Collectif des Acteurs pour le Sauvetage de l’UGB
S.O.S. Ugb est en péril !
Depuis qu’elle a ouvert ses portes le 17 décembre 1990, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a toujours été une référence. Elle monte en puissance sans cesse; son effectif a plus que triplé, et croît annuellement de 8,39%. Elle a même été sacrée en 2003 « L’université la plus performante en Afrique au sud du Sahara » par l’Association des Universités Africaine (AUA) et la Banque Mondiale.
Sur le plan pédagogique, son offre est l’une des plus riches de la région ; elle ne compte pas moins de 110 filières et sous-filières. Même si le nombre d’encadreurs par filière y est plus que faible. Il est environ de trois par licence là où il faut au moins 14 enseignants de catégorie A (Ou 8 de catégorie B).
En outre, le taux de rendement de l’UGB est l’un des meilleurs parmi les universités francophones d’Afrique. Elle produit actuellement, en moyenne 287 licenciés, 15 ingénieurs et 123 maîtres, soit 425 diplômés par an. En 20 ans d’existence, elle a fourni des professeurs aux universités sénégalaises et d’ailleurs, beaucoup d’agents à la haute administration du pays et aux organismes internationaux.
Hélas, aujourd’hui l’élan de performance de l’UGB est en train d’être brisé. Attendu pour le rééquilibrage du budget de l’UGB et l’augmentation de sa capacité d’accueil en vue de l’amélioration de son rendement pédagogique et scientifique, la tutelle aggrave la situation. Il décide de doubler le nombre de bacheliers que l’Assemblée de l’Ugb a fixé tout en maintenant son budget constant.
Par décrets, arrêtés et autres actes administratifs, le Ministre dépouille les universités de leurs prérogatives et aliène leur autonomie. Il passe non seulement outre les résolutions des instances délibérantes de l’UGB, mais aussi remette en cause son plan stratégique ainsi que les recommandations de la CNAES (Concertation Nationale sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur. Il gouverne par oukazes au mépris des traditions de franchises et d’autonomie qui remontent à PIR SANIAKHOR, au dix-septième siècle.
Il est évident que ces mesures risquent de paralyser l’UGB à jamais et de réduire à néant tout ce qui est entrepris jusqu’ici pour la rendre compétitive au niveau international. En effet, tout est réuni pour que les étudiants y échouent en masse et que le rendement pédagogique y soit en dessous de la barre des 50%, comme ailleurs.
Constatant ce péril, les acteurs ont décidé de se mobiliser afin de sauver l’institution. Pour ce faire, ils ont mis en place le collectif des acteurs pour le sauvetage de l’UGB. Cette structure d’alerte et d’opinion œuvre pour que l’Ugb demeure un havre d’espoir de la jeunesse sénégalaise . Elle invite le gouvernement à ne pas procéder à un nivellement des universités par le bas, celles-ci ne devant être, en aucune manière, un piège de bacheliers. Ces diplômés méritent d’accéder à l’enseignement supérieur dans les conditions appropriées pour la réussite. A cette fin, un programme spécial d’accueil de bacheliers pourrait être envisagé en entendant l’ouverture de nouvelles universités.
Ensemble œuvrons pour maintenir notre université dans l’élan de l’excellence!
Collectif des Acteurs pour le Sauvetage de l’UGB
S.O.S. Ugb est en péril !
Depuis qu’elle a ouvert ses portes le 17 décembre 1990, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a toujours été une référence. Elle monte en puissance sans cesse; son effectif a plus que triplé, et croît annuellement de 8,39%. Elle a même été sacrée en 2003 « L’université la plus performante en Afrique au sud du Sahara » par l’Association des Universités Africaine (AUA) et la Banque Mondiale.
Sur le plan pédagogique, son offre est l’une des plus riches de la région ; elle ne compte pas moins de 110 filières et sous-filières. Même si le nombre d’encadreurs par filière y est plus que faible. Il est environ de trois par licence là où il faut au moins 14 enseignants de catégorie A (Ou 8 de catégorie B).
En outre, le taux de rendement de l’UGB est l’un des meilleurs parmi les universités francophones d’Afrique. Elle produit actuellement, en moyenne 287 licenciés, 15 ingénieurs et 123 maîtres, soit 425 diplômés par an. En 20 ans d’existence, elle a fourni des professeurs aux universités sénégalaises et d’ailleurs, beaucoup d’agents à la haute administration du pays et aux organismes internationaux.
Hélas, aujourd’hui l’élan de performance de l’UGB est en train d’être brisé. Attendu pour le rééquilibrage du budget de l’UGB et l’augmentation de sa capacité d’accueil en vue de l’amélioration de son rendement pédagogique et scientifique, la tutelle aggrave la situation. Il décide de doubler le nombre de bacheliers que l’Assemblée de l’Ugb a fixé tout en maintenant son budget constant.
Par décrets, arrêtés et autres actes administratifs, le Ministre dépouille les universités de leurs prérogatives et aliène leur autonomie. Il passe non seulement outre les résolutions des instances délibérantes de l’UGB, mais aussi remette en cause son plan stratégique ainsi que les recommandations de la CNAES (Concertation Nationale sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur. Il gouverne par oukazes au mépris des traditions de franchises et d’autonomie qui remontent à PIR SANIAKHOR, au dix-septième siècle.
Il est évident que ces mesures risquent de paralyser l’UGB à jamais et de réduire à néant tout ce qui est entrepris jusqu’ici pour la rendre compétitive au niveau international. En effet, tout est réuni pour que les étudiants y échouent en masse et que le rendement pédagogique y soit en dessous de la barre des 50%, comme ailleurs.
Constatant ce péril, les acteurs ont décidé de se mobiliser afin de sauver l’institution. Pour ce faire, ils ont mis en place le collectif des acteurs pour le sauvetage de l’UGB. Cette structure d’alerte et d’opinion œuvre pour que l’Ugb demeure un havre d’espoir de la jeunesse sénégalaise . Elle invite le gouvernement à ne pas procéder à un nivellement des universités par le bas, celles-ci ne devant être, en aucune manière, un piège de bacheliers. Ces diplômés méritent d’accéder à l’enseignement supérieur dans les conditions appropriées pour la réussite. A cette fin, un programme spécial d’accueil de bacheliers pourrait être envisagé en entendant l’ouverture de nouvelles universités.
Ensemble œuvrons pour maintenir notre université dans l’élan de l’excellence!
Collectif des Acteurs pour le Sauvetage de l’UGB