
Saint-Louis fait face à une recrudescence préoccupante de la tuberculose. D’après Abdourahmane Traoré, point focal de la lutte contre la maladie, plus de 1 000 cas sont attendus cette année dans les différents districts de la région. Le district sanitaire de Saint-Louis est le plus touché, avec plus de 560 cas recensés, représentant plus de la moitié des infections régionales. Il est suivi par le district de Richard-Toll, qui totalise environ 240 cas. Les districts de Pété et de Podor enregistrent chacun autour de 100 cas, tandis que celui de Dagana reste relativement moins affecté avec une quarantaine de cas signalés.
Cette situation alerte les autorités sanitaires, car la tuberculose, bien qu’ancienne, continue de se propager rapidement dans les zones à forte densité de population. Selon M. Traoré, la maladie se transmet essentiellement par voie respiratoire. Il précise qu’une personne atteinte de tuberculose a forcément été infectée par une autre porteuse de la bactérie. Ce mode de transmission rend la vigilance collective indispensable, surtout dans les espaces clos, les lieux publics, et les foyers surpeuplés. Il rappelle que le traitement contre la tuberculose est gratuit et dure six mois, mais que la réussite du protocole dépend fortement de la détection précoce de la maladie. "Toute personne qui tousse pendant plus de 15 jours doit impérativement aller se faire dépister", alerte-t-il.
La promiscuité, souvent présente dans certains quartiers défavorisés, aggrave les risques de contamination. Abdourahmane Traoré recommande fortement d’aérer les chambres quotidiennement, de limiter les contacts étroits prolongés, et surtout d’éviter les crachats dans les lieux publics, un geste encore trop répandu. Il insiste également sur la nécessité d’adopter des comportements d’hygiène simples mais efficaces pour freiner la propagation de la maladie.
Face à cette hausse significative des cas, l’État du Sénégal a pris des mesures pour renforcer la sensibilisation auprès des populations. Des campagnes d’information sont organisées dans les zones les plus touchées pour rappeler les signes d’alerte, expliquer les modes de transmission, et encourager au dépistage rapide. Ces efforts visent à briser les chaînes de contamination et à mieux encadrer les cas détectés. "L’État a pris toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations et les informer sur les bonnes pratiques à adopter", a conclu M. Traoré, appelant à une mobilisation générale autour de la prévention.
Cette situation alerte les autorités sanitaires, car la tuberculose, bien qu’ancienne, continue de se propager rapidement dans les zones à forte densité de population. Selon M. Traoré, la maladie se transmet essentiellement par voie respiratoire. Il précise qu’une personne atteinte de tuberculose a forcément été infectée par une autre porteuse de la bactérie. Ce mode de transmission rend la vigilance collective indispensable, surtout dans les espaces clos, les lieux publics, et les foyers surpeuplés. Il rappelle que le traitement contre la tuberculose est gratuit et dure six mois, mais que la réussite du protocole dépend fortement de la détection précoce de la maladie. "Toute personne qui tousse pendant plus de 15 jours doit impérativement aller se faire dépister", alerte-t-il.
La promiscuité, souvent présente dans certains quartiers défavorisés, aggrave les risques de contamination. Abdourahmane Traoré recommande fortement d’aérer les chambres quotidiennement, de limiter les contacts étroits prolongés, et surtout d’éviter les crachats dans les lieux publics, un geste encore trop répandu. Il insiste également sur la nécessité d’adopter des comportements d’hygiène simples mais efficaces pour freiner la propagation de la maladie.
Face à cette hausse significative des cas, l’État du Sénégal a pris des mesures pour renforcer la sensibilisation auprès des populations. Des campagnes d’information sont organisées dans les zones les plus touchées pour rappeler les signes d’alerte, expliquer les modes de transmission, et encourager au dépistage rapide. Ces efforts visent à briser les chaînes de contamination et à mieux encadrer les cas détectés. "L’État a pris toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations et les informer sur les bonnes pratiques à adopter", a conclu M. Traoré, appelant à une mobilisation générale autour de la prévention.