Strategy Analytics les crédite d'une part de marché égale, de 19,6%. IDC octroie encore une courte avance à Samsung, avec 20,01% contre 19,85% pour la marque à la pomme. Ces chiffres contrastent nettement avec ceux des trois derniers mois de 2013, lorsque Samsung revendiquait environ 30% du marché, contre un peu plus de 17% seulement pour Apple.
Ce dernier a suscité entre-temps un véritable engouement avec ses nouveaux modèles, plus grands, sortis fin septembre, l'iPhone 6 et surtout l'iPhone 6 Plus -- qui lui a ouvert le marché des "phablettes", les smartphones aux écrans presque aussi larges que des tablettes très prisés en Asie. Les ventes d'iPhone se sont envolées de 90% sur un an à 74,5 millions d'unités, avec une explosion de la demande en Chine.
Cela a propulsé le bénéfice net trimestriel d'Apple au niveau historique de 18 milliards de dollars, du jamais vu pour une entreprise dans le monde quel que soit son secteur d'activité. Beaucoup moins en forme, Samsung a annoncé jeudi la première baisse de son bénéfice annuel en trois ans. Il n'a pas divulgué le niveau de ses ventes de smartphones, mais les cabinets de recherche estiment qu'elles ont reculé de plus de 10% sur un an.
Concurrence chinoise
Strategy Analytics souligne qu'outre la concurrence intense d'Apple dans le haut de gamme, le groupe sud-coréen est confronté dans le bas/milieu de gamme à la poussée des fabricants chinois (Lenovo, Huawei, Xiaomi) aux modèles toujours plus perfectionnés, mais moins chers. "Une poursuite du succès d'Apple, combinée avec les difficultés auxquelles est confronté Samsung, pourrait permettre à Apple de dépasser Samsung durant l'année 2015", prédit IDC dans son communiqué.
Ce serait un retour de balancier: Samsung, parti avec retard sur le créneau des smartphones dont l'iPhone avait été le pionnier, avait détrôné Apple comme numéro un mondial au troisième trimestre 2011. Reste à voir si le groupe américain peut maintenir son niveau de croissance sur la durée. "La réception de l'iPhone 6 Plus indique un grand potentiel pour les phablettes d'Apple, et devrait encore accentuer la tendance aux écrans plus grands", note l'étude également publiée jeudi par un autre cabinet, Juniper Research.
"Toutefois, les sorties potentielles de fabricants à bas prix pourrait accélérer leur expansion et réduire la part de marché d'Apple au fil du temps."
Trop dépendant de l'iPhone?
Ramon Llamas, un analyste d'IDC, prévoit aussi une exacerbation de la concurrence cette année, qui devrait emmener les prix moyens des appareils à la baisse. "Avec Lenovo qui a acheté Motorola, et Xiaomi qui a de plus grandes ambitions au-delà de la Chine, la pression concurrentielle va venir davantage du bas et moins du haut", juge-t-il. Ajouté à des marchés matures "de plus en plus dépendants des achats de remplacements au lieu des consommateurs qui achètent pour la première fois", il faut s'attendre selon lui à un nouveau ralentissement de la croissance des ventes de smartphones cette année.
Les 1,3 milliard d'appareils écoulés en 2014 tous fabricants confondus représentent déjà un rythme de progression de 27% à 29% selon les cabinets, après quelque 40% en 2013. Certains analystes se demandent aussi si Apple n'est pas devenu trop dépendant de l'iPhone, qui représentait 69% de son chiffre d'affaires au dernier trimestre. "Cette dépendance (...) a débouché sur un trimestre spectaculaire mais pourrait se transformer en handicap", prévenait dans une note cette semaine Colin Gillis, un analyste de BGC Partners.
"La concentration croissante des revenus d'Apple autour d'un produit unique (et en train d'arriver à maturité) suscite des inquiétudes", renchérit la société de recherche Trefis, anticipant une croissance moins rapide des ventes d'iPhone à l'avenir. Cela rend d'autant plus crucial le succès des nouveaux produits d'Apple, comme le système de paiements Apple Pay lancé l'an dernier ou la montre Apple Watch annoncée pour avril.
7sur7.be
Ce dernier a suscité entre-temps un véritable engouement avec ses nouveaux modèles, plus grands, sortis fin septembre, l'iPhone 6 et surtout l'iPhone 6 Plus -- qui lui a ouvert le marché des "phablettes", les smartphones aux écrans presque aussi larges que des tablettes très prisés en Asie. Les ventes d'iPhone se sont envolées de 90% sur un an à 74,5 millions d'unités, avec une explosion de la demande en Chine.
Cela a propulsé le bénéfice net trimestriel d'Apple au niveau historique de 18 milliards de dollars, du jamais vu pour une entreprise dans le monde quel que soit son secteur d'activité. Beaucoup moins en forme, Samsung a annoncé jeudi la première baisse de son bénéfice annuel en trois ans. Il n'a pas divulgué le niveau de ses ventes de smartphones, mais les cabinets de recherche estiment qu'elles ont reculé de plus de 10% sur un an.
Concurrence chinoise
Strategy Analytics souligne qu'outre la concurrence intense d'Apple dans le haut de gamme, le groupe sud-coréen est confronté dans le bas/milieu de gamme à la poussée des fabricants chinois (Lenovo, Huawei, Xiaomi) aux modèles toujours plus perfectionnés, mais moins chers. "Une poursuite du succès d'Apple, combinée avec les difficultés auxquelles est confronté Samsung, pourrait permettre à Apple de dépasser Samsung durant l'année 2015", prédit IDC dans son communiqué.
Ce serait un retour de balancier: Samsung, parti avec retard sur le créneau des smartphones dont l'iPhone avait été le pionnier, avait détrôné Apple comme numéro un mondial au troisième trimestre 2011. Reste à voir si le groupe américain peut maintenir son niveau de croissance sur la durée. "La réception de l'iPhone 6 Plus indique un grand potentiel pour les phablettes d'Apple, et devrait encore accentuer la tendance aux écrans plus grands", note l'étude également publiée jeudi par un autre cabinet, Juniper Research.
"Toutefois, les sorties potentielles de fabricants à bas prix pourrait accélérer leur expansion et réduire la part de marché d'Apple au fil du temps."
Trop dépendant de l'iPhone?
Ramon Llamas, un analyste d'IDC, prévoit aussi une exacerbation de la concurrence cette année, qui devrait emmener les prix moyens des appareils à la baisse. "Avec Lenovo qui a acheté Motorola, et Xiaomi qui a de plus grandes ambitions au-delà de la Chine, la pression concurrentielle va venir davantage du bas et moins du haut", juge-t-il. Ajouté à des marchés matures "de plus en plus dépendants des achats de remplacements au lieu des consommateurs qui achètent pour la première fois", il faut s'attendre selon lui à un nouveau ralentissement de la croissance des ventes de smartphones cette année.
Les 1,3 milliard d'appareils écoulés en 2014 tous fabricants confondus représentent déjà un rythme de progression de 27% à 29% selon les cabinets, après quelque 40% en 2013. Certains analystes se demandent aussi si Apple n'est pas devenu trop dépendant de l'iPhone, qui représentait 69% de son chiffre d'affaires au dernier trimestre. "Cette dépendance (...) a débouché sur un trimestre spectaculaire mais pourrait se transformer en handicap", prévenait dans une note cette semaine Colin Gillis, un analyste de BGC Partners.
"La concentration croissante des revenus d'Apple autour d'un produit unique (et en train d'arriver à maturité) suscite des inquiétudes", renchérit la société de recherche Trefis, anticipant une croissance moins rapide des ventes d'iPhone à l'avenir. Cela rend d'autant plus crucial le succès des nouveaux produits d'Apple, comme le système de paiements Apple Pay lancé l'an dernier ou la montre Apple Watch annoncée pour avril.
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