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08 mars- « le respect des droits des femmes a connu une grande amélioration au Sénégal, mais… » (Forum Civil)

Samedi 7 Mars 2015

La journée internationale de la femme est célébrée ce dimanche 08 mars 2015 partout dans le monde. Le Sénégal n’est pas aussi en reste. Les femmes du Forum civil ont saisi la célébration de cette journée pour tirer le bilan relatif au respect de leurs droits. D’emblée, Mme Fall Fatou Mbaye Sylla, présidente de la Convention nationale des femmes du Forum civil rappelle la place de la femme dans la société et dans le processus de développement. « La femme est le socle de notre société. La femme est au début et à la fin de tout processus dans notre société. Nous sommes mères, épouses et tantes (badiène). C’est sur ces trois fonctions que reposent toutes nos valeurs. Et on parle tout le temps de retour à nos valeurs. Renforcer la femme aura comme corollaire le renforcement de la famille et par extension de toute la société », a-t-elle rappelé.

Dans son analyse, elle renseigne : « Le respect des droits des femmes a connu une grande amélioration au Sénégal, mais beaucoup d’efforts restent à faire surtout dans l’accès aux instances de décisions, l’accès à la terre, l’autonomisation économique ». « Nous avons maintenant beaucoup de femmes qui occupent des postes de responsabilités et d’autres sont dans toutes les catégories socioprofessionnelles. Il y a aussi beaucoup de femmes dans les instances de prise de décisions. Il y a des femmes magistrates, médecins, ministre, député, bref il y a des femmes dans tous les domaines de compétences. Car, la compétence intellectuelle des femmes n’est plus à démontrer », a-t-elle reconnu.

Dans ses propos, Mme Fall n’a pas voulu comparer les deux régimes par rapport aux actes posés pour l’amélioration des droits des femmes. « Chacun des deux régimes qui se sont succédé a fait quelque chose. Donc chaque régime a fait un pas dans la lutte pour les droits des femmes. Je vais aller au-delà du régime du Président Wade. Depuis le temps du Président Senghor. Vous-vous rappelez qu’avec Senghor nous avons eu des femmes qui étaient des ministres de la République. Nous avons eu des députés. On a même introduit des langues nationales au niveau de l’Assemblée Nationale avec la brave Adja Arame Diène qui s’exprimait en wolof. Quand bien même, c’est le Président Wade qui a permis le vote de la loi sur la parité. Le Président Sall l’a parachevée avec sa mise en œuvre effective. »

Elle cite : « La loi sur la parité est certes fondamentale, mais n’est qu’une étape dans le long processus de cette lutte. Pour arriver à une prise en compte réelle des droits des femmes, il faudrait que nos dirigeants prennent en compte la dimension genre dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques. »

Il faudrait à l’en croire, « qu’on renforce davantage l’autonomisation économique des femmes ainsi que leur implication dans la gestion des affaires publiques. Les femmes constituent 52% de la population. On ne peut pas travailler et espérer une émergence sans tenir compte de cette partie de la population qui élit les dirigeants de ce pays. Les femmes sont reconnues pour leur engagement, leur intégrité en matière de gestion des deniers publics pour la plus part d’entre elles et leur capacité d’entrepreneuriat ».

Au téléphone d’Igfm, soutient Mme Sylla, « quoique nous puissions faire, si la femme n’est pas au centre des politiques publiques, je pense qu’on aura laissé une bonne frange de la société de côté ».


GFM.SN


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