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FURIE REPETITIVE DES VAGUES SUR GUET - NDAR : La Langue Barbarie réclame un mur de protection.

Mardi 14 Juin 2016

La consternation, c’est le sentiment le mieux partagé chez les populations de la Langue de Barbarie où de nombreuses concessions ont été dévastées hier par les vagues déferlantes de l’océan Atlantique. une fois encore, comme c’est souvent le cas dans ce quartier de Saint-Louis, la mer en furie a causé beaucoup de dégâts. Face au sinistre, les populations de Guet-Ndar, Goxu Mbacc et Santhiaba, qui s’apprêtent à dormir à la belle étoile, tirent la sonnette d’alarme et demandent aux autorités de respecter leurs engagements pris lors de la visite du Premier ministre.


FURIE REPETITIVE DES VAGUES SUR GUET - NDAR : La Langue Barbarie réclame un mur de protection.
Les vagues déferlantes de l’océan Atlantique envahissent chaque jour les concessions et occasionnent de nombreux dégâts. En dépit de la solidarité agissante des populations, la communauté des pêcheurs ne sait plus à quel saint se vouer. Le raz-de-marée a attendu que les populations soient au lit pour déferler et provoquer un immense cauchemar chez les habitants de la Langue de Barbarie.

C’est dans l’impuissance la plus totale qu’ils ont assisté à l’effondrement du mur de protection. Qui plus est, nombreux sont ceux qui risquent de passer la nuit à la belle étoile. «Actuellement, nous n’avons pas où passer la nuit. C’est dur», geint Banda Sarr qui sollicite une réaction rapide des autorités pour leur venir en aide.

Entre Hydrobase, Ndar Toute et Goxu Mbacc en passant par Guet Ndar, les populations ne dorment plus du sommeil du juste. Certaines ont passé plusieurs nuits à la belle étoile. Bien avant ce raz-de-marée, les choses étaient déjà compliquées pour les habitants qui réclament un mur de protection comme à Rufisque. «La mer est en furie et pour l’arrêter, il faudrait recourir à d’autres méthodes conséquentes afin de faire le travail qu’il faut à ce niveau», souligne M Sarr.

Sa position est partagée par Mansour Diop qui juge inquiétante l’avancée de la mer. «Les sinistrés sont très fatigués. La mer avance et nous ne savons pas quand est-ce qu’elle va s’arrêter. Il faut des mesures d’urgence pour régler le problème. Nous voulons un mur de protection durable qui va amoindrir les risques de dégâts», propose M. Diop qui demande une concrétisation des promesses des autorités.

Les dégâts étaient importants et les populations déboussolées. En 2010, déjà, un diagnostic sans complaisance a été fait et le coût des 17 kilomètres de mur de protection de la Langue de Barbarie était estimé à 17 milliards de Fcfa. Le gouvernement de Me Abdoulaye Wade s’était engagé pour la réalisation de ce projet.

L’année dernière, Le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a été accueilli en masse par les populations de Goxu Mbacc qui ont tenu à l’interpeller sur le démarrage de travaux de stabilisation. A l’époque, le chef du Gouvernement avait assuré qu’une enveloppe d’un milliard Fcfa sera débloquée par l’Etat du Sénégal pour sécuriser le littoral de Goxu Mbacc qui court de réels dangers à cause de l’avancée de la mer. Mahammad Boun Abdallah Dione avait même invité les populations à aussi jouer leur partition. Aujourd’hui, ces dernières ne réclament qu’une chose: le respect des engagements.

Pour l’heure, les sinistrés, sous la hantise d’une autre catastrophe, attendent un coup de pouce de l’Etat.

LAS
 
 


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1.Posté par Tintin le 14/06/2016 22:19
2010 mur de 17 Km pour 17 milliards de francs ....et toujours rien !

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