Le parti Pastef a rejeté, dans un communiqué publié ce mardi, la réorganisation annoncée par le président Bassirou Diomaye Faye au sein de la coalition « Diomaye Président », estimant que ce dernier « n’a ni qualité ni pouvoir » pour démettre Madame Aïssatou Mbodj de la présidence de ladite coalition.
« Monsieur Bassirou Diomaye FAYE n’a pas le pouvoir de démettre Madame Aïssatou MBODJ, qui a été désignée par la Conférence des leaders », affirme la formation dirigée par Ousmane Sonko, dans un communiqué.
Pastef souligne que le chef de l’État n’a jamais été président de la coalition, mais uniquement son candidat lors de la présidentielle de mars 2024. Le parti déclare par ailleurs ne se reconnaître dans aucune initiative coordonnée par Mimi Touré, affirmant ne partager « ni les mêmes valeurs ni les mêmes principes » avec elle.
La note informe que la restructuration évoquée par le chef de l’État avait déjà été entamée à l’issue de l’élection présidentielle, sous la conduite de la coalition et de sa présidente, Mme Mbodj. Elle aurait permis d’élaborer des projets de textes (charte, règlement intérieur, structuration), en attente de validation.
Pastef indique que ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la création d’une nouvelle entité politique dénommée APTE (Alliance Patriotique pour le Travail et l’Éthique), estimant que la coalition « Diomaye Président » a atteint son objectif électoral.
Le parti annonce enfin poursuivre ses efforts de fusion avec d'autres organisations alliées et d’élargissement de sa base militante, tout en parachevant la mise en place de la coalition APTE, toujours sous la présidence de Aïssatou Mbodj.

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