Interview de Lougue sur VOA tout de suite:
Le général pressenti pour prendre la tête d'une éventuelle transition au Burkina Faso s'exprime pour la première fois en exclusivité sur la crise dans son pays.
Quelle est la situation ce vendredi au Burkina Faso ?
Kouamé Lougué : "Hier, nous avons fait une déclaration au niveau de l'état-major et nous nous y tenons. Plus tard, dans la nuit, le président du Faso a fait aussi une déclaration. Ce matin, nous sommes toujours à l'état-major pour trouver des solutions consensuelles et éviter un bain de sang et les pillages. Il faut assurer la sécurité des biens et des personnes à Ouagadougou. C'est notre devoir en tant qu'officier militaire."
Aujourd'hui, quelle relation entretient l'armée avec Blaise Compaoré ?
Kouamé Lougué : "En tant que républicain, qu’armée républicain, le pouvoir est subordonné au pouvoir politique. Ce qui veut dire que tant que le président du Burkina Faso est en fonctions, l’armée lui est subordonnée."
Va-t-il rester au pouvoir ou une transition va-t-elle être mise en place ?
Kouamé Lougué : (rires) "Seul, je ne peux vous le dire. Tout dépend de l’état-major et de la pression du peuple. Vous savez que le peuple décide"
Si on vous le demande, accepteriez-vous de diriger cette transition ?
Kouamé Lougué : (rires) "Si l’état-major me le demande, nous sommes ensemble. Si mes frères d’armes me le demandent, il n’y a pas de raison que je refuse la tâche qu’ils veulent me confier. "
Propos recueillis par Nicolas Pinault sur VOA
Le général pressenti pour prendre la tête d'une éventuelle transition au Burkina Faso s'exprime pour la première fois en exclusivité sur la crise dans son pays.
Quelle est la situation ce vendredi au Burkina Faso ?
Kouamé Lougué : "Hier, nous avons fait une déclaration au niveau de l'état-major et nous nous y tenons. Plus tard, dans la nuit, le président du Faso a fait aussi une déclaration. Ce matin, nous sommes toujours à l'état-major pour trouver des solutions consensuelles et éviter un bain de sang et les pillages. Il faut assurer la sécurité des biens et des personnes à Ouagadougou. C'est notre devoir en tant qu'officier militaire."
Aujourd'hui, quelle relation entretient l'armée avec Blaise Compaoré ?
Kouamé Lougué : "En tant que républicain, qu’armée républicain, le pouvoir est subordonné au pouvoir politique. Ce qui veut dire que tant que le président du Burkina Faso est en fonctions, l’armée lui est subordonnée."
Va-t-il rester au pouvoir ou une transition va-t-elle être mise en place ?
Kouamé Lougué : (rires) "Seul, je ne peux vous le dire. Tout dépend de l’état-major et de la pression du peuple. Vous savez que le peuple décide"
Si on vous le demande, accepteriez-vous de diriger cette transition ?
Kouamé Lougué : (rires) "Si l’état-major me le demande, nous sommes ensemble. Si mes frères d’armes me le demandent, il n’y a pas de raison que je refuse la tâche qu’ils veulent me confier. "
Propos recueillis par Nicolas Pinault sur VOA