L’IGE dénonce les manquements dans la rédaction administrative
En ce qui concerne "la rédaction administrative, le constat sans appel est qu’elle est de plus en plus dépouillée de ce qui faisait sa particularité, à savoir son fondement et son langage spécifique", a-t-il dit lors d'une cérémonie de présentation d’un rapport de l'IGE sur "l’Etat de la gouvernance et de la reddition des comptes".
Ce rapport remis au président de la République, Macky Sall, lors de la cérémonie, couvre la période comprise entre août 2013 et juillet 2014.
Parlant du courrier administratif par exemple, M. Collin estime qu'il doit "être clair, courtois, concis et ne laisser aucune place, ni à une libre interprétation, ni à de rémanentes et légitimes interrogations de l’exécutant ou de l’usager".
Selon lui, ce résultat s'obtient par le "choix judicieux des mots", parmi d'autres critères.
"En outre, diverses irrégularités ont été relevées dans l’élaboration de certains actes individuels qui consacrent la nomination à des postes de responsabilité de personnes ne répondant pas au profil administratif exigé", a dénoncé le Vérificateur général.
La nomination de personnes n'étant pas des fonctionnaires de la hiérarchie A dans les secrétariats généraux des ministères est l'une des causes de la mauvaise rédaction administrative, selon François Collin.
"On en arrive paradoxalement à des situations où l’Administration viole ses propres règles. Dès lors, l’une des orientations susceptibles de contribuer à remédier à ces divers manquements consiste à redonner toutes ses attributions à la fonction de contrôle et, spécialement, à la fonction de contrôle interne", a-t-il expliqué.
Les ministères doivent avoir une "véritable culture du contrôle interne", y compris en matière de rédaction administrative, a souligné M. Collin.
APS
En ce qui concerne "la rédaction administrative, le constat sans appel est qu’elle est de plus en plus dépouillée de ce qui faisait sa particularité, à savoir son fondement et son langage spécifique", a-t-il dit lors d'une cérémonie de présentation d’un rapport de l'IGE sur "l’Etat de la gouvernance et de la reddition des comptes".
Ce rapport remis au président de la République, Macky Sall, lors de la cérémonie, couvre la période comprise entre août 2013 et juillet 2014.
Parlant du courrier administratif par exemple, M. Collin estime qu'il doit "être clair, courtois, concis et ne laisser aucune place, ni à une libre interprétation, ni à de rémanentes et légitimes interrogations de l’exécutant ou de l’usager".
Selon lui, ce résultat s'obtient par le "choix judicieux des mots", parmi d'autres critères.
"En outre, diverses irrégularités ont été relevées dans l’élaboration de certains actes individuels qui consacrent la nomination à des postes de responsabilité de personnes ne répondant pas au profil administratif exigé", a dénoncé le Vérificateur général.
La nomination de personnes n'étant pas des fonctionnaires de la hiérarchie A dans les secrétariats généraux des ministères est l'une des causes de la mauvaise rédaction administrative, selon François Collin.
"On en arrive paradoxalement à des situations où l’Administration viole ses propres règles. Dès lors, l’une des orientations susceptibles de contribuer à remédier à ces divers manquements consiste à redonner toutes ses attributions à la fonction de contrôle et, spécialement, à la fonction de contrôle interne", a-t-il expliqué.
Les ministères doivent avoir une "véritable culture du contrôle interne", y compris en matière de rédaction administrative, a souligné M. Collin.
APS