Le Chef de l’Etat a présidé, le mercredi 19 septembre 2012 à partir de 16 heures, dans la Salle des Banquets de la Présidence de la République, un Conseil Présidentiel qui s’est longuement penché sur le phénomène particulièrement préoccupant des inondations.
L’objectif de cette instance était de permettre la formulation de solutions structurelles à ce phénomène, récurrent depuis plusieurs années, aussi bien à Dakar que dans d’autres régions du Sénégal et aggravé cette année par une pluviométrie exceptionnelle.
Outre le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, ont participé aux travaux de ce Conseil présidentiel, de nombreux élus locaux (Maires de Communes, de communes d’arrondissement et de Communautés rurales), des hauts fonctionnaires, des partenaires au développement et d’autres acteurs-clé tels que les responsables d’organisations patronales et d’organisations de la société civile et des experts.
La politique de rupture décidée par le Chef de l’Etat et illustrée par le Programme National de Gestion des Inondations repose sur quatre volets principaux :
1. le déplacement/réinstallation des populations sinistrées installées dans des bas-fonds sur des zones aménagés et équipés, offrant un meilleur cadre de vie;
2. la réalisation d’infrastructures de drainage des eaux pluviales;
3. la restructuration urbaine des zones et quartiers inondées;
4. l’amélioration de la politique d’aménagement du territoire et le développement de nouveaux pôles urbains.
Aussi, les participants au Conseil ont-ils, dans leur ensemble, adhéré à cette nouvelle démarche de rupture allant dans le sens des mesures structurelles, en lieu et place d’actions et programmes inopérants et coûteux, déployés jusqu’ici.
A l’issue de ces débats riches en explications, en propositions et en suggestions, le Président de la République a pris 10 principales décisions stratégiques allant toutes dans le sens de l’éradication progressive et définitive de ce fléau des inondations au Sénégal :
1. La validation du Programme décennal de Gestion des Inondations composé de deux phases (une phase d’urgence : 2012-2013, une phase court terme 2014-2016 et la phase moyen et long terme 2017-2022) ;
2. La validation du budget de la phase d’urgence 2012-2013 qui s’élève à 66 milliards de FCFA et la nécessité de réaliser des études plus approfondies afin d’évaluer de manière plus précise le budget global de tout le programme, estimé pour le moment, à 767 milliards de Francs CFA;
3. L’intégration du budget de la phase d’urgence dans la Loi de Finance 2013, en invitant les partenaires au développement déjà impliqués, à apporter leur contribution au financement de cette phase d’urgence, en particulier la construction de canalisation pour le drainage des eaux pluviales;
4. L’organisation, par le Ministère de l’Economie et des Finances, d’une conférence des bailleurs de fonds pour le financement du Programme décennal de Gestion des Inondation 2012-2022;
5. L’actualisation et la validation du Plan national d’Aménagement du Territoire avant l’hivernage de 2013 ;
6. La finalisation et la validation au plus tard, en juin 2013, des Plans Directeurs d’Urbanisme en préparation et concernant 12 communes et communautés rurales prioritaires et la mise en cohérence des Plans Directeurs d’Assainissement avec les Plans Directeurs d’Urbanisme;
7. L’implication plus importante et plus efficace des Collectivités Locales, partenaires privilégiés du gouvernement dans la mise en œuvre du Programme décennal de Gestion des Inondations ;
8. La redynamisation de la politique de l’habitat social, notamment par une implication plus importante du secteur privé national, de la Caisse de Dépôt et de Consignation, de la Caisse de Sécurité Sociale et de l’IPRES;
9. La mise en place d’un Observatoire national sur les inondations, pour assurer un rôle de suivi et de veille de ce phénomène, en y associant notamment les Elus locaux, les Universitaires et les Experts;
10. La mise en place, sous la tutelle de la Primature, avant la mi-novembre 2012, d’une structure de coordination des actions relatives aux phénomènes des Inondations.
L’objectif de cette instance était de permettre la formulation de solutions structurelles à ce phénomène, récurrent depuis plusieurs années, aussi bien à Dakar que dans d’autres régions du Sénégal et aggravé cette année par une pluviométrie exceptionnelle.
Outre le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, ont participé aux travaux de ce Conseil présidentiel, de nombreux élus locaux (Maires de Communes, de communes d’arrondissement et de Communautés rurales), des hauts fonctionnaires, des partenaires au développement et d’autres acteurs-clé tels que les responsables d’organisations patronales et d’organisations de la société civile et des experts.
La politique de rupture décidée par le Chef de l’Etat et illustrée par le Programme National de Gestion des Inondations repose sur quatre volets principaux :
1. le déplacement/réinstallation des populations sinistrées installées dans des bas-fonds sur des zones aménagés et équipés, offrant un meilleur cadre de vie;
2. la réalisation d’infrastructures de drainage des eaux pluviales;
3. la restructuration urbaine des zones et quartiers inondées;
4. l’amélioration de la politique d’aménagement du territoire et le développement de nouveaux pôles urbains.
Aussi, les participants au Conseil ont-ils, dans leur ensemble, adhéré à cette nouvelle démarche de rupture allant dans le sens des mesures structurelles, en lieu et place d’actions et programmes inopérants et coûteux, déployés jusqu’ici.
A l’issue de ces débats riches en explications, en propositions et en suggestions, le Président de la République a pris 10 principales décisions stratégiques allant toutes dans le sens de l’éradication progressive et définitive de ce fléau des inondations au Sénégal :
1. La validation du Programme décennal de Gestion des Inondations composé de deux phases (une phase d’urgence : 2012-2013, une phase court terme 2014-2016 et la phase moyen et long terme 2017-2022) ;
2. La validation du budget de la phase d’urgence 2012-2013 qui s’élève à 66 milliards de FCFA et la nécessité de réaliser des études plus approfondies afin d’évaluer de manière plus précise le budget global de tout le programme, estimé pour le moment, à 767 milliards de Francs CFA;
3. L’intégration du budget de la phase d’urgence dans la Loi de Finance 2013, en invitant les partenaires au développement déjà impliqués, à apporter leur contribution au financement de cette phase d’urgence, en particulier la construction de canalisation pour le drainage des eaux pluviales;
4. L’organisation, par le Ministère de l’Economie et des Finances, d’une conférence des bailleurs de fonds pour le financement du Programme décennal de Gestion des Inondation 2012-2022;
5. L’actualisation et la validation du Plan national d’Aménagement du Territoire avant l’hivernage de 2013 ;
6. La finalisation et la validation au plus tard, en juin 2013, des Plans Directeurs d’Urbanisme en préparation et concernant 12 communes et communautés rurales prioritaires et la mise en cohérence des Plans Directeurs d’Assainissement avec les Plans Directeurs d’Urbanisme;
7. L’implication plus importante et plus efficace des Collectivités Locales, partenaires privilégiés du gouvernement dans la mise en œuvre du Programme décennal de Gestion des Inondations ;
8. La redynamisation de la politique de l’habitat social, notamment par une implication plus importante du secteur privé national, de la Caisse de Dépôt et de Consignation, de la Caisse de Sécurité Sociale et de l’IPRES;
9. La mise en place d’un Observatoire national sur les inondations, pour assurer un rôle de suivi et de veille de ce phénomène, en y associant notamment les Elus locaux, les Universitaires et les Experts;
10. La mise en place, sous la tutelle de la Primature, avant la mi-novembre 2012, d’une structure de coordination des actions relatives aux phénomènes des Inondations.