Le Cadre unitaire des enseignants du Sénégal (Cuse) est habité par des corrompus. C’est l’avis du secrétaire général du Syndicat des enseignants du préscolaire, et de l’élémentaire (Sepe). Selon Hamath Suzanne Kamara, le Cuse ne peut pas mener le combat des enseignants. Et face à ce fait, il sollicite de ses camarades de syndicat une appropriation du combat des syndicats qui sont en mouvement. ‘Notre syndicat soutient ceux qui sont en mouvement, les deux Cusems et le Saes parce qu’il y a des corrompus au niveau du Cuse, le syndicat que nous partageons. Il y a des corrompus qui émargent au niveau du ministère de l’Education. Ils ne peuvent pas mener le combat. Vous voulez aller au charbon, ils refusent. Ils mettent le droit de veto. Nous demandons alors pourquoi’, a martelé, samedi, Hamath Suzanne Kamara, précisant toujours partager le Cuse.
A côté de ses camarades de syndicat, le ministre de tutelle a également eu sa part des foudres du syndicaliste. Sur les allégations du ministre devant considérer comme démissionnaire tout enseignant qui ne regagne pas les classes lundi, Hamath Kamara réplique : ‘Il n’a qu’à prendre toutes les sanctions possibles et appliquer ses dires. Le syndicat suit son chemin. On ne reculera pas d’un iota. Ce qui est sûr, c’est qu’il fera une passation de service en 2012’. ‘Le ministre dit ne recevoir les enseignants qu’après la présidentielle. L’élection présidentielle ne doit pas l’empêcher de recevoir les enseignants et régler leurs préoccupations. Son seul but, c’est d’aller, d’abord, en campagne et de recevoir ensuite, les syndicats qui lui sont favorables’, ajoute-t-il.
Le Secrétaire général du Sepe affirme être déterminé, avec ses camarades de syndicat, à poursuivre le combat. Cette décision est motivée par le fait qu’il y a des revendications qui attendent toujours. ‘Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout, parce que le moment est favorable pour mettre la pression sur le gouvernement. C’est une année électorale et on ne connaît pas la tournure finale. Nous sommes déterminés à mener le combat avant l’élection’.
Le secrétaire général du Sepe est revenu sur les revendications syndicales qui ont pour noms, notamment, la validation des années de contractualisation et de vacation, le problème de la formation diplômante des instituteurs adjoints. Il a aussi évoqué la question des parcelles octroyées par l’Etat aux enseignants. ‘Les titres de propriété, l’adduction d’eau et la viabilisation tardent à être effectifs. La viabilisation coûte excessivement cher, les enseignants ne peuvent pas la couvrir. Et même ces terrains sont insuffisants. Non seulement, tous les enseignants des syndicats ne sont pas satisfaits, mais ceux qui ne sont pas dans des syndicats ne sont pas pris en compte’. Et pour régler ce problème, il préconise la hausse de l’indemnité de logement qui, d’après lui, doit passer de 60 mille à 100 mille francs. Hamath Suzanne Kamara a tenu ces propos, samedi, au cours d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une rencontre avec ses camarades syndicalistes de Saint-Louis.
Aïda Coumba DIOP
A côté de ses camarades de syndicat, le ministre de tutelle a également eu sa part des foudres du syndicaliste. Sur les allégations du ministre devant considérer comme démissionnaire tout enseignant qui ne regagne pas les classes lundi, Hamath Kamara réplique : ‘Il n’a qu’à prendre toutes les sanctions possibles et appliquer ses dires. Le syndicat suit son chemin. On ne reculera pas d’un iota. Ce qui est sûr, c’est qu’il fera une passation de service en 2012’. ‘Le ministre dit ne recevoir les enseignants qu’après la présidentielle. L’élection présidentielle ne doit pas l’empêcher de recevoir les enseignants et régler leurs préoccupations. Son seul but, c’est d’aller, d’abord, en campagne et de recevoir ensuite, les syndicats qui lui sont favorables’, ajoute-t-il.
Le Secrétaire général du Sepe affirme être déterminé, avec ses camarades de syndicat, à poursuivre le combat. Cette décision est motivée par le fait qu’il y a des revendications qui attendent toujours. ‘Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout, parce que le moment est favorable pour mettre la pression sur le gouvernement. C’est une année électorale et on ne connaît pas la tournure finale. Nous sommes déterminés à mener le combat avant l’élection’.
Le secrétaire général du Sepe est revenu sur les revendications syndicales qui ont pour noms, notamment, la validation des années de contractualisation et de vacation, le problème de la formation diplômante des instituteurs adjoints. Il a aussi évoqué la question des parcelles octroyées par l’Etat aux enseignants. ‘Les titres de propriété, l’adduction d’eau et la viabilisation tardent à être effectifs. La viabilisation coûte excessivement cher, les enseignants ne peuvent pas la couvrir. Et même ces terrains sont insuffisants. Non seulement, tous les enseignants des syndicats ne sont pas satisfaits, mais ceux qui ne sont pas dans des syndicats ne sont pas pris en compte’. Et pour régler ce problème, il préconise la hausse de l’indemnité de logement qui, d’après lui, doit passer de 60 mille à 100 mille francs. Hamath Suzanne Kamara a tenu ces propos, samedi, au cours d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une rencontre avec ses camarades syndicalistes de Saint-Louis.
Aïda Coumba DIOP