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POUR BOOSTER LA PRODUCTION DE RIZ DANS LA VALLEE : Les professionnels copient sur la filière tomate

Mercredi 7 Mars 2012

POUR BOOSTER LA PRODUCTION DE RIZ DANS LA VALLEE : Les professionnels copient sur la filière tomate
A l’instar du comité tomate, les professionnels de la filière riz de la vallée du fleuve Sénégal ont décidé de s’organiser pour une redynamisation de leur secteur. En effet, ils se réunissent au Centre Interprofessionnel pour la Formation aux métiers de l’Agriculture (Cifa) de Ndiaye à Saint-Louis pour deux jours. Ceci, dans le but de réfléchir sur les voies qu’ils doivent explorer pour aboutir à ce résultat. Saliou Sarr, président du comité interprofessionnel du riz (Ciriz), explique cette rencontre par le fait que, «depuis plusieurs années, ce sont les producteurs qui produisent le paddy, qui se chargent de la transformation et même de la commercialisation du riz blanc. Chose qui est anormale en ce sens que, dans une filière, les producteurs doivent produire le paddy, les industriels achètent le paddy transformé et les commerçants vendent le riz blanc».

Mieux ajoute-t-il, «il y a eu un dysfonctionnement dans le comité interprofessionnel avec l’absence d’industriels forts comme au niveau de la tomate». C’est dans ce sens qu’ils ont jugé nécessaire de réunir, durant deux jours, les professionnels de la filière riz, pour discuter sur le nouveau contexte institutionnel du riz au Sénégal où co-existent, la société de promotion et de commercialisation du riz qu’il faut prendre en compte.

Il est question selon Saliou Sarr, «de réfléchir sur cette problématique et tenter de trouver une feuille de route qui puisse permettre aux acteurs de la filière d’avoir un comité dynamique à l’instar du comité tomate». Saliou Sarr dénonce également le manque d’organisation au niveau de la filière riz qui empêche d’atteindre les objectifs de 2015, fixés à une production d’un million de tonnes. Pour surmonter cet obstacle, il préconise un dialogue continu entre le producteur, l’industriel et le commerçant.

Il signale à cet effet qu’il y a des préalables qui sont les aménagements, le matériel agricole, la mise aux normes des industriels ayant une capacité de transformer le paddy et une source de financement adaptée. Il faut selon lui une forte volonté avec des moyens adéquats comme c’est le cas au niveau de la filière tomate.

Ivette DIOP (Correspondante)


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