Les douaniers ont encore réussi un gros coup. Les «soldats de l’économie» ont en effet eu le flair lundi dernier à Rosso. Ils ont intercepté deux ressortissants mauritaniens qui cherchaient à faire passer plus d’un milliard de francs Cfa en devises étrangères. Les montants saisis sur les deux individus étaient composés d’1 million 600 mille euros (plus d’un milliard 100 millions de Cfa) et de 200 mille dollars (environ 120 millions de Cfa).
Hier encore, les trafiquants présumés se trouvaient dans les locaux de la gendarmerie de Rosso, en attendant leur présentation devant le procureur de la République à Saint-Louis, la capitale régionale. Les pandores et douaniers s’affairaient encore à rechercher les complicités sénégalaises qui leur ont permis de rassembler un montant aussi important et de tenter de le faire passer au nez et à la barbe du cordon douanier sénégalais.
Les enquêteurs sénégalais sont encore plus motivés par la conviction que les deux Mauritaniens ne seraient en fait que des «passeurs» et que l’argent appartiendrait en réalité, à des personnalités sénégalaises, qui restent encore à être identifiées. Une fois ces commanditaires connus, il sera loisible aux autorités de savoir d’où proviennent ces montants, et à quoi ils étaient vraiment destinés.
Quoi qu’il en soit, il semblerait que dans certains milieux, on ne voudrait pas que cette affaire soit rendue publique. Alors que d’habitude, pour des affaires concernant des montants bien moindres, les services de la Douane sont prompts à communiquer, celle-ci est jusqu’à présent traitée avec une discrétion à tout le moins inhabituelle. Interpellé sur les raisons de ce silence et sur le traitement de ce dossier, l’adjoint au chef de la Division de la Communication et des relations publiques et de l’information de la Douane sénégalaise, M. Mamadou Samba Mbow, a répondu au journal Le Quotidien : «La procédure dans ce genre d’affaires, est que vous écriviez une lettre adressée au Directeur général de la Douane, indiquant les raisons de votre demande. Et c’est le Directeur général qui va saisir le service concerné.»
Sachant que des démarches similaires n’ont jamais abouti par le passé, c’était une manière à peine polie de nous faire comprendre que l’on pouvait… peut-être aller nous faire cuire un œuf ?
D’autres personnes, bien au fait de certaines pratiques de la Douane, se sont demandé, avec la Rédaction, si le but ultime ne serait pas d’étouffer l’affaire et éviter ainsi un scandale qui n’arrangerait pas certains. Les jours à venir nous édifieront.
LEQUOTIDEN
Hier encore, les trafiquants présumés se trouvaient dans les locaux de la gendarmerie de Rosso, en attendant leur présentation devant le procureur de la République à Saint-Louis, la capitale régionale. Les pandores et douaniers s’affairaient encore à rechercher les complicités sénégalaises qui leur ont permis de rassembler un montant aussi important et de tenter de le faire passer au nez et à la barbe du cordon douanier sénégalais.
Les enquêteurs sénégalais sont encore plus motivés par la conviction que les deux Mauritaniens ne seraient en fait que des «passeurs» et que l’argent appartiendrait en réalité, à des personnalités sénégalaises, qui restent encore à être identifiées. Une fois ces commanditaires connus, il sera loisible aux autorités de savoir d’où proviennent ces montants, et à quoi ils étaient vraiment destinés.
Quoi qu’il en soit, il semblerait que dans certains milieux, on ne voudrait pas que cette affaire soit rendue publique. Alors que d’habitude, pour des affaires concernant des montants bien moindres, les services de la Douane sont prompts à communiquer, celle-ci est jusqu’à présent traitée avec une discrétion à tout le moins inhabituelle. Interpellé sur les raisons de ce silence et sur le traitement de ce dossier, l’adjoint au chef de la Division de la Communication et des relations publiques et de l’information de la Douane sénégalaise, M. Mamadou Samba Mbow, a répondu au journal Le Quotidien : «La procédure dans ce genre d’affaires, est que vous écriviez une lettre adressée au Directeur général de la Douane, indiquant les raisons de votre demande. Et c’est le Directeur général qui va saisir le service concerné.»
Sachant que des démarches similaires n’ont jamais abouti par le passé, c’était une manière à peine polie de nous faire comprendre que l’on pouvait… peut-être aller nous faire cuire un œuf ?
D’autres personnes, bien au fait de certaines pratiques de la Douane, se sont demandé, avec la Rédaction, si le but ultime ne serait pas d’étouffer l’affaire et éviter ainsi un scandale qui n’arrangerait pas certains. Les jours à venir nous édifieront.
LEQUOTIDEN