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Saint-Louis – Rapports conflictuels entre belles-sœurs : « Comment l’épouse du frère de mon mari m’a ébouillantée… »

Lundi 27 Mai 2013

Saint-Louis – Rapports conflictuels entre belles-sœurs : « Comment l’épouse du frère de mon mari m’a ébouillantée… »

Les faits, d’une rare violence, se sont déroulés mardi dernier. Après des soins intensifs à l’hopital, Fatou Camara a versé dans sa plainte un certificat médical attestant d’une Itt (interruption temporaire de travail) de douze (12) jours, nous apprend L'Observateur. Dans cette famille sise au quartier Léona, près de la mosquée Salif Mbengue, la cohabitation est souvent difficile entre les belles-sœurs F.C. et F.Mb., qui ne cessent de se toiser sur fond de menaces. Et c’est la victime F.C. qui a ainsi saisi nos confrères pour narrer sa mésaventure. « C’est mardi passé que F.Mb., l’épouse du jeune frère de mon mari, avec qui je me suis querellée, m’a ébouillantée. Nous nous sommes querellées dans la matinée et les voisins sont venus nous séparer.

J’ai préparé le déjeuner et ensuite, après avoir servi le repas, je me suis couchée dans ma chambre pour en ressortir vers 18 heures pour aller prendre ma douche au niveau des toilettes qui se trouvent dans un coin de la maison. « F. Mb., l’épouse du jeune frère de mon mari, s’était retirée dans sa chambre où elle préparait de la bouillie de mil et, quand je suis passée devant sa chambre, alors que je n’avais sur moi que ma serviette, elle a attendu que je lui tourne le dos pour me couvrir de cette bouillie qu’elle venait de retirer du feu. Je me suis ainsi brûlée tout le dos et les oreilles.

Après son forfait, ma belle-sœur s’est engouffrée dans sa chambre pour se barricader. « La douleur m’insupportant, je me suis précipitée hors de la maison et je courais dans tous les sens. Dans mes appels de détresse, j’ai même apostrophé le mari de F.Mb. qui était présent lorsque sa femme a versé la bouillie sur moi, mais celui-ci m’a clairement fait savoir que « ce ne sont pas ses oignons. (...) Personne ne m’a assisté alors que j’avais des brûlures partout. C’est une cousine qui m’a conduit à la gendarmerie et, ensuite, à l’hôpital.

Après les soins, je suis restée en observation pendant un jour, avant de quitter l’hôpital, avec un certificat médical attestant d’une interruption temporaire de travail de douze jours ». Munie de ce certificat médical, l’épouse du gendarme a porté plainte contre la mise en cause et dit également demander des poursuites à l’encontre du frère de son mari, qui se trouve être l’époux de l’accusée, pour non-assistance à personne en danger.

Certaines indiscrétions révèlent que les deux femmes sont coutumières des faits et qu’elles ne cessent de se battre. Leurs époux sont venus se mêler à ces histoires qui ont fini par installer un climat délétère au sein de la maison. Ce matin, le linge sale de cette famille sera lavé au commissariat de Saint-Louis.

Seneweb.com


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