''La question de la délimitation de la frontière est au cœur de nos préoccupations communes'', a encore dit M. Ndiaye.
Il défendait, devant les députés, un projet de loi autorisant le président sénégalais à ratifier l’accord-cadre de coopération sous-régionale entre les gouvernements du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Guinée, de la Mauritanie et du Sénégal.
Cet accord-cadre sur la fixation des limites extérieures de leur plateau continental au-delà de 200 milles marins a été signé le 21 septembre 2010, à New York (Etats-Unis d’Amérique).
Il existe ''dans la diplomatie un principe élémentaire : le respect de la souveraineté des Etats. Vous ne pouvez pas imposer à un Etat ce que vous n'acceptez pas'', a rappelé Mankeur Ndiaye, en répondant à la députée Mbayang Guèye Dione.
Mme Dione a demandé au ministre des Affaires étrangères de veiller au règlement définitif des fréquents heurts entre pêcheurs sénégalais – ceux de Saint-Louis surtout – avec les garde-côtes mauritaniens.
Les frontières sont un sujet ''très complexe, surtout quand il s'agit des frontières maritimes'', a souligné Mankeur Ndiaye. ''Nous sommes en concertation avec les pêcheurs de Guet-Ndar (un quartier saint-louisien) pour voir comment éviter ce genre de conflit qui a causé des violences il y a quelques semaines.''
''Depuis des années, a insisté M. Ndiaye, nous avons développé une diplomatie tranquille de concertation permanente pour gérer au mieux les contradictions qui peuvent exister.''
''Et nous avons pu négocier avec la Mauritanie un certain nombre de quotas de pêche (...). Nous avons pu obtenir quelques licences de pêche l'année dernière, à la suite de la commission mixte avec la Mauritanie'', a par ailleurs rappelé Mankeur Ndiaye.
APS