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Les dépenses communes de l’Etat en hausse de plus de 18 milliards FCFA

Lundi 11 Décembre 2017

Les crédits budgétaires pour les dépenses communes, administrés par le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et adoptés, lundi, par les députés, ont connu une hausse de 18.145.599.740 FCFA en valeur absolue, soit 8,65% en valeur relative par rapport à l’exercice précédent.
 
Pour le compte de l’exercice budgétaire 2018, les crédits des charges communes sont arrêtés à la somme de 227.897.403.100 FCFA contre 209.751.803.360 FCFA l’année dernière.
 
Selon le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba qui faisait face aux députés, "ces dépenses communes sont des charges non affectées dans un premier temps et qui trouveront leur imputation adéquate en cours d’exercice budgétaires".
 
Elles sont destinées aux opérations comme les dépenses de personnel non réparties entre les autres institutions, les remboursements de droits dûment perçus, les dépenses permanentes (eau, électricité et téléphone), les dépenses relatives à l’équipement des services administratifs en mobilier et matériel roulant, a-t-il ajouté.
 
Mais également aux frais d’actes et de contentieux gérés par l’Agence judiciaire de l’Etat, ainsi qu’aux dépenses liées au programme de vérification des importations de la douane entre autres.
 
Ainsi, les dépenses de personnel s’élèvent à 15.299.074.100 FCFA contre 34.688.906.360 FCFA en 2017, soit une baisse de 19.389.832.260 FCFA en valeur absolue et 55,90% en valeur relative.
 
Ces crédits ouverts devront prendre en charge les soldes et accessoires des agents de l’Etat en position d’affectation mais aussi les frais d’hospitalisation et de transfert en valeur relative.des agents de l’Etat.
 
Les dépenses de fonctionnement se chiffrent à 93.467.514.000 FCFA en 2018 contre 120.914.897.000 FCFA en 2017, soit une baisse de 27.447.383.000 FCFA en valeur absolue et 22,7% 
 
Cette baisse s’explique par le transfert des crédits destinés aux frais d’actes et de contentieux vers les transferts courants, la diminution des dotations en faveur de la réserve de gestion et le transfert, vers l’investissement, des crédits destinés à l’acquisition de mobilier, matériel de bureau et de matériel de transport dont les ressources y relatives sont désormais centralisées au niveau de la DMTA.
 
Toutefois cette baisse est atténuée par la révision à la hausse des crédits destinés aux impôts et taxes sur les marchés de l’Etat financés sur ressources extérieures.
 
Les dépenses de transfert s’élèvent à 46.360.000.000 FCFA en 2018 contre 14.948.000.000 FCFA en 2017, soit une hausse de 31.412.000.000 FCFA en valeur absolue et 210,4% en valeur relative.
 
Cette hausse est essentiellement due au transfert des crédits destinés aux frais d’actes et de contentieux précédemment logés au niveau des dépenses de fonctionnement et à la révision à la hausse des ressources consacrées aux indemnités d’expropriation et de péremption.
 
Les dépenses en capital se chiffrent à 23000.000.000 FCFA en 2018 contre 30.000.000.000 en 2017, soit une baisse de 7.000.000.000 FCFA en valeur absolue et 23,33% en valeur relative.
 
Ces crédits sont destinés à la réserve de gestion pour la couverture des imprévus de l’investissement.
 
Les transferts en capital s’élèvent à 49.770.815.000 FCFA contre 9.200.000.000 FCFA en 2017, soit une hausse de 40.570.815.000 FCFA en valeur absolue et 440,99% en valeur relative.
 
Les dépenses de transfert en capital sont destinées entre autres, à la prise en charge du Fonds national pour l’Entreprenariat rapide, au Programme de gestion du portefeuille de l’Etat et au projet d’appui au mobilier national.

APS


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