Un avion IL-76 de l’armée malienne s’est crashé samedi dernier à Gao lors de son atterrissage, avec à son bord des hommes du groupe de mercenaires russes.
La junte militaire ne communique pas, mais les images parlent d’elles-mêmes. Une vidéo du crash d’un avion de transport de l’armée malienne intervenu samedi 23 septembre à Gao, dans le nord du Mali, circule depuis ce mercredi sur les réseaux sociaux.
On y voit l’appareil, un IL-76 de fabrication russe, atterrir, puis continuer sa course folle jusqu’à sortir de la piste. Il disparaît dans un panache de poussière puis explose.
L’avion appartenait à l'armée malienne et transportait notamment des militaires du groupe paramilitaire russe Wagner, a-t-on appris dimanche de source militaire et auprès des secours. Aucun bilan officiel n'a été communiqué mais le bilan humain et matériel est lourd, ont affirmé une source aéroportuaire et diplomatique sans s'avancer plus sur le nombre de victimes.
«L'avion qui s'est crashé appartient à l'armée malienne et je confirme que l'appareil était en mission à Gao avec des partenaires», a dit à l'AFP un responsable militaire malien. «Dimanche, les enquêteurs sont revenus sur le terrain.
Samedi soir, des blessés blancs ont été transportés par un autre avion vers une destination inconnue», a assuré une source aéroportuaire. «Lors de l'arrivée des rescapés hier à Gao, il n'y avait presque que des soldats russes de Wagner», a pour sa part affirmé une source proche des sapeurs-pompiers.
Coopération bilatérale avec la Russie
Les causes de l'accident ne sont pas connues mais un porte-parole de l'armée allemande, encore présente à Gao dans le cadre de la mission des Nations unies au Mali (Minusma), a dit que l'avion accidenté était un «modèle IL-76 de construction russe». L'aéroport militaire de Gao est utilisé aussi bien par l'armée malienne, que par ses partenaires russes ou la Minusma.
La junte au pouvoir au Mali a poussé vers la sortie la force anti-djihadiste française en 2022 et la force de l'ONU en 2023, pour se tourner militairement et politiquement vers la Russie. Elle dit s'être adjointe les services d'«instructeurs» dans le cadre d'une coopération bilatérale avec la Russie et dément la présence de Wagner, bien que la présence du groupe de sécurité russe soit communément acquise par les autres acteurs travaillant au Mali.
Ce crash s'est produit dans un contexte de tensions grandissantes entre les différents acteurs armés de la zone et l'armée malienne. Les régions de Tombouctou et Gao ont été depuis août le théâtre d'une succession d'attaques contre les positions de l'armée et contre les civils. L'armée et les groupes armés se disputent le contrôle du territoire au moment où la Minusma se retire.
Le Figaro avec AFP
La junte militaire ne communique pas, mais les images parlent d’elles-mêmes. Une vidéo du crash d’un avion de transport de l’armée malienne intervenu samedi 23 septembre à Gao, dans le nord du Mali, circule depuis ce mercredi sur les réseaux sociaux.
On y voit l’appareil, un IL-76 de fabrication russe, atterrir, puis continuer sa course folle jusqu’à sortir de la piste. Il disparaît dans un panache de poussière puis explose.
L’avion appartenait à l'armée malienne et transportait notamment des militaires du groupe paramilitaire russe Wagner, a-t-on appris dimanche de source militaire et auprès des secours. Aucun bilan officiel n'a été communiqué mais le bilan humain et matériel est lourd, ont affirmé une source aéroportuaire et diplomatique sans s'avancer plus sur le nombre de victimes.
«L'avion qui s'est crashé appartient à l'armée malienne et je confirme que l'appareil était en mission à Gao avec des partenaires», a dit à l'AFP un responsable militaire malien. «Dimanche, les enquêteurs sont revenus sur le terrain.
Samedi soir, des blessés blancs ont été transportés par un autre avion vers une destination inconnue», a assuré une source aéroportuaire. «Lors de l'arrivée des rescapés hier à Gao, il n'y avait presque que des soldats russes de Wagner», a pour sa part affirmé une source proche des sapeurs-pompiers.
Coopération bilatérale avec la Russie
Les causes de l'accident ne sont pas connues mais un porte-parole de l'armée allemande, encore présente à Gao dans le cadre de la mission des Nations unies au Mali (Minusma), a dit que l'avion accidenté était un «modèle IL-76 de construction russe». L'aéroport militaire de Gao est utilisé aussi bien par l'armée malienne, que par ses partenaires russes ou la Minusma.
La junte au pouvoir au Mali a poussé vers la sortie la force anti-djihadiste française en 2022 et la force de l'ONU en 2023, pour se tourner militairement et politiquement vers la Russie. Elle dit s'être adjointe les services d'«instructeurs» dans le cadre d'une coopération bilatérale avec la Russie et dément la présence de Wagner, bien que la présence du groupe de sécurité russe soit communément acquise par les autres acteurs travaillant au Mali.
Ce crash s'est produit dans un contexte de tensions grandissantes entre les différents acteurs armés de la zone et l'armée malienne. Les régions de Tombouctou et Gao ont été depuis août le théâtre d'une succession d'attaques contre les positions de l'armée et contre les civils. L'armée et les groupes armés se disputent le contrôle du territoire au moment où la Minusma se retire.
Le Figaro avec AFP