L'animateur de l'émission ''Senegal Ca Kanam'' sur la 2stv, Mamadou Sy Tounkara a présenté, samedi, une conférence sur le thème : ''le Sénégal, 50 ans d'indépendance après : état des lieux et perspectives''. L'enseignant-chercheur, accueilli par une forte mobilisation de la classe estudiantine.
''Il faut arrêter de dire que le Sénégal est un pays pauvre. Notre pays est béni par Dieu. Nous avons d'innombrables richesses naturelles propres et des ressources humaines de qualité. Le Sénégal se perçoit comme un pays pauvre alors qu'il est assis sur une mine d'or'', a-t-il dit en rappelant que ''Kanka Moussa, l'homme le plus riche des temps'' a puisé sa fortune au pays de la Téranga. ''Un pays comme cela ne peut pas être pauvre », soutient Tounkara.
Pour lui, le défi de l'émergence ne pourra être relevé sans une bonne politique éducative et une professionnalisation de l'enseignement supérieur, accompagnée d'une volonté des étudiants d'affronter les réalités du marché du travail.
''L'apprentissage et l'éducation sont des leviers efficaces pour mesurer si les défis de l'émergence sont correctement relevés'', ajoute M. Tounkara qui renseigne que le Sénégal soufre d'un taux d'analphabétisation de 58 %. « 67 % des femmes et 45% des hommes ne savent pas lire et écrire », a-t-il révélé.
Il a fustigé, par ailleurs, les conditions d'apprentissage inadéquates dans certaines universités sénégalaises, en donnant l'exemple de l'Université Cheikh Anta Diop dont l’effectif des étudiants actuel dépasse les capacités initiales.
'' Je ne mettrai pas mes enfants à l'Ucad. Elle ne forme pas des gens aptes à travailler. Le système n'est pas orienté vers la professionnalisation immédiate, a-t-il regratté.
« Le cadre n'est pas propice. Au lieu d'accueillir 28.000 étudiants, l'université de Dakar compte plus de 100.000. C'est ingérable d'un point de vue académique et social. Aujourd'hui, à l'Ucad, du balayeur au recteur, tout le monde est d'accord que le système ne marche pas. C'est un dispositif extraverti et qui ne progresse pas'', dénonce M. Tounkara.
« Beaucoup d'efforts ont été fournis dans le domaine de l'éducation, mais il y a toujours un gap sérieux. Si vous n'êtes pas bien formés, vous pouvez fournir beaucoup d'efforts, mais les résultats seront moindres'', a expliqué ce spécialiste en sciences politiques et relations internationales.
Ndarinfo.com
''Il faut arrêter de dire que le Sénégal est un pays pauvre. Notre pays est béni par Dieu. Nous avons d'innombrables richesses naturelles propres et des ressources humaines de qualité. Le Sénégal se perçoit comme un pays pauvre alors qu'il est assis sur une mine d'or'', a-t-il dit en rappelant que ''Kanka Moussa, l'homme le plus riche des temps'' a puisé sa fortune au pays de la Téranga. ''Un pays comme cela ne peut pas être pauvre », soutient Tounkara.
Pour lui, le défi de l'émergence ne pourra être relevé sans une bonne politique éducative et une professionnalisation de l'enseignement supérieur, accompagnée d'une volonté des étudiants d'affronter les réalités du marché du travail.
''L'apprentissage et l'éducation sont des leviers efficaces pour mesurer si les défis de l'émergence sont correctement relevés'', ajoute M. Tounkara qui renseigne que le Sénégal soufre d'un taux d'analphabétisation de 58 %. « 67 % des femmes et 45% des hommes ne savent pas lire et écrire », a-t-il révélé.
Il a fustigé, par ailleurs, les conditions d'apprentissage inadéquates dans certaines universités sénégalaises, en donnant l'exemple de l'Université Cheikh Anta Diop dont l’effectif des étudiants actuel dépasse les capacités initiales.
'' Je ne mettrai pas mes enfants à l'Ucad. Elle ne forme pas des gens aptes à travailler. Le système n'est pas orienté vers la professionnalisation immédiate, a-t-il regratté.
« Le cadre n'est pas propice. Au lieu d'accueillir 28.000 étudiants, l'université de Dakar compte plus de 100.000. C'est ingérable d'un point de vue académique et social. Aujourd'hui, à l'Ucad, du balayeur au recteur, tout le monde est d'accord que le système ne marche pas. C'est un dispositif extraverti et qui ne progresse pas'', dénonce M. Tounkara.
« Beaucoup d'efforts ont été fournis dans le domaine de l'éducation, mais il y a toujours un gap sérieux. Si vous n'êtes pas bien formés, vous pouvez fournir beaucoup d'efforts, mais les résultats seront moindres'', a expliqué ce spécialiste en sciences politiques et relations internationales.
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