Le fait que des cortèges avaient déjà défilé hier samedi - 700 000 personnes comptabilisées au total - n'a pas essoufflé l'élan républicain ce dimanche. A 16h30 (TU), 230 défilés avaient lieu simultanément partout en France, rassemblant, selon un décompte définitif du ministère de l'Intérieur, près de 3,7 millions de personnes, capitale comprise. Le parallèle avec les manifestations qu'a connues la France lors de la Libération, en 1944, est pertinemment évoqué, tant l'événement est historique. Avec une petite différence : en 1944, tout le territoire n'était pas libéré ; et les Français qui l'ont pu ont pris des cars pour monter à Paris. Mais en ce dimanche 11 janvier 2015, les Français sont restés dans leurs villes pour défiler. Résultat :
Lyon.
Environ 300 000 personnes, soit un quart de la population de l'agglomération, selon une estimation provisoire. L'itinéraire initial, de Grangeblanche à la place Bellecour, a dû être rallongé pour accueillir tout le monde. Un impressionnant cortège de 7 km, selon le journal local Le Progrès. « Je suis Charlie, pour la liberté d'expression », clame une banderole portée par des journalistes et des policiers, dont l'un d'entre eux a confié au Progrès : « Beaucoup de manifestants s'arrêtent pour nous dire des mots de soutien après l'assassinat de notre collègue de Montrouge. Une petite fille est même venue me saluer pour me dire merci. »
Bordeaux. `
Environ 100 000 personnes ont envahi plusieurs places emblématiques de cette grande ville du sud-ouest. Elle n'avait pas connu telle mobilisation depuis le sacre des Girondins de Bordeaux, en 2009. Plusieurs places de la ville ont été submergées. Au-delà des murs de la capitale girondine, c'est une vaste région , comme l'indiquent les chiffres du journal régional Sud-Ouest : « 30 000 à La Rochelle, 15 000 à Périgueux, 20 000 à Angoulême, 10 000 à Bergerac, 10 000 à Libourne, 11 000 à Libourne, 7 000 à Orthez, 5000 à Rochefort, 6 000 à Saintes, 6 000 sur l'île d'Oléron, 5 000 à Auch, 2 000 à Pau pour un mouvement spontané, 2 000 à Royan. Sans compter la mobilisation dans des plus petites villes. »
Marseille.
Entre 60 000 (selon la préfecture) et 80 000 (selon le journal local La Povence) personnes se sont rassemblées sur le mythique Vieux Port... bien trop petit pour contenir toute cette foule.
Grenoble. Environ 110 000 personnes ont pris part dimanche à la marche républicaine à Grenoble, selon un chiffre définitif de la police, qui avait évoqué 70 000 manifestants dans un premier décompte. Le parcours de la manifestation a dû être improvisé au fur et à mesure pour permettre à l'immense foule de marcher dans les rues de Grenoble.
La tête du cortège défilait derrière une grande banderole, portée par des journalistes et des policiers en tenue : « Nous sommes Charlie, nous sommes tous Ahmed, Bernard, Elsa, Cabu, Charb, etc. », reprenant les prénoms ou les noms de toutes les victimes décédées dans les attentats de mercredi et jeudi.
Des représentants des différents cultes étaient présents, ainsi que de nombreux élus locaux dont Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, élue de l'Isère. « Je n'ai jamais vu une manifestation d'une telle ampleur à Grenoble », a déclaré celle-ci à l'AFP.
Strasbourg.
Envrion 45 000 personnes dans la capitale du nord-est de la France. Rassemblé vers 14h30 sur la place Kléber au centre-ville, noire de monde, le cortège de manifestants s'est ébranlé vers 16h. Devant l'affluence, la préfecture s'est trouvée contrainte de modifier le parcours de la marche, qui devait emprunter les quais, passer devant la place de l'Université pour rejoindre la place de la République. Le cortège strasbourgeois s'est dispersé vers 17h sans incident. « Liberté d'expression », « Je suis Charlie », « je suis toutes les victimes de la bêtise humaine », pouvait-on lire sur des pancartes et panonceaux.
Ailleurs en Lorraine : quelque 50 000 personnes ont également défilé sans incident à Nancy et 45 000 à Metz, selon les préfectures.
Rennes.
115 000 personnes sont venues place de la République, place de la Mairie et dans les rues avoisinantes. 65 000 personnes étaient à Brest, selon la police. Ailleurs en Bretagne, selon les chiffres du journal Ouest-France : 30 000 à Saint-Brieuc, 30 000 à Lorient (fourchette basse), 20 000 à Quimper et 20 000 à Vannes, 15 000 à Dinan.
Autre villes: Saint-Etienne (70 000), Perpignan (40 000), Clermont-Ferrand (50 000), Angers (50 000).
RFI.FR
Lyon.
Environ 300 000 personnes, soit un quart de la population de l'agglomération, selon une estimation provisoire. L'itinéraire initial, de Grangeblanche à la place Bellecour, a dû être rallongé pour accueillir tout le monde. Un impressionnant cortège de 7 km, selon le journal local Le Progrès. « Je suis Charlie, pour la liberté d'expression », clame une banderole portée par des journalistes et des policiers, dont l'un d'entre eux a confié au Progrès : « Beaucoup de manifestants s'arrêtent pour nous dire des mots de soutien après l'assassinat de notre collègue de Montrouge. Une petite fille est même venue me saluer pour me dire merci. »
Bordeaux. `
Environ 100 000 personnes ont envahi plusieurs places emblématiques de cette grande ville du sud-ouest. Elle n'avait pas connu telle mobilisation depuis le sacre des Girondins de Bordeaux, en 2009. Plusieurs places de la ville ont été submergées. Au-delà des murs de la capitale girondine, c'est une vaste région , comme l'indiquent les chiffres du journal régional Sud-Ouest : « 30 000 à La Rochelle, 15 000 à Périgueux, 20 000 à Angoulême, 10 000 à Bergerac, 10 000 à Libourne, 11 000 à Libourne, 7 000 à Orthez, 5000 à Rochefort, 6 000 à Saintes, 6 000 sur l'île d'Oléron, 5 000 à Auch, 2 000 à Pau pour un mouvement spontané, 2 000 à Royan. Sans compter la mobilisation dans des plus petites villes. »
Marseille.
Entre 60 000 (selon la préfecture) et 80 000 (selon le journal local La Povence) personnes se sont rassemblées sur le mythique Vieux Port... bien trop petit pour contenir toute cette foule.
Grenoble. Environ 110 000 personnes ont pris part dimanche à la marche républicaine à Grenoble, selon un chiffre définitif de la police, qui avait évoqué 70 000 manifestants dans un premier décompte. Le parcours de la manifestation a dû être improvisé au fur et à mesure pour permettre à l'immense foule de marcher dans les rues de Grenoble.
La tête du cortège défilait derrière une grande banderole, portée par des journalistes et des policiers en tenue : « Nous sommes Charlie, nous sommes tous Ahmed, Bernard, Elsa, Cabu, Charb, etc. », reprenant les prénoms ou les noms de toutes les victimes décédées dans les attentats de mercredi et jeudi.
Des représentants des différents cultes étaient présents, ainsi que de nombreux élus locaux dont Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, élue de l'Isère. « Je n'ai jamais vu une manifestation d'une telle ampleur à Grenoble », a déclaré celle-ci à l'AFP.
Strasbourg.
Envrion 45 000 personnes dans la capitale du nord-est de la France. Rassemblé vers 14h30 sur la place Kléber au centre-ville, noire de monde, le cortège de manifestants s'est ébranlé vers 16h. Devant l'affluence, la préfecture s'est trouvée contrainte de modifier le parcours de la marche, qui devait emprunter les quais, passer devant la place de l'Université pour rejoindre la place de la République. Le cortège strasbourgeois s'est dispersé vers 17h sans incident. « Liberté d'expression », « Je suis Charlie », « je suis toutes les victimes de la bêtise humaine », pouvait-on lire sur des pancartes et panonceaux.
Ailleurs en Lorraine : quelque 50 000 personnes ont également défilé sans incident à Nancy et 45 000 à Metz, selon les préfectures.
Rennes.
115 000 personnes sont venues place de la République, place de la Mairie et dans les rues avoisinantes. 65 000 personnes étaient à Brest, selon la police. Ailleurs en Bretagne, selon les chiffres du journal Ouest-France : 30 000 à Saint-Brieuc, 30 000 à Lorient (fourchette basse), 20 000 à Quimper et 20 000 à Vannes, 15 000 à Dinan.
Autre villes: Saint-Etienne (70 000), Perpignan (40 000), Clermont-Ferrand (50 000), Angers (50 000).
RFI.FR