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Louis Camara: «le festival de Jazz doit être mis entre les mains de professionnels. Il faut qu’il y ait des évaluations et une transparence à tous les niveaux».

Lundi 28 Mai 2012

Louis Camara: «le festival de Jazz doit être mis entre les mains de professionnels. Il faut qu’il y ait des évaluations et une transparence à tous les niveaux».
Après 20 années d’existence, le Festival international de jazz de Saint-Louis est, pour le moins qu’on puisse dire, en train de sombrer. Après le diagnostic de l’événement, lors de la cérémonie d’ouverture, mercredi dernier, à la Place Faidherbe, selon nos confrères du quotidien Lepopualire, le ministre de la Culture et du Tourisme a invité les organisateurs à plus de professionnalisme et de transparence dans la gestion, pour une pérennisation de l’événement. Dans les colonnes de ce quotidien, Youssou Ndour a averti que: «des structures qui restent 10 ans sans renouveler leurs instances, c’est fini dans ce pays». Une approche qui a amené, le chargé de la communication du festival, à affirmer que «c’est là, où la question de la restructuration a tout son sens. Je ne pense pas qu’on puisse continuer à fonctionner de la sorte. Parce que nous voulons avoir un centenaire au festival.

Et pour y arriver, selon Alex Tendeng, il va de soi que beaucoup de choses doivent changer. Il faut qu’on se fixe des limites et que la tenue d’un tel événement soit objective. Il faut qu’on se serre les coudes pour négocier ce tournant qui n’est pas facile». Revenant sur certains dysfonctionnements notés, «lorsque des gens se retrouvent autour d’un objectif, il est normal qu’il y ait du bruit autour d’un certain nombre de choses, eu égard à l’objectif fixé», a-t-il signalé. «Il y a un recadrage, une réorientation de la programmation. La question de la restructuration est discutée en interne, nous sommes là en phase avec ce renouvellement, elle a été intégrée dans le plan d’actions qui a été élaboré», dit-il en prônant un retour à l’orthodoxie sur beaucoup de choses. Par ailleurs, des frustrations ont été notées de part et d’autre. Ainsi, au moment où certains artistes locaux se sont offusqués de n’avoir pas été impliqués, selon nos confrères, le maire de la ville a fustigé le fait que le logo de la mairie ne soit pas mis sur les cartes d’invitation.

Cheikh Bamba Dièye a même effectué une sortie dans ce sens, en rappelant que la mairie a participé au financement de l’événement à hauteur de 6 millions de francs Cfa. Mais depuis, aucun membre de l’organisation n’a fourni des explications. En tout cas, l’épineuse question de la gestion de cet événement fait couler beaucoup de salives. Louis Camara, Grand prix du président de la République pour les lettres en 1996, est d’avis que «le festival doit être mis entre les mains de professionnels. Il faut qu’il y ait des évaluations et une certaine transparence à tous les niveaux».

Abondant dans le même sens que Youssou Ndour pour ce qui est de la professionnalisation, Louis Camara, professeur de lettres détaché à la bibliothèque du Centre de recherches et de documentation du Sénégal (Crds) de Saint-Louis, note qu’après 20 ans d’existence le festival de Saint-Louis n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Pour lui, il faut «une restructuration, une reprise en main systématique de ce festival. La programmation artistique de ce festival doit être prise par des professionnels. Il s’agit d’un festival de jazz, c’est une activité qui est assez spécifique. Ils doivent s’inspirer des expériences à travers le monde car au-delà de son aspect festif, il a aussi un aspect économique».

Après quelques heures d’activités, les rumeurs vont bon train sur une querelle intestine au sein du comité d’organisation. Toutefois, l’alerte du ministre de la Culture et du Tourisme a suscité beaucoup de polémiques de part et d’autre. Reste à voir si réellement les organisateurs sauront relever le défi de cette 20e édition qui est assez cruciale pour l’avenir de cet événement.

TAPA TOUNKARA
Rewmi


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1.Posté par aisha le 29/05/2012 18:26
Le chargé de la communication a certainement raison mais de son coté il devrait savoir communiquer.
b[Il n'y a qu'à regarder le site pour comprendre !!!!
tous les membres de cette association se critiquent les uns les autres sans jamais remettre en cause leur propre travail.
Je n'ai vu aucune affiche du festival dans Dakar, dans Thies .....
que chacun fasse sont travail et le fasse bien , ca sera déjà pas si mal !!!!
Je serais d'alleurs bien curieuse de savoir quelle formation a ce monsieur pour se dire responsable de la communication.
Selon moi pour ce Festival il est responsable d'une communication tres tres mauvaise, voir d'un manque de communication.
Pire encore un responsable de la communication qui critique ses propres instances à la presse est un mauvais communiquant ( et ce quelques soient les circonstances.)
A part ca et comme j'ai adoré le festival et surtout la soirée de dimanche soir que j'ai trouvé exceptionnelle tout simplement parce que j'aime la MUSIQUE.
Que ces gens là continuent de s'entretuer sera un bien pour les éditions prochaines !!!!
qu'ils fassent de la politique et pas de la culture, nous serons tous gagnants.

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