M. Habré "a été interpellé dans sa résidence située aux Mamelles de Dakar et placé en garde à vue, en attendant d'être entendu entendu par le procureur général de la des chambres africaines extraordinaires" instituées dans les juridictions sénégalaises en vue de la tenue de son procès, a dit Mendy dans un entretien téléphonique avec l'APS.
Il annonce par ailleurs que le procureur général tient un point de presse, lundi à 16 heures, au siège des chambres africaines extraordinaires (derrière le ministère de l'Elevage, sur la VDN).
"On vient de procéder à l'arrestation de M. Hissène Habré. On est en train de le conduire vers une destination inconnue. Je crois que les organisations de défense des droits ont l'occasion de montrer qu'elles se battent pour le respect scrupuleux des droits humains", a annoncé El Hadji Diouf, avocat de l'ex-président tchadien.
M. Habré, qui vit en exil à Dakar depuis sa chute après huit ans de pouvoir au Tchad (1982-1990), est accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture. Selon des ONG, 40.000 personnes auraient été tuées durant sa présidence.
Pour son jugement, le gouvernement sénégalais et l’Union africaine (UA) ont signé un accord, en vue de la création, au Sénégal, d’un tribunal spécial. L’accord a été approuvé le 19 décembre par les députés sénégalais.
Des chambres africaines extraordinaires ont été créées au sein des juridictions sénégalaises pour juger M. Habré.
Elles ont été installées à la suite de la résolution 401 adoptée le 31 janvier 2012 par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA. Par cette résolution, l'UA a demandé au gouvernement du Sénégal d’examiner les modalités pratiques, ainsi que les implications juridiques et financières du procès de M. Habré.
Il annonce par ailleurs que le procureur général tient un point de presse, lundi à 16 heures, au siège des chambres africaines extraordinaires (derrière le ministère de l'Elevage, sur la VDN).
"On vient de procéder à l'arrestation de M. Hissène Habré. On est en train de le conduire vers une destination inconnue. Je crois que les organisations de défense des droits ont l'occasion de montrer qu'elles se battent pour le respect scrupuleux des droits humains", a annoncé El Hadji Diouf, avocat de l'ex-président tchadien.
M. Habré, qui vit en exil à Dakar depuis sa chute après huit ans de pouvoir au Tchad (1982-1990), est accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture. Selon des ONG, 40.000 personnes auraient été tuées durant sa présidence.
Pour son jugement, le gouvernement sénégalais et l’Union africaine (UA) ont signé un accord, en vue de la création, au Sénégal, d’un tribunal spécial. L’accord a été approuvé le 19 décembre par les députés sénégalais.
Des chambres africaines extraordinaires ont été créées au sein des juridictions sénégalaises pour juger M. Habré.
Elles ont été installées à la suite de la résolution 401 adoptée le 31 janvier 2012 par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA. Par cette résolution, l'UA a demandé au gouvernement du Sénégal d’examiner les modalités pratiques, ainsi que les implications juridiques et financières du procès de M. Habré.