Le dixième anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola » sera célébré dans la sobriété dans le département de Saint-Louis. Ici, aucune activité d’envergure n’est ainsi organisée, si ce n’est que des récitals de Coran. Dans cette partie nord du Sénégal, les choses fonctionnent au ralenti. Pis, certaines familles sont présentement déchirées. Elles n’ont plus où aller et continuent de vivre le choc. Les membres sont désemparés et crient à tue-tête parce qu’ils ont perdu plusieurs de leurs parents.
« C’est très difficile de les consoler », nous signale un parent d’une victime. Très remonté, notre interlocuteur rappelle que l’assistance fait défaut. « Actuellement, aucun effort n’est fourni pour assister les familles des victimes sur les plans social et psychologique. Pourtant, ces activités importantes d’accompagnement étaient menées lors des indemnisations après le naufrage. Mieux, on nous avait envoyé un psychologue et un psychiatre pour ce travail. Ces deux techniciens n’ont passé qu’une seule journée avec nous à Saint Louis. Depuis lors, ils n’ont pu revenir », regrette-t-il.
C’est pourquoi il dénonce cette situation avant d’inviter les autorités à tout faire pour leur retour dans la capitale du nord avant de dénoncer le non-respect des promesses. « Nous avons beaucoup de confiance en l’actuel régime. Nous comptons beaucoup sur le président Macky Sall. Nous nous réjouissons cependant de la prise en charge des pupitres », dira le parent de la victime pour qui la prise en charge sanitaire des familles des victimes doit être effective.
A Saint Louis, les villages de Pilote, Ndiabène, Mouït, situés dans le Gandiolais, Saint-Louis et Podor sont les zones touchées par cette tragédie. Jusqu’ici, les familles des victimes (Ndlr : 67 passagers ont succombé aux larges des côtes gambiennes) qui couraient derrière une audience auprès de Me Abdoulaye Wade, espèrent l’avoir avec Macky Sall. Les familles des victimes courent toujours derrière leur reliquat des 20 milliards pour leur indemnisation afin de sortir la tête de l’eau. L’édition 2012 sera marquée par des récitals de Coran et des prières. Les moyens font véritablement défaut à ces familles.
Mamadou SY
Direct Info
« C’est très difficile de les consoler », nous signale un parent d’une victime. Très remonté, notre interlocuteur rappelle que l’assistance fait défaut. « Actuellement, aucun effort n’est fourni pour assister les familles des victimes sur les plans social et psychologique. Pourtant, ces activités importantes d’accompagnement étaient menées lors des indemnisations après le naufrage. Mieux, on nous avait envoyé un psychologue et un psychiatre pour ce travail. Ces deux techniciens n’ont passé qu’une seule journée avec nous à Saint Louis. Depuis lors, ils n’ont pu revenir », regrette-t-il.
C’est pourquoi il dénonce cette situation avant d’inviter les autorités à tout faire pour leur retour dans la capitale du nord avant de dénoncer le non-respect des promesses. « Nous avons beaucoup de confiance en l’actuel régime. Nous comptons beaucoup sur le président Macky Sall. Nous nous réjouissons cependant de la prise en charge des pupitres », dira le parent de la victime pour qui la prise en charge sanitaire des familles des victimes doit être effective.
A Saint Louis, les villages de Pilote, Ndiabène, Mouït, situés dans le Gandiolais, Saint-Louis et Podor sont les zones touchées par cette tragédie. Jusqu’ici, les familles des victimes (Ndlr : 67 passagers ont succombé aux larges des côtes gambiennes) qui couraient derrière une audience auprès de Me Abdoulaye Wade, espèrent l’avoir avec Macky Sall. Les familles des victimes courent toujours derrière leur reliquat des 20 milliards pour leur indemnisation afin de sortir la tête de l’eau. L’édition 2012 sera marquée par des récitals de Coran et des prières. Les moyens font véritablement défaut à ces familles.
Mamadou SY
Direct Info