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Khalifa Sall, responsable.

Lundi 28 Juillet 2014

khalifa sall responsable de la future gestion du conseil municipal


Grand Yoff: Khalifa Sall, responsable et comptable de la future gestion municipale
Au fur et à mesure que se succèdent les conseils municipaux à grand-yoff, nous sommes préoccupés par le bilan. Une question se pose : Il n’y aurait_il pour vous de grands trophées de chasse à exhiber ? Qu’allez-vous présenter lorsque les lampions se seront éteints ?

A défaut de satisfecit, il nous resterait encore nos mémoires pour penser, pour réfléchir à l’avenir, pour voir les choses autrement, penser autrement, car on apprend plus des échecs que des réussites.
Ceux qui ont connu de grands échecs et ont l’audace de penser à la mesure de ces échecs sont devenus ou redevenus de grands hommes. Quel est donc le secret de ceux qui perdent mais savent se redresser subrepticement et rebâtir sur les ruines de la défaite ?
Nous avons pu identifier 4 caractéristiques fondamentales : Premièrement, il y a qu’ils ne croient pas au mauvais sort, deuxièment il n’y a qu’ils restent persuadés qu’ils demeuraient les plus forts, troisièment il y a qu’ils se serrent les coudes et avancent en rangs serrés et quatrièment, il y a qu’ils sont persuadés que demain leur appartient.
Grand Yoff a démontré à la face du Sénégal, sa maturité et son sens de l’honneur au sortir des dernières élections municipales du 29 Juin 2014. Revenir sur ce qui s’est passé Khaf/Mimi ou Mimi/Khaf ne constituerait qu’une répétition de tout ce qui a été dit jusque là, donc nous préfèrons partager avec nos concitoyens ce que nous attendons de la nouvelle équipe municipale qui prendra fonction le 02 Août 2014. Ce qui n’exclut pas cependant un petit rappel auparavant.
En effet, les grand yoffois ont compris que nous n’avions pas besoin de nous entretuer pour choisir un Maire. Malgré les divers clivages politiques et les fortes divergences d’opinion, il est à relever que seul Grand Yoff doit être et rester notre parti et faisons tout pour que nos intérêts personnels et partisans ne puissent en aucun cas primer sur l’intérêt supérieur de Grand Yoff. Cet intérêt supérieur, entendu comme l’intérêt général, peut se résumer en ces temps, par la lutte contre l’insécurité, la redistribution des ressources aux populations et pas au seul Maire (Un maire doit être à l’écoute, ni hautain, ni lointain, ni mondain, un simple citoyen. Il sera au service de ses administrés, et ne négligera jamais ses semblables, il doit partir à la rencontre des femmes et des hommes de notre ville, tel un pèlerin), son cabinet, ses valets et laudateurs, l’égalité devant le service public municipal, l’emploi des jeunes qui n’est pas une prérogative de la commune mais des voies peuvent être ouvertes, l’accès à la santé même pour les plus pauvres, les inondations. La liste n’est pas exhaustive mais l’occasion sera saisie une prochaine fois pour communiquer largement sur tous ces maux qui gangrènent notre commune.
Ceci étant, parler de nos attentes quant à la future gestion municipale, nous permettra de convoquer la responsabilité de Khalifa Sall sur tout ce qui se fera à Grand Yoff car avec l’acte III de la décentralisation nous avons assisté à la suppression de la liste pour la ville de Dakar. Donc les populations de Grand Yoff ont massivement voté pour la liste Taxawou Dakar dirigée par Khalifa Sall malgré le fait qu’ils soient conscients que ce dernier n’allait pas administrer notre commune. Ainsi au soir du 29 Juin, Grand Yoff a fait un choix et dessiné l’avenir de sa commune. Grand Yoff a répondu à la question suivante: quel est le chemin que vous voulez prendre ?
Khalifa Sall candidat à l’élection du Maire de la ville de Dakar, a parlé donc directement aux Grand Yoffois, pour leur dire ce qu’il veut pour Grand Yoff. Et il nous a dit que ce qu’il lui veut, c’est le meilleur. Pendant la campagne, son énergie était dévouée à être avec nous, à parler aux grand yoffois, à les convaincre . Monsieur le Maire, vous êtes alors conscient de l’immense responsabilité qui pèse sur vos épaules : la responsabilité de redresser Grand Yoff, de l’arracher au fatalisme, notre Grand Yoff abandonné, méprisé, heurté, brutalisé, par des décennies de renoncement.
Les Grand Yoffois en ont soupé des fausses promesses et des discours immédiatement contredits par les faits. Les Grand Yoffois attendent l’espérance, et il faut admettre qu’en tout domaine ceux-ci sont pitoyables : sécurité, santé, pouvoir d’achat, chômage, éducation, formation, dépendance… Alors on vous le dit : cette campagne a été l’expression de l’espérance et de la colère. Oui, l’espérance d’un vrai changement, mais aussi la colère, qu’il est inutile de nier, de cacher. La colère légitime de tout Grand Yoff, oublié, invisible, pour des élites qui lui ont tourné le dos. Pire, qui l’a trahi. Combien de personnes ont eu à occuper des postes de responsabilité (députés, sénateurs , conseillers économiques et sociaux, directeurs généraux, ministres, P.C.A…) et qui jusqu’ici n’ont rien fait pour grand-yoff. Quand les personnes qui sont censés nous indiquer la voie à suivre nous jettent dans le précipice mais que dire ? Sachez aussi que nous en sommes pour beaucoup. Mais maintenant nous sommes loin d’être dupes, nous n’avons pas l’esprit plat comme un trottoir comme certains d’entre eux, nous n’avons pas non plus un grain de sable à la place du cerveau.
Parmi ceux-ci vous nourrissez sans doute notre espoir car Grand-yoff vous doit en grande partie ses réalisations et évidemment ses échecs. Sachez aussi que beaucoup de jeunes actifs sur la scène politique ou apolitique, n’avaient pas l’âge de voter quand vous exerçait pleinement vos fonctions (député,ministre…). Colère aussi parce que monte depuis des décennies ce terrible désespoir social qui touche maintenant une grande partie de notre commune, sans doute majoritaire, il naît de la confrontation avec ce qu’est devenu le système, celui d’un implacable descenseur social.
Abandonnés depuis longtemps par les pouvoirs successifs, les Grand Yoffois des milieux populaires comme Arafat, Cité Millionnaire, Khar Yalla furent les premiers à se sentir exclus au grand bonheur des cités nouvelles dont les occupants ne sont pas des grand yoffois de souche. Grand Yoff traditionnel est exclu de ce contrat social, oublié, et a donc compris très vite qu’il n’y avait pas d’avenir prévu pour eux et pour leur descendance.
En somme, ce sont ceux qu’on appelle le village de Grand Yoff qui comprirent aussi que le chemin que leur dessinaient les politiques de tout bord était en réalité une voie sans issue, une route piégée, les emmenant elles et les générations à venir vers la fin de la croyance autrefois fondée en de possibles lendemains meilleurs des classes moyennes à la dérive silencieuses donc oubliées pour finir par être complètement niées.
Ce Grand Yoff qui descend, génération après génération, comment nos dirigeants n’ont-ils pas entendu sa plainte silencieuse pour eux, assourdissante pour nous ! Cette réalité Cette réalité désolante, c’est celle que l’on ressent dans des milliers de familles à Grand Yoff : l’ascenseur social est en train de mourir. On vit moins bien que ses parents à son âge, et on craint, on redoute, on pressent souvent à juste titre que ses enfants vivront encore plus durement.
Il est plus difficile d’être jeune aujourd’hui qu’hier, plus difficile d’être parents, plus difficile d’être petits patrons. Beaucoup de signes montrent que cette impression colle à une réalité tenace : le chômage bien sûr n’a cessé de progresser jusqu’à concerner aujourd’hui une part démesurée de nos jeunes, y compris diplômés. Parmi nos jeunes, un sur quatre est au chômage. Comment l’accepter ?! Comment le tolérer ?! Combien de parents de nos jours angoissent en pensant à l’avenir de leurs enfants ?
Grand Yoff ne doit pas, ne peut pas se laisser aspirer dans cette spirale négative, qui a largement commencé. Comme on dit : c’est en tombant que les cavaliers apprennent à monter
Forts de cette disposition d’esprit, ils peuvent dès lors oser, et tout d’abord oser croire, et donc être capables d’oser d’entreprendre. C’est pourquoi nous vous demandons d’oser avouer certains échecs. Personne ne doit dire qu’il est tard pour bien faire, que nous ne pouvons plus reprendre le gouvernail et redresser la barre. Il faut que ceux qui gèrent le conseil municipal, mettent en œuvre les moyens dont nous disposons, ils sont nombreux, ils sont essentiellement humains et c’est là ce dont les grand-yoffois ont le plus besoin.
Votre devoir est de proposer un chemin à ce Grand Yoff qui descend. Un chemin positif, aux Grand Yoffois les plus pauvres une clé pour sortir du marasme, aux classes moyennes une solution pour remplacer le descenseur social par l’ascenseur social.
Vous n’avez pour relever ce défi aussi enthousiasmant qu’angoissant qu’un seul instrument, et ce n’est pas le pipeau magique nous le savons bien, mais bel et bien un projet patriote.
Oui, les classes moyennes qui descendent, ce Grand Yoff des oubliés, relèveront la tête si enfin une volonté politique se donne les moyens de les protéger. C’est bien la question des protections et du protectionnisme qu’il faut poser. On aide mieux quand on est plus exigeant. Cette règle fondamentale, on vous la suggère partout comme principe.
Les aides, les subventions et les secours aux indigents doivent faire l’objet d’une réforme de fond. Il faut simplifier un système d’aide aujourd’hui très opaque, et le recentrer sur ceux qui doivent naturellement en être les premiers bénéficiaires, dans le cadre du protectionnisme social : nous pensons aux familles nombreuses, aux femmes élevant seules leurs enfants, aux étudiants et aux jeunes travailleurs, aux personnes âgées isolées et aux personnes handicapées.
Grand Yoff a connu, trop de déceptions, trop de souffrances engendrées par des promesses de campagne sans lendemain, des promesses de campagne insincères ont éloigné trop de nos compatriotes de la politique avec un grand P.
Forts de ce constat, nous avons opté le concept DIEUM KANAM à grand yoff, dans les autres communes pour prétendre à un SENEGAL DIEUM KANAM.
Le développement de GRAND YOFF passera forcément par l’acception de nos échecs et de nos limites.
Il y a dans la vie un temps au cours duquel on accumule de l’expérience, parce qu’on travaille, on voyage, on échange avec les gens d’horizon divers, on monte des projets dont certains sont des réussites et d’autres des échecs. Puis il y a un temps pour la réflexion qui ne signifie pas qu’on sorte de l’action. Il y a des interrogations sur tout ce qui se fait en termes de politique de développement local, on se demande pourquoi depuis 1996 avec ces ressources humaines à notre chevet, ça n’a pas marché, peut-être nous avions fait un faux départ : c’est alors un temps de réflexion.
Il faut alors oser la remise en cause des idées préconçues, il faut oser faire bouger les lignes, oser réfléchir autrement, oser le développement, oser les changements, oser affronter les difficultés, oser le dialogue, oser proposer, oser dire la vérité, oser dire non aux lobbies partisans, oser relever les défis et enfin oser accepter que GRAND YOFF est très fatigué.
Nul n’est parfait, c’est vrai mais il y a un minimum.
Monsieur le Maire, Grand Yoff attend son heure, l’heure de sa renaissance ! Percevez furieusement son désir, son besoin de porter à sa tête des hommes et des femmes qui l’aiment profondément, qui lui seront pleinement dévoués.Votre expérience en politique intérieure comme extérieure doit vous permettre de prendre des contacts avec des personnes influentes qui sont disposées à contribuer à redynamiser notre commune. Dans certains domaines de compétences afin de générer des emplois, et prêts à s’investir pour grand-yoff, il faut absolument redorer son blason, rendre la parole aux grand-yoffois. Elle se veut verbale, la commune doit parler de ses atouts, de ses enfants, de ses femmes,
Donc menez ces hommes et ces femmes au service de leur commune car ils tirent leur élection de votre aura! Grand Yoff a un bel et long avenir devant lui. Il y a de la place pour toutes les filles et tous les fils de Grand Yoff. Grand Yoff vous a aidé et suivi ! Grand Yoff a laissé parler sa raison et écouter son cœur gonflé d’amour (DOMOU GRAND YOFF). Les recettes communales doivent revenir à ses administrés et à la commune.
Aucune malversation financière, ne sera cautionnée, un contrôle rigoureux qui sanctionnera
toute personne employée par la Mairie. Ainsi le patrimoine de la commune sera préservé. Bien vivre et bien vieillir dans une Ville sécurisée, redynamisée; avec toutes ses forces vives.
Monsieur le Maire, les populations de Grand Yoff vous ont rejoint dans la bataille pour leur commune, de toutes leurs forces, de toute leur âme ! Sachez que nous sommes sénégalais jusqu’aux os et surtout grand-yoffois jusqu’à la moelle.


Fait à Dakar, le 22/07/2014
LASS BADIANE
Administrateur de société
Président MOUVEMENT CITOYEN
DIEUM KANAM / GRAND YOFF
76 755-55-57 / 77 631-53-30