Selon ce rapport, au Sénégal, la justice a enquêté et jugé très peu de cas de torture, de décès en détention ou du fait d'un usage excessif de la force par la police et la gendarmerie qui ont marqué les 12 ans de règne du Président Abdoulaye Wade. Certaines enquêtes ont été classées sans suite sans les familles et leurs avocats ne soient informés. D'autres dorment dans les tiroirs des magistrats instructeurs depuis bientôt 10 ans. Cet état de fait, qui constitue un déni de justice, accroît la frustration des parents et créé un climat d'impunité propice à d'autres violations graves des droit humains par les forces de sécurité. Depuis l'arrivée du Président Macky Sall au pouvoir, la gendarmerie a été mise en cause dans la mort de 2 personnes: Kécouta Sidibé le 12 aout à Kédougou et Bambo Danfakha le 14 ami 2013 à Diyabougou dans le département de Bakel.
Amnesty International Sénégal appelle le gouvernement à déclassifier toutes les informations relatives à la répression sanglante des manifestations contre une troisième candidature de Me Abdoulaye Wade entre janvier et mars 2012. Cela permettrait, selon les auteurs du rapport, aux magistrats instructeurs d'avancer plus vite dans leur travail et de poursuivre les commanditaires et les complices de cette répression.
Liberté de manifester.
Sur le point relatif aux atteintes à la liberté de rassemblement et de manifestation pacifiques, le rapport indique que le gouvernement- de Macky Sall a continué à interdire des rassemblements et des manifestations initiés par des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile aussi bien à Dakar que dans les régions. Les motifs souvent invoqués: menace de trouble à l'ordre public, insuffisance du service d'ordre, ne sont point crédibles, aux yeux des défenseurs des droits de l'Homme du Sénégal. En ce qui concerne la liberté de rassemblement et manifestations pacifiques, la rupture attendue avec l'ère Abdoulaye Wade n'a pas eu lieu et cela constitue une véritable préoccupation pour Amnesty International.
Liberté d'expression:
Sur la liberté d'expression et d'opinion, selon le rapport, des réfugiés et demandeurs d'asile ont été expulsés du Sénégal pour avoir exercé leur droit à la liberté d'opinion et d'expression. Ces expulsions ont été faites, d'après le rapport, en violation totale des procédures judiciaires et administratives en vigueur au Sénégal. Le tchadien Makaïla Nguebla a été expulsé vers la Guinée le 07 mai 2013. Le gambien Kukoye Samba Sagna, qui a acquis la nationalité sénégalaise, a été déporté au Mali le 18 avril 2013. Le Président Macky Sall a sacrifié la réputation de terre de Téranga (hospitalité) du Sénégal aux exigences des régimes tyranniques de Yaya Jammeh et Idriss Déby. Amnesty condamne ces expulsions qui sont contraires au droit international et demande leur arrêt immédiat.
Traque des biens mal acquis.
Sur la traque des biens présumés mal acquis et le respect de la présomption d'innocence, Amnesty International Sénégal soutient les actions en justice engagées par le gouvernement pour punir les auteurs de détournement de deniers publics et autres actes de mal gouvernance. Mais cette traque doit se faire, selon Amnesty, dans le strict respect des droits humains des personnes mises en cause notamment leur présomption d’innocence. Amnesty International, renouvelle son appel au gouvernement à respecter toutes les décisions rendues par la Cour de justice de la Cedeao dont la levée de l'interdiction de sortie du territoire national des personnes qui ne sont pas inculpées ou poursuivies.
Lobservateur
Amnesty International Sénégal appelle le gouvernement à déclassifier toutes les informations relatives à la répression sanglante des manifestations contre une troisième candidature de Me Abdoulaye Wade entre janvier et mars 2012. Cela permettrait, selon les auteurs du rapport, aux magistrats instructeurs d'avancer plus vite dans leur travail et de poursuivre les commanditaires et les complices de cette répression.
Liberté de manifester.
Sur le point relatif aux atteintes à la liberté de rassemblement et de manifestation pacifiques, le rapport indique que le gouvernement- de Macky Sall a continué à interdire des rassemblements et des manifestations initiés par des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile aussi bien à Dakar que dans les régions. Les motifs souvent invoqués: menace de trouble à l'ordre public, insuffisance du service d'ordre, ne sont point crédibles, aux yeux des défenseurs des droits de l'Homme du Sénégal. En ce qui concerne la liberté de rassemblement et manifestations pacifiques, la rupture attendue avec l'ère Abdoulaye Wade n'a pas eu lieu et cela constitue une véritable préoccupation pour Amnesty International.
Liberté d'expression:
Sur la liberté d'expression et d'opinion, selon le rapport, des réfugiés et demandeurs d'asile ont été expulsés du Sénégal pour avoir exercé leur droit à la liberté d'opinion et d'expression. Ces expulsions ont été faites, d'après le rapport, en violation totale des procédures judiciaires et administratives en vigueur au Sénégal. Le tchadien Makaïla Nguebla a été expulsé vers la Guinée le 07 mai 2013. Le gambien Kukoye Samba Sagna, qui a acquis la nationalité sénégalaise, a été déporté au Mali le 18 avril 2013. Le Président Macky Sall a sacrifié la réputation de terre de Téranga (hospitalité) du Sénégal aux exigences des régimes tyranniques de Yaya Jammeh et Idriss Déby. Amnesty condamne ces expulsions qui sont contraires au droit international et demande leur arrêt immédiat.
Traque des biens mal acquis.
Sur la traque des biens présumés mal acquis et le respect de la présomption d'innocence, Amnesty International Sénégal soutient les actions en justice engagées par le gouvernement pour punir les auteurs de détournement de deniers publics et autres actes de mal gouvernance. Mais cette traque doit se faire, selon Amnesty, dans le strict respect des droits humains des personnes mises en cause notamment leur présomption d’innocence. Amnesty International, renouvelle son appel au gouvernement à respecter toutes les décisions rendues par la Cour de justice de la Cedeao dont la levée de l'interdiction de sortie du territoire national des personnes qui ne sont pas inculpées ou poursuivies.
Lobservateur