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L’arrestation de Karim Wade diversement appréciée: Les Saint-Louisiens invitent la justice faire son travail.

Jeudi 18 Avril 2013

L’arrestation de Karim Wade diversement appréciée: Les Saint-Louisiens invitent la justice faire son travail.
Les avis sont partagés à Saint-Louis. L'arrestation de l'ancien ministre d'Etat, Karim Wade, dans le cadre de l'enquête sur les biens mal acquis, continue de faire des vagues dans la capitale du Nord.

Si certains habitants de la ville tricentenaire de Saint-Louis estiment que Karim Wade demeure un simple citoyen sénégalais appelé à justifier, sur tous les plans et à tous les niveaux, l'origine de l'ensemble de ses biens, d'autres fils et ressortissants de la vieille cité soutiennent avec la dernière énergie que « cette affaire politico-judiciaire ne contribue pas à résoudre les problèmes socio-économiques de la nation ».

Agée d'une trentaine d'années, N.F. Diop, ménagère domiciliée à Pikine, dans le faubourg de Sor, fait partie de ceux qui pensent qu'il est absolument nécessaire de laisser la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) faire son travail.

L'ancien ministre d'Etat Karim Wade, a-t-elle rappelé, « fait partie, non seulement, du commun des mortels, mais il est obligé actuellement, dans le cadre de cette traque des biens mal acquis, d'expliquer au peuple sénégalais comment il a obtenu cette fortune ».
Un chaudronnier et un ouvrier agricole domiciliés à Balacoss et à Diamaguène, âgés d'une quarantaine d'années, ne sont pas indifférents à cette forme de pensée.

Ils ont laissé entendre que « le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour punir tous ceux qui s'amusent à dilapider les ressources financières de notre pays ».

Selon nos interlocuteurs, « la Crei, qui a franchi une étape importante dans la traque des biens mal acquis, n'a pas droit à l'erreur ». Elle doit, selon eux, poursuivre cette affaire jusqu'au bout, en vue de faire comprendre à l'ensemble des concitoyens sénégalais que le régime du président Macky Sall est résolument engagé à mener une grande croisade contre l'impunité.
D’aucuns pensent aussi que ce qui est valable pour Karim Wade est valable également pour ceux qui sont mis en cause dans les affaires de détournement de deniers publics.

Plus explicites, ils ont souligné que ce n'est pas la personne de Karim Wade qui est importante mais, c'est plutôt, ce qu'on lui reproche, qui est important.

Amadou Banda Fall, un vieux pêcheur de Guet-Ndar a invité les Sénégalais à faire confiance à la justice et à éviter d'alimenter une vive polémique autour de cette traque des biens mal acquis.

Kalidou Ndiaye Bâ, un fonctionnaire de l'Etat à la retraite, a abondé dans le même sens. A son avis, « le fait que Karim Wade soit poursuivi, condamné et emprisonné, ne contribue pas à développer notre pays ». Pour ces deux citoyens, les gens doivent se remettre au travail, aider le gouvernement à relever les défis économiques et sociaux qui interpellent la nation et laisser le soin aux magistrats d'accomplir la mission qui leur est dévolue, consistant à traiter tous les justiciables dans les mêmes conditions.

Mbagnick Kharachi Diagne


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1.Posté par charles le 18/04/2013 19:49
Je pense que toute la vérité n’a pas été dite dans cette affaire, supposons qu’il ai volé d’où provient cet argent, pas du trésor en tout cas, et maintenant qu’il est en prison ou est cet argent.
Le pouvoir considère le cas Karim wade comme étant une demande sociale qui peut satisfaire psychologiquement une masse importante des sénégalais, qui coûte pas chère et surtout qui a la bénédiction de nos parents les français donc qu’il faut régler avec le grand pragmatisme. A mon avis il s’agit d’un combat perdu d’avance par karim et les gens du PDS parce qu’ils ont en face d’eux un procureur qui a dans ses bagages la quasi-totalité des medias sénégalaises, des moyens financiers énormes, et l’état. Il se sert comme il veut. Mais attention car demain il fera jour

2.Posté par kathior ka le 21/04/2013 01:44
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

Un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'ARP à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.

Problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

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