de travail.
Nous pensons Aujourd’hui, qu’il était plus pertinent de faire l’évaluation de la décentralisation de façon générale et l’Etat devrait plutôt s’atteler à doter plus de moyens aux collectivités locales pour leur bon fonctionnement.